R.O.C. 06
8Nov/12Off

Conférence gesticulée sur la dette par Jean Ganzhorn

Le Collectif pour un Audit Citoyen de la dette publique des Alpes Maritimes CAC06 et les collectifs locaux (CAC Antibes, CAC Ouest, CAC Nice et CAC Paillon) vous invite à la conférence gesticulée

BOUM, BULLE, CRACK, CRISE ET BADABOUM

Par Jean GANZHORN

Le Jeudi 8 Novembre à 19h30 à la Salle du 8 Mai à Antibes.

Cette conférence d'une forme peu académique démonte le système financier et explique la crise, sans utiliser le vocabulaire des spécialistes, une conférence pour les non initiés.

Jean a gesticulé au festival FESTIFRIC sur les monnaies complémentaires.

Il met en pièces simplement le système capitalisme (monnaie, intérêts, concentration des richesses, bulle, crise actuelle) en restant accessible au plus grand nombre.

La forme prend une importance capitale dans notre société. Le ton, le récit, les outils graphiques (des cartons), l'interactivité avec le public, les anecdotes, la ponctuation de notes d'humour donnent une....forme particulière : la conférence gesticulée.

L'intérêt est de permettre au public d'apprendre dans une ambiance agréable. Cela permet aussi d'intéresser le public sur des sujets complexes et angoissants. Le public est mis à contribution pour expliquer la répartition des revenus, les chaises sont répartis en fonction des revenus, certains en ont beaucoup, d'autres se retrouvent à 3 sur une chaise.

Il s'agit de vulgariser au vrai sens du terme, c'est à dire de simplifier la compréhension tout en allant loin dans le propos par le spectacle. Nous préférons parler d'Éducation Populaire plus que de vulgarisation. Simplifier, signifie enlever les détails, cela nécessite de bien maîtriser son propos et de savoir ce qui est essentiel.

Le choix d'un vocabulaire simple et non spécialisé est l'un des ingrédients majeurs de cette recette. Parfois le vocabulaire de spécialiste peut se révéler indispensable, il est à chaque fois expliqué de manière simple.

Le fond est maîtrisé parfaitement et le conférencier répond à la fin de son intervention aux personnes avides de détails.

Jean GANZHORN est ingénieur en Énergie - Climat, agréé en Bilan Carbone, auteur de nombreux articles sur le sujet et formateur. Professionnel de l'énergie, il a un parcours riche et atypique : scientifique chercheur, formateur, rédacteur de livres, concepteur de site internet, organisateur d'événements d'éducation populaire et de festivals de théâtre, il travaille actuellement dans la maitrise de l'énergie et les énergies renouvelables, tout en gardant sa passion pour le théâtre et l'éducation populaire.

A ne pas rater. Venez nombreux, débattre avec nous.

Adresse de contact : contactcac06@laposte.net

Site : http://audit-citoyen06.org/

Une petite vidéo très célébre d'un très grand discourt sur la dette, qui à déjà 25 ans, sur la même problématique mais dans une autre partit du monde :

25Oct/12Off

Non au traité européen et sa règle d’or !

Après le 30 septembre et le 8 octobre à Paris, on continue partout en France !
Non au traité européen et sa règle d'or !
Non aux politique d'austérité !
Oui à une Europe sociale, écologique et démocratique !

A l'initiative du CAC06

Vendredi 26 octobre

Manifestation à Nice Place Garibaldi

à partir de 18h00

et

réunion publique à Nice

Salle de la FSGT, 27 rue Smolett

à 19 h

 

Signataires sur le plan départemental: Les Alternatifs - Le collectif 06 pour un audit citoyen de la dette (CAC06) - Le Comité pour une Nouvelle Résistance (CNR) - FASE - Fédération des Alpes Maritimes du M’PEP - ATTAC 06 - La Gauche Anticapitaliste - La Gauche Unitaire - Le Front de Gauche - Le PCF – Utopia06 - Parti de gauche 06 - CGTéduc’action 06 - Sud Éducation 06 - SOLIDAIRES 06 - LDH (Section de Cannes-Grasse) – NPA06 – FSU 06 – EELV Nice-Centre - Des Citoyen-n-es

site http://www.audit-citoyen06.org 

contact : cac06@audit-citoyen.org

14Mai/12Off

CAC Nice Projection du film Debtocraty

lundi 14 mai 2012 à 19h à l'Espace associations Nice Garibaldi, 12 ter, Place Garibaldi 06300 Nice

Le Collectif de Nice pour un audit citoyen de la dette organise la projection du film de K. Kitidi et A. Hatzistefanou (2011):
DEBTOCRACY
lundi 14 mai 2012 - 19h00-21h00
Maison des associations - Amphithéatre
12ter place Garibaldi, 063000 Nice

Il paraît que « la dette est colossale, que le pays est au bord de la faillite » !
C'est faux !
Il paraît que « nous dépensons trop, nous vivons au-dessus de nos moyens » !
C'est faux !
Il paraît qu'« il est normal de payer sa dette, il faut faire des sacrifices, se soumettre aux plans d'austérité, il n'y a pas d'alternative » !
C'est faux !

