R.O.C. 06
20Mar/12Off

Nice – Samedi 24 Mars – Initiatives locales pratiquant l’autogestion et l’autoproduction

Face à ce monde qui nous indigne,

Créons le monde que nous désirons !

et cultivons les expériences, les légumes ou les capacités dont nous avons besoin

pour Vivre et Œuvrer ensemble

les gouttes d'O, la Falabrac Fabrik et le Piles/PECOS de Nice,  en partenariat avec plusieurs initiatives, proposent

Le Samedi 24 Mars à 17h

à la Falabrac Fabrik – Nice

3 rue Benoît Bunico – 04.93.54.41.23

Présentation d'initiatives locales pratiquant l'autogestion ou l'autoproduction,

suivie d'une soirée festive et conviviale avec concert

Au programme

  • 17h Accueil et présentation de la soirée suivie d'un brin de théorie
  • 18h Autoprésentation d'initiatives locales et de leurs pratiques
  • 19h30 Débat mouvant
  • 20h Repas et échanges informels par groupe
  • 21h Concert de Milenka

 

Parce que nous sommes nombreux à souhaiter reprendre en main notre présent et notre avenir, nous nous donnons ce rendez-vous pour ouvrir de nouvelles pistes de réflexions et d'actions concrètes.

 

Merci de faire circuler l'information !


8Mar/12Off

Généalogie des mouvements politique de la Décroissance en France

Et vous ? Vous vous y retrouvez ?
Cet article n’étant pas sans fondement, nous proposons donc cette généalogie qui remonte à 2004. Elle, s’adresse aux personnes qui désirent y voir un peu plus clair dans la nébuleuse des structures « Décroissance », sachant que la grande majorité des objecteurs de croissance ne sont pas actifs dans ces structures.

Généalogie en PDF : http://decroissance.lehavre.free.fr/politique/Genealogie-decroissance-politique.pdf 

Et le ROC06 dans tout çà? 

En ce qui concerne le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes la création ou plutôt le top départ constitutif a eu lieu grâce à la liste du MOC-PACA (sur laquelle nous sommes nombreux inscrits). Les mois passer en étant inscrit et en nous disant ils se passent pleins de trucs intéressants sur l'Est de la région (à Marseille et dans le Gard), et nous dans les Alpes Maritimes, dans un coin obscure de la France, nous étions orphelins de structure. Les inscriptions se succédaient sur la liste et toujours des demandes d'animations dans les Alpes Maritimes, et un jour ayant marre de voir des citoyens demander, on c'est regroupé au Cannet le mardi 25 Janvier 2011. Constitué de militant-e-s de la FASE, du NPA, mais aussi et surtout de citoyennes et citoyens non encarté-e-s, nous avons décidé de nous constituer comme le MOC en une association non déclaré indépendante de tout parti et de toute structure, pour nous protéger de toute récupération par d'autres structures mais aussi de nous protéger de nous même (surtout en pleine période électorale des cantonales). Le nom fut trouvé grâce à l'une de nos militantes, qui avait déjà milité au ROC de Genève  (le Réseau Objection de Croissance suisse) et le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes est né de ce fait. Depuis nous avons fait un petit bout de chemin et participé au collectif  "Contre le G20 Tous à Nice", et en ce moment au Collectif 06 "Pour un audit citoyen de la dette" avec des représentations dans les collectifs d'Antibes et de Nice. Nous pouvons dire que nous somme une spécificité locale du MOC-Paca, mais fonctionnons en toute indépendance.

7Mar/12Off

La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA), proposition centrale de l’objection de croissance

La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA) est la proposition centrale du texte commun des objecteurs de croissance du MOC et du PPLD qui appelle à porter la décroissance aux législatives 2012. Cet appel pour une écologie sociale, anti-productiviste et anti-capitaliste est soutenu par Paul Ariès.

8. La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA) from Décroissance - Degrowth on Vimeo.

Je me réjouis de l’accord national conclu entre les deux mouvements politiques de la décroissance (Le MOC et le PPLD) qui défendent une décroissance résolument anticapitaliste et antiproductiviste, une décroissance qui n’est ni sectaire ni punitive, une décroissance émancipatrice. Les électrices et les électeurs avaient besoin de la clarté de cet accord pour faire échec à la propagande de nos adversaires qui soit réclament « toujours plus » de croissance, comme si la Terre pouvait encore le supporter, comme si leur croissance n’entretenait pas les inégalités sociales, soit imposent ou banalisent la récession, comme si le « toujours moins » n’était pas simplement l’autre face du même système, comme si la décroissance se devait d’applaudir à l’austérité ou se réjouir de l’augmentation du prix du pétrole ou des denrées alimentaires, cause de tant de souffrances.

La décroissance que nous aimons n’est pas de faire la même chose en moins, nous n’appelons pas les gens à se serrer la ceinture (un peu, beaucoup, etc.), mais à changer radicalement de mode de vie. Notre société est DEJA bien assez riche pour garantir à chacun de quoi vivre dignement. C’est pourquoi, la décroissance revendique une réduction drastique du temps de travail, c’est pourquoi elle milite pour une dotation individuelle d’autonomie (revenu garanti) couplée à un revenu maximal autorisé, c’est pourquoi elle prône la gratuité de tout ce qui est indispensable à la vraie vie.

Nous savons que rien ne sera possible sans une mobilisation de TOUTES et de TOUS à la fois dans les lieux de vie et dans les entreprises, car c’est nous qui devons choisir que produire, comment et pour qui.

Je me réjouis de cet accord national car il donne un cadre pour l’ensemble des candidats et des candidates de la décroissance, parce qu’il permet d’avancer vers la lisibilité de notre mouvance. J’avoue comprendre les OC qui refusent le jeu électoral ou feront électoralement d’autres choix. Je demande, en revanche, aux électrices et aux électeurs qui souhaitent voter en faveur de la décroissance, lors des prochaines élections législatives, de soutenir les seuls candidates et candidats dont les propositions rejoignent celles de cet accord national (relocalisation avec création de monnaies locales, réduction du temps de travail, DIA, gratuité des services publics, etc.).

J’appelle les candidates et les candidats Objectrices et Objecteurs de croissance à se référer à cet accord national du MOC et du PPLD même lorsqu’elles/ils ne sont pas membres de ces deux mouvements.

J’appelle aussi les électrices et les électeurs à soutenir les candidats des gauches qui portent le mieux ces revendications. C’est la seule solution pour faire gagner la décroissance, c’est la seule solution pour avancer vers un socialisme de la décroissance, vers un éco-socialisme, vers un socialisme gourmand.

Paul Ariès

Auteur du socialisme gourmand (La découverte, mars 2012)

Rédacteur en chef du journal le sarkophage et les Z’indigné (e )s

7Mar/12Off

INTO ETERNITY

Le chantier d'un sanctuaire conçu pour durer cent mille ans. Creusée dans le nord de la Finlande, à Onkalo, cette gigantesque grotte abritera des déchets nucléaires. S'adressant aux générations futures, ce documentaire en forme de film de science-fiction montre ces travaux gigantesques - cinq kilomètres de galeries plongeant 500 mètres sous terre - et pose la problématique de l'élimination des déchets radioactifs sous l'angle de la temporalité. Impliquant une responsabilité millénaire, celle-ci nous oblige à adopter une autre échelle de durée.

Quelle folie, quelle société, quel système peut engager, pour des millénaires, des générations de femmes et d'hommes à l'horreur du nucléaire. Des composés hautement radioactifs, et ayant des masse critique de l'ordre d'une dixaine de kilo ont une durée de vie de 24000 ans (PU239), à peut près autant de temps qui nous sépare de l'homme de Néandertal.

Certain comme le Neptunium 237 (NU237) on une période de 2 144 000 ans autant de temps qui nous sépare de notre très très lointain ancêtre l' Australopithecus afarensis, une espèce éteinte d'Hominidé bipède ayant vécu en Afrique entre environ 4,1 et 3 millions d'années dont le plus beau spécimen est Lucy.