Face à l'austérité généralisée, il existe des solutions alternatives !
Venez en débattre avec nous lors de la projection de ce film en solidarité avec le peuple grec et les peuples européens frappés de plein fouet par l'austérité imposée par le FMI et l'Union européenne

cac06@audit-citoyen.org
www.audit-citoyen06.org

 

3Avr/12Off

Un Traité pour couler l’Europe : Faire échec au Pacte budgétaire !

Par le Collectif pour un audit citoyen de la dette.

Le 1er mars 2012, 25 (sur 27) chefs d’État et de gouvernement ont signé un nouveau traité[1], Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire (TSCG) qui devrait entrer en vigueur au début de l’année 2013.

Ce traité, dénommé « Pacte budgétaire », symbolise la réponse à la crise que proposent la Commission européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) (la « Troïka »), et les gouvernements européens : l’austérité généralisée comme seul horizon.

Dommages sociaux, économiques, démocratiques… Le Pacte budgétaire dresse les contours d’une Europe technocratique qui écrase les peuples pour mieux rassurer les marchés. Ce nouveau traité comprend en effet plusieurs outils pour contraindre durablement (et sans débat démocratique) les budgets des Etats : Le «frein à la dette», ou « règle d’or », qui impose un quasi-équilibre budgétaire, ainsi qu’un arsenal punitif renforcé pour les pays « laxistes ». Nous vous proposons ici une petite visite guidée des dispositifs prévus par ce nouveau traité.

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7Mar/12Off

La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA), proposition centrale de l’objection de croissance

La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA) est la proposition centrale du texte commun des objecteurs de croissance du MOC et du PPLD qui appelle à porter la décroissance aux législatives 2012. Cet appel pour une écologie sociale, anti-productiviste et anti-capitaliste est soutenu par Paul Ariès.

8. La Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (DIA) from Décroissance - Degrowth on Vimeo.

Je me réjouis de l’accord national conclu entre les deux mouvements politiques de la décroissance (Le MOC et le PPLD) qui défendent une décroissance résolument anticapitaliste et antiproductiviste, une décroissance qui n’est ni sectaire ni punitive, une décroissance émancipatrice. Les électrices et les électeurs avaient besoin de la clarté de cet accord pour faire échec à la propagande de nos adversaires qui soit réclament « toujours plus » de croissance, comme si la Terre pouvait encore le supporter, comme si leur croissance n’entretenait pas les inégalités sociales, soit imposent ou banalisent la récession, comme si le « toujours moins » n’était pas simplement l’autre face du même système, comme si la décroissance se devait d’applaudir à l’austérité ou se réjouir de l’augmentation du prix du pétrole ou des denrées alimentaires, cause de tant de souffrances.

La décroissance que nous aimons n’est pas de faire la même chose en moins, nous n’appelons pas les gens à se serrer la ceinture (un peu, beaucoup, etc.), mais à changer radicalement de mode de vie. Notre société est DEJA bien assez riche pour garantir à chacun de quoi vivre dignement. C’est pourquoi, la décroissance revendique une réduction drastique du temps de travail, c’est pourquoi elle milite pour une dotation individuelle d’autonomie (revenu garanti) couplée à un revenu maximal autorisé, c’est pourquoi elle prône la gratuité de tout ce qui est indispensable à la vraie vie.

Nous savons que rien ne sera possible sans une mobilisation de TOUTES et de TOUS à la fois dans les lieux de vie et dans les entreprises, car c’est nous qui devons choisir que produire, comment et pour qui.

Je me réjouis de cet accord national car il donne un cadre pour l’ensemble des candidats et des candidates de la décroissance, parce qu’il permet d’avancer vers la lisibilité de notre mouvance. J’avoue comprendre les OC qui refusent le jeu électoral ou feront électoralement d’autres choix. Je demande, en revanche, aux électrices et aux électeurs qui souhaitent voter en faveur de la décroissance, lors des prochaines élections législatives, de soutenir les seuls candidates et candidats dont les propositions rejoignent celles de cet accord national (relocalisation avec création de monnaies locales, réduction du temps de travail, DIA, gratuité des services publics, etc.).