La période, ou plutôt demi-période est le temps qu'il faut à une quantité radioactive d'être, non pas plus du tout radioactive, mais à moitié moins radioactive. La masse critique est la quantité  nécessaire, de ce matériau fissible,  au déclenchement d'une réaction nucléaire en chaîne de fission nucléaire, la bombe nucléaire de Nagazaki ne faisait que 23kg .  En raison de la densité du plutonium ca représente un volume d'une petite bouteille d'un demi litre. En matière de plutonium, la dose mortelle pour l'être humain se situe au millionième de gramme.

Les risques sont immenses de continuer dans cette voie, et les problèmes multiples.

On savait déjà, suite à l'actualité post-attentat, qu'un avion s'écrasant sur le centre de retraitement de la Hague (Manche) produirait une pollution égale à 60 ou 70 fois Tchernobyl... En france nous avons choisit l'enfouissement de surface, ou le non enfouissement. En Allemagne, ils mettent les déchets dans les montagnes, malheureusement les futs se percent et ils sont en train de les ressortir de la montagne.

Le nucléaire c'est l'horreur, il faut que cela cesse!

 

7Fév/12Off

Forum Alternatif Mondial de l’Eau 2012

L'objet du Forum Alternatif Mondial de l'Eau (FAME) est de construire une alternative concrète au VIème Forum Mondial de l'Eau (FME) organisé par le Conseil Mondial de l'Eau, organe des sociétés transnationales et de la Banque Mondiale qui prétend s'arroger la gouvernance mondiale de l'eau.

Depuis des années l'ensemble des mouvements de la société civile qui militent pour la préservation des ressources en eau et leur gestion citoyenne ont élaboré des plateformes, des propositions et des actions, soit au cours de rencontres spécifiques (Forums alternatifs de Florence en 2003 et de Genève en 2005, Alter Forums de Mexico en 2006 ou d'Istanbul en 2009) soit è l'intérieur des Forums Sociaux Mondiaux comme à Porto Alegre, Caracas, Nairobi ou Belem, qui ont servi de base pour l'émergence d'un mouvement pour la réappropriation de l'eau, bien commun de l'humanité. Ce mouvement mondial multiforme a permis la naissance de réseaux nationaux, comme en Italie, ou continentaux, comme en Afrique, et le recul de la privatisation de l’eau en Amérique Latine, en Afrique, en Europe et tout particulièrement en France, berceau des principales multinationales du secteur, notamment avec le retour de Paris en gestion publique.

Ce mouvement a favorisé la reconnaissance de l’accès à l’eau comme l’un des droits humains fondamentaux par l’Assemblée Générale de l’ONU le 28 juillet 2010.

Le FAME entend poursuivre et amplifier ce mouvement par :
L’élaboration et la promotion d’un discours alternatif majoritaire en faveur d’une gestion écologique et démocratique de l’eau,
La poursuite de la recherche de solutions à la crise mondiale de l’eau,
La structuration durable du mouvement.

http://www.fame2012.org/fr/

 

 

Et un peu de musique venant de Massilia :

 

25Jan/12Off

Les activité du réseau des gouttes d’O reprennent !

Journée de Rencontre de la Nourricière

le Dimanche 05 Février, de 10H à 18H

à la ferme associative de Val de Chalvagne

L'occasion de découvrir ou rejoindre sa ferme associative originale

- composée d'un Jardin coopératif et d'un groupement d'achat -

et ceux qui la font vivre en fonction de leurs possibilités

- habitant entre la moyenne vallée du var et la côte d'azur -

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Au programme :

  • 10h : Accueil et visite de la ferme
  • 11h : Présentation réactualisée de la Nourricière et bref aperçu des autres associations du réseau des gouttes d'O, suivie  d'un temps de présentation libre
  • 12h30 : Repas partagé avec ce que chacun aura apporté
  • 14h : Table Ronde de la Nourricière

 

Contact & accès : cliquez ici

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En savoir plus  :

 

La Nourricière développe, depuis deux ans, au sein de l'association les gouttes d'O, un Jardin coopératif  et un groupement d'achat (producteurs locaux et grossiste bio) intégralement gérés et alimentés par l'ensemble de ses membres. Elle poursuit aujourd'hui son développement en se reconnaissant comme une association autonome, elle prendra donc, lors de la Table Ronde de l'après-midi, toutes les décisions organisationnelles qui en découlent et validera les projets et les choix de production pour l'année.

Après la matinée ouverte à tous, cette première Table Ronde de la saison sera donc l'occasion d'accueillir les personnes souhaitant rejoindre la Nourricière pour l'année 2012.

 

Basé sur l'action et l'innovation sociale, le Jardin Coopératif de la Nourricière permet à ses membres de bénéficier pendant six mois environ d'un panier de légumes hebdomadaire, à travers des modalités définies par eux-même.  

Fidèlement à l'esprit des gouttes d'O, toutes les situations personnelles, quelles que soient les éventuelles difficultés, peuvent donc s'intégrer dans les modalités existantes, ou restant à inventer ensemble !

A titre d'exemple, pour l'année 2011, l'adhésion de base était de 240 € avec une participation de 12 jours (pour une production équivalente à plus de 300 € au prix du marché) et il était possible de bénéficier d'exonération partielle ou totale impliquant un engagement accru.

 

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Autres évènements :

 

- Les 2èmes et 4èmes dimanches de chaque mois : Journées d'Actions Collectives (JAC) (Plus d'infos)  

Prochaines JAC : les dimanches 12 et 26 février

 

Samedi 04 Février : Journées d'Epanouissement solidaire

- Samedi 03 Mars : Journées d'Epanouissement solidaire

Dimanche 04 Mars : Journée de Rencontre du Lab'O

 

Plus d'informations à venir sur la plateforme coopérative

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Merci de faire circuler ces informations dans vos réseaux !

pour poser des questions ou auto-organiser votre covoiturage, rendez-vous sur le sujet dédié à cet évènement sur notre plateforme coopérative, en cliquant ici !

25Jan/12Off

Crise box : les coffrets cadeaux de la crise

Face à la crise, les cadeaux futiles deviennent utiles. Bien loin du week-end gastronomique dans le sud-ouest ou du massage relaxant dans une ambiance chic et feutrée, les ©Crisebox sont des coffrets cadeaux qui donnent un petit coup de pouce au quotidien difficile des Français les plus modestes.

Le ROC06, publie cette boutade d'internet, pour dénoncer la non-répartition des richesses, avec des personnes qui ont un appartement haussmannien de 250m² pour 2 personnes rarement présentes, pendant que d'autres se répartissent à 12 dans un garage de 10m² loué une somme folle par un marchant de sommeil, quand c'est même personnes ont un toit. Qu'aujourd'hui le luxe pour certain alors que ca devrait être un droit universel est inconditionnel, c'est d'avoir un domicile, du chauffage, et de quoi manger. Aujourd'hui dans la méga-machine capitaliste pour avoir ceci il faut passer par la case marché du travail, et arriver à sortir de la prison du chaumage pour avoir un emploi sous payer. Nous revendiquons la Dotation Inconditionnelle d'Autonomie, ou le Revenu Inconditionnel d'Existence.

Même si les objecteurs de croissances dénoncent le piège et la folie de l'automobile, une des conditions pour travailler est d'avoir un véhicule d'où l'un des slogans les plus redoutable : "je travail pour payer ma voiture je paye ma voiture pour aller travailler". Ivan Illich l'a démontré il y a déjà longtemps, que la vitesse moyenne en voiture est de 8km/h, si nous comptons : le temps passer à la conduire, la vitesse réelle du véhicule (~47km/h), le temps travailler à  payer : le véhicule, l'essence, les impots qui construisent les routes, les péages, les amandes, et l'ensemble des faux frais comme l'impact sur notre santé, l'impact sur l'environnement, et sur toutes les choses que nous perdons quand nous utilisons nos belles autos.