J’appelle les candidates et les candidats Objectrices et Objecteurs de croissance à se référer à cet accord national du MOC et du PPLD même lorsqu’elles/ils ne sont pas membres de ces deux mouvements.

J’appelle aussi les électrices et les électeurs à soutenir les candidats des gauches qui portent le mieux ces revendications. C’est la seule solution pour faire gagner la décroissance, c’est la seule solution pour avancer vers un socialisme de la décroissance, vers un éco-socialisme, vers un socialisme gourmand.

Paul Ariès

Auteur du socialisme gourmand (La découverte, mars 2012)

Rédacteur en chef du journal le sarkophage et les Z’indigné (e )s

23Jan/12Off

AAA : le drame est-il celui qu’on croit ?

Vendredi 13 janvier la France a vu sa note AAA dégradée à AA+. Cette décision est ressentie comme un drame par tous les économistes, politiques et médias de tous bords.
Le réel drame ne serait-il pas ailleurs ? Que signifie cette réaction générale de panique ? Il faut croire que chacun a intégré les règles financières actuelles comme étant naturelles et immuables. Au point de se résigner à subir ses dysfonctionnements et à se soumettre à ses pseudo-solutions, au lieu de remettre en question le système monétaire et financier.
Au premier abord, cette rétrogradation signifie que la solvabilité de la France est jugée à la baisse. En effet, la dette est équivalente aujourd'hui à 80% du PIB, alors qu’elle était de 8% à la fin des années 70. Elle signifie aussi que la France ne pourra emprunter sur les marchés des capitaux qu’à des taux d’intérêt encore plus élevés.
Le drame, c’est que le milieu médiatico-politique ne réinterroge pas l’origine structurelle de cette dette soumise à la machine économique et dont les conséquences sociales, environnementales, et anthropologiques sont dramatiques.

Revenons sur la fonction de la monnaie et son mode de création. La monnaie facilite les échanges de biens et de services, en permettant de les reporter dans le temps, et de multiplier les intervenants. De plus, grâce à l’emprunt auprès de quelqu’un qui a déjà de l’agent, la monnaie permet d’anticiper la production de richesses.
Pour que l’économie fonctionne bien, il est nécessaire d’émettre la quantité de monnaie nécessaire à faire circuler l’ensemble des richesses produites. L’argent n’a pas de valeur en soi, elle n’a de valeur qu’à travers les richesses qu’elle permet de faire circuler. C’est pour cela qu’il ne sert à rien d’émettre trop de monnaie, puisque cette dernière aurait ainsi moins de valeur unitaire (c’est l’inflation).
Selon toute logique, ce serait à la communauté civile, donc à l'Etat, de créer la monnaie en fonction des besoins de circulation de richesses. Or depuis les années 1970, mais surtout depuis le traité de Lisbonne pour L'Europe, les états occidentaux n’ont plus le droit de « créer » leur monnaie, mais doivent « l’emprunter » auprès de banques privées (les banques d’investissement (1)). La condition sous-entendue est que cette monnaie existe déjà, et permet à l'état d'emprunter, tout comme le particulier peut s'adresser à un organisme ayant de l'argent en réserve ; mais ce n'est pas le cas.
En effet, pour répondre à un besoin de création monétaire, les états achètent à des banques privées l’argent qu’elles n’ont pas, et dont elles facturent l’émission à un fort taux d’intérêt. Occultée par le subterfuge d'un vocabulaire qui ne peut s'appliquer qu'à l'économie des ménages, cette scandaleuse arnaque est passée inaperçue pendant 40 ans !

Cette loi n’a pas été adoptée par hasard. Elle ne répond pas à un besoin naturel, elle a une autre fonction. Elle permet à l’oligarchie de s’enrichir par l’intermédiaire de deux leviers. D’abord en s’appropriant l’immense part des richesses produites par le capital et les finances au moyen du jeu des taux d’intérêts. Ensuite en augmentant de manière incohérente l’ensemble de ces richesses. La croissance, c’est impeccable pour s’enrichir scandaleusement sans que le peuple n’ait à redire : c’est qu’il reste toujours quelques miettes pour les plus pauvres. C’est nettement plus facile que de partager.
Cette loi a été adoptée parce que la dette dope fabuleusement le consumérisme. L’endettement des états oblige ces derniers à organiser et structurer l’augmentation du PIB afin d’augmenter leurs recettes fiscales. Sans croissance, pas de taxes. Depuis 40 ans, les pays occidentaux sont peu à peu saturés de biens matériels et vivent avec une croissance artificielle, dont la dette est le moteur. Sans cette dette structurelle – appelée aussi « La Crise » -, la croissance naturelle aurait sûrement été plus équitable et durable, mais aussi plus faible, donc moins facile à répartir inéquitablement sans que cela se voie.
La perte du triple A est présentée de façon opportuniste par les dirigeants comme la nécessité de s'engager vers encore plus de croissance pour pouvoir rembourser (2) ! Il ne s’agit pas de retrouver la croissance pour le bien-vivre des humains, mais pour payer les dettes. L’humain était au service de l’économie pour l'économie. Voilà que maintenant cette économie est au service d'une dette ! Bref, l’humain est au service de la dette... et de ceux qui en profitent.