Les objecteurs de croissance dénonce aussi les marqueurs sociaux que sont les NTIC, la possession d'un IPAD, dont la construction équivaux à 66% des droits de CO2 d'une personne si nous voulons pas dépasser ce que la nature peut ingurgiter, est un marqueur social de réussite mais d'une utilité toute relative, d'ou un autre slogan redoutable : Moins de bien plus de lien.

 

21Déc/11Off

Le revenu de base inconditionnel

Le revenu de base inconditionnel est une vieille idée. Elle est apparue pour la première fois dans les utopies de la Renaissance, chez Thomas More par exemple.
On la retrouve en marge des Lumières, en marge de la fondation des Etats-Unis et de la révolution française.
Dans les années 60, le revenu de base a été sérieusement discuté aux Etats-Unis avec les idées de Juliet Rhys-Williams et le modèle d’impôt négatif de Milton Friedman. Des essais in situ montrèrent qu’avec le revenu de base, seul un groupe de population avait tendance à rester plus volontiers à la maison: les mères qui élèvaient seules leur enfant. Un autre phénomène fut constaté : le nombre de divorce augmenta parce que la dépendance financière n’était plus un motif de vie commune.

Le revenu de base inconditionnel est une idée neuve. Il remplace des idées transmises de génération en génération et des notions devenues fausses. Il dissout la sclérose qui fait que l’on s’accroche désespérément à ce que l’on a : à ses idéologies, à ses opinons bien arrêtées, à son poste conquis de haute lutte. Il dissout les blocages du travail, les blocages empêchant une redéfinition de la valeur des prestations, les blocages contre la société future dans laquelle la responsabilité de la personne aura plus de valeur. Et sa vitalité aussi.
Le revenu de base, sans conditions, est une avancée culturelle devenue réalisable grâce à la rationalisation, à la productivité des machines, à la globalisation. Devenue nécessaire à cause de l’individualisation, de l’évolution des parcours de vie et des bouleversements dans le monde du travail. Devenue indispensable pour que le progrès libère l’être humain plutôt que de le marginaliser. Le revenu de base renforce l’être humain face aux systèmes.

Il est changement de paradigme. Il éclaire d’un jour nouveau tous les domaines de la vie, il fait évoluer sa propre manière de voir les choses, il ouvre des perspectives à toutes les fonctions personnelles ou sociales.
Il n’est pas solution à tous les problèmes, mais il rend possible beaucoup plus de solutions.
Il est droit civil économique, comme il n’y en a encore jamais existé dans l’histoire. Il est prolongement de la démocratie dans laquelle le droit à la vie est aussi un droit au revenu. Dans laquelle le droit à développer ses propres capacités suppose un droit au revenu.

Un revenu pour chacun, pour chaque personne sans condition, sans exigence ou mise sous tutelle, suffisamment élevé pour pouvoir vivre modestement.
La fin de prestations sociales qui excluent, la fin du chômage incontournable, la fin des prestations complémentaires, des subventions et de la burocratie qui va avec. À hauteur de son montant, le revenu de base remplace tous les revenus de transfert payés par l’État. Il a des répercussions sur les rémunérations, les salaires et les honoraires dans l’économie privée. Le travail devient moins cher mais est mieux estimé. Le travail volontaire augmente, les initiatives et l’engagement personnel aussi.

Et qu’en est-il des travaux qui doivent être effectués, mais que plus personne ne veut faire car chacun a un revenu de base ?
Il doivent alors être payés suffisamment pour trouver preneur. Car ce travail a forcément de la valeur, vu qu’il est tellement indispensable et que vous ne voulez pas le faire vous-même.
Et qui doit payer ce revenu de base ? D’où vient l’argent ?
Qui est motivé pour être performant ? Et la discipline ?
Et les étrangers, viennent-ils tous ici pour en profiter ?
Et ceux qui ne font que trainer aujourd’hui, ne sont-ils pas totalement exclus de la société ?
Et ceux qui ont déjà beaucoup d’argent, doivent-ils aussi recevoir un revenu de base ?
Est-ce que le revenu de base est un thème libéral ? Ou bien de gauche ? Ou bien des chrétiens?
Est-ce que les hommes sont mûrs pour plus de liberté ? Pour plus d’égalité ? Pour plus de fraternité ?
Quel travail feriez-vous, si votre revenu était assuré ?
« Le revenu de base, une impulsion culturelle », le film, 100 mn. Il suscite beaucoup de questions, il répond à beaucoup de questions, il jette un regard étonnant sur des choses que l’on n’a pas envie de voir.

 Appel pour le revenu de vie :  http://appelpourlerevenudevie.org/

http://barbara.lautre.net/Appel_pour_le_Revenu_de_vie.pdf 

A lire aussi : http://revenudevie2012.blogspot.com/

20Déc/11Off

GOODPLANET for Goodgreenwashing!

Toujours à la quette d'un sujet intéressant, j'ai eu le bonheur de rechercher décroissance sur GOOGLE, et o combien mon indignation fut grande lorsque je découvris le fruit de ma recherche par une publicité en tête de recherche : le site Goodplanet.info parle de décroissance. Dans un engouement de curiosité je me suis dit que google était devenu fou car une publicité parlant de la décroissance, il y a certainement une coquille dans le potage. NON, le site goodplanet parle bien de décroissance et fait de la publicité, et d'un profond dégout je passai  rapidement à des convulsions vomitives en cliquant sur le lien.

 

 

 

Interressons nous à qui est goodplanet.info

Faisant parti d'un gigantesque réseau de site Goodplanet.info, mygoodjobs.org, goodplanet.org,... Goodplanet.info veut faire "comprendre l'environnement et ses enjeux", une sorte de média mêlant un peu tout et rien pour parler d'environnement, de polution, de politique, ... Dans la section économie nous trouvons : Consommer, Décroissance, Développement durable, Eau virtuelle, Économie, Mines, Barrages, Nanotechnologies, Labels, Investissement, Responsabilité. Imaginez l'hérésie de placer décroissance entre consommer et développement durable, mais qui peut être au manette d'un tel bordel? Nous retrouvons comme président? Je vous le donne en mille? un indice peut être : notre hélicologiste préféré ? Trouvé  : Yann Artus Bertrand ! En photo ci dessous avec les acteurs phares de l'indice Low Carbon 100 qui ouvrent les marchés européens de NYSE Euronext depuis Paris! Et qui peut soutenir Goodplanet? Les mêmes qui peuvent se payer une bonne tranche de greenwashing, après avoir aider au financement de construction de centrale nucléaire dans le monde : BNP PARIBAS, dont le slogan est : pour un monde qui bouge. Alors j'aime pas faire de caricature, ni avoir de mauvais sentiment, ni même mettre à l'index, mais trop c'est trop! Si on est pas en plein greenwashing, ou de se donner bonne conscience, ou même prendre littéralement les gens pour des cons, qu'on m'explique.

S'il n'est pas objecteur de croissance, certes, mais il se dit écologiste, et l'écologie ne peut qu'être anticapitaliste,  André Gorz doit se retourner dans sa tombe. Lorsque Paul Ariès et Serge Latouche annonce la juste adaptation de la planète et de l'homme, pour leur GoodPlanet financière, lorsque le journal la décroissance mets à l'index Nicolas Bertrand, je mesurai pas totalement que Nicolas Bertrand c'est l'intoxication cancéreuse de l'éducation écologique populaire, il faut dénoncer la lobotomie dangereuse que ces gens organisent. Et pour modifier une citation de Jean Paul Sartre, bientôt plus besoin de réchauffement climatique pour griller la planète, l'enfer c'est eux!

Note : Deux articles très interressant du tout et n'importe quoi : "L'abus de viande nuit à la planète"  ,  "Manger des fruits et légumes, c'est bon pour la santé, pas pour la planète"  , mais j'ai trouver aucun article sur "Le productivisme, le capitalisme, le libéralisme et le consumérisme nuit à la planète et à ses habitant-e-s", aucun non plus sur "Nicolas Bertrand tais toi, tu dis n'importe quoi".

 

19Déc/11Off

A quoi sert la gauche?