Mais le système atteint les limites de l’écosystème. Tous les pays sont endettés. L’humanité est endettée. Mais envers qui ? Créer de la dette, c’est aussi s’autoriser à ponctionner les ressources de la terre, sans se soucier de leur épuisement progressif. La crise de la dette, c'est le choc entre la consommation effrénée des énergies fossiles et les limites imposées par la réalité écologique. La création de croissance via des produits financiers ne pourra plus durer encore longtemps sans s’appuyer sur des richesses concrètes. La bulle financière est en train d’imploser. Le pic du pétrole et du reste (3) est atteint, le dérèglement climatique nous accule à la modération. Bon nombre de contemporains réalise que le capitalisme ne tient pas ses promesses de bien-vivre pour tous. La machine à produire et consommer est en train de s’enrayer.
Alors, « ils » ne savent plus où donner de la tête. Le communiqué de l'agence de notation qui accompagne la dégradation de la note de la France dit que notre pays doit poursuivre ses réformes structurelles, et en même temps, qu'il n'y a pas assez de croissance en France. C’est la double imposture de la « rilance », à la fois de la rigueur et de la relance. La politique de l'oxymore au service de l’oligarchie. Le double-bind qui peut tous nous rendre fous si nous n'y prenons pas garde.

C’est en cela que tout ce qui se passe autour des agences de notation est dramatique. Chacun se soumet aux règles d’un jeu qui n’a rien de naturel, au lieu d’en profiter pour questionner à fond les sens de la production, de la consommation et de la monnaie.

Il est donc nécessaire de rendre incontestables ces questionnements. Il est tout aussi important de proposer des pistes de solutions et des outils de transition vers un monde soutenable et serein.
C’est pour cela que des objecteurs de croissance s’associent, sur le plan national et local, aux organisations qui réclament un audit citoyen de la dette et qui organisent des débats publics. La démarche autour de l’audit est un moyen de casser la "doxa" néolibérale qui nous interdit d’interroger le système, "There is no alternative" (4) disait Thatcher. C’est un moyen pour aider le grand public à se saisir du problème. C’est un moyen pour fabriquer des arguments. C’est un moyen pour exiger l’accès aux documents cachés. C’est un moyen pour créer un rapport de forces. Cette démarche autour de l’audit est nécessaire pour démonter la propagande officielle.
Inventons un monde soutenable et équitable. Redonnons à la production sa fonction principale : considérons les biens matériels comme les auxiliaires de notre bien-vivre et non pas comme une fin en soi. Redonnons à l'argent sa fonction originelle qui est de faciliter les échanges, en veillant à ce qu'il ne devienne pas la source de conflits sociaux. Explorons des pistes et des outils facilitant cette transition, telles que la relocalisation, l’agriculture à échelle humaine, la Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (le revenu maximum autorisé, la gratuité de l’usage et le renchérissement du mésusage).

C'est à la démocratie, via ses institutions légitimes, que doit revenir la tâche de créer la quantité de monnaie nécessaire à faire circuler les richesses produites. Déclarons la dette illégitime afin de pouvoir sereinement cesser de produire pour produire. La société de croissance n'est pas la solution. C'est le problème !

 

Parti Pour La Décroissance

14Déc/11Off

Dette publique

Comprendre et pouvoir expliquer la dette publique en quelques minutes, est plus qu'un devoir du Réseau Objection de Croissance, donc au cours des prochains mois plusieurs supports sur la dette publique seront mis en ligne. Notre adhésion au collectif pour un audit citoyen de la dette publique n'y est pas pour rien, ce sera certainement notre prochain cheval de bataille contre les politiciens menteurs, la TV-lobotomie et les Mass-Média-Crétinisant.

 


L'Argent Dette de Paul Grignon (FR intégral) par bankster2008