Nous ne pouvons pas zapper l'éditorial du Sarkophage (N°27) des mois de novembre-décembre, car il est plein de clairvoyance et reflète la situation électorale actuelle de la France. Nous remercions Paul Ariès pour ce texte qui illustre purement le soustitre du Sarkophage : "Comprendre c'est désobéir"! Le ROC06 sera comme le Sarkophage ceux qui désobéiront aussi sous cette gauche ou cette droite, et qui désobéiront pour construire de nouveaux jours heureux.

La question est légitime depuis la publication des deux ouvrages de Laurence Parisot, la patronne du Medef. Dans Besoin d’air (Seuil, 2007), elle expliquait que le problème ne serait pas la croissance économique. Elle reconnaissait certes que le système a bousillé le système, mais, promis-juré, on ne le ferait plus. La solution serait le capitalisme vert, c’est-à-dire la volonté d’adapter la planète puis l’humanité elle-même aux besoins du productivisme. Nous avons connu, dans la foulée, le Grenelle des dupes et sa conclusion la politique de « juste adaptation ». Dans Un piège bleu Marine (Calmann-Lévy, 2011), Parisot s’en prend cette fois au Front national. Le patronat et le capitalisme seraient finalement les meilleurs remparts contre le retour de la bête immonde… Ce bréviaire de la dame de fer du Medef est l’œuvre d’un patronat sénile. Pas un mot sur la collaboration économique du patronat français durant la Seconde Guerre mondiale, ni sur le « plutôt Hitler que le Front populaire » cher aux milieux d’affaires, ou sur le financement des ligues factieuses par le grand capital. Saluons le tour de force qui fait apparaître le patronat sans passé et sans passif. Ce bréviaire s’en prend aussi aux thèses de la gauche sans jamais la nommer, comme si le programme « bleu Marine » était altermondialiste et anticapitaliste, comme si la voie royale qui conduit au Front National n’était pas la droite populaire ! Le vote bleu Marine serait le vote anti-argent, antimarchés, antiéchanges… Il prolongerait la victoire du Non au référendum…
À quoi sert la gauche ? La question est légitime au regard de l’absence des thèses antiproductivistes au sein de la campagne. Je ne parlerai même pas des « cocus » de la « démondialisation », finalement invités à voter pour François II. Le terme le plus utilisé d’ailleurs par les impétrants, Hollande et Aubry, fut celui de croissance économique. Cette gauche-là n’a toujours rien compris. Le «capitalisme coopératif» est une chimère. Quant aux autres gauches, elles donnent le sentiment d’un sacré retard à l’allumage, faute d’oser faire véritablement du neuf en politique. J’ai bien peur qu’on nous refasse le coup d’une énième campagne strictement antilibérale, d’une campagne très éloignée de la révolte de la jeunesse dont le mouvement des Indignés est un symptôme. J’ai vécu le samedi 22 octobre un très mauvais rêve lors de l’assemblée générale des Services publics à Valenton. J’ai pu entendre des dirigeants et des cadres communistes dire que l’écologie antiproductiviste était un peu malthusienne, que la désobéissance c’était bien joli, mais pas à la hauteur de 2012, que l’idéal serait que les Africains aient autant de voitures que les Français, que la gratuité ne serait pas une bonne solution car il faudrait d’abord faire payer les riches, bref que les antiproducti- vistes voudraient finalement affamer le peuple ! La gauche antiproductiviste est donc dans l’attente que les candidats de la vraie gauche franchissent enfin le Rubicon… Europe-Écologie a bien raison de dire préférer ne pas avoir de députés plutôt que de renoncer à la sortie du nucléaire… Cette position doit être celle de tous les candidats de la vraie gauche, comme ils doivent dire qu’ils préféreraient ne pas avoir de députés plutôt que de ne pas revenir à la retraite à 60 ans sans malus, plutôt que de ne pas obtenir les 32 heures sur 4 jours, plutôt que de ne pas avancer vers la gratuité des services publics. Le Sarkophage sera de ceux qui désobéiront aussi sous la gauche, de ceux qui désobéiront pour construire de nouveaux jours heureux.

Paul Ariès