R.O.C. 06
26Juin/14Off

Les inscriptions à l’AlterTour 2014 sont ouvertes !

Nous avons le plaisir de vous annoncer que la 7ème édition de l’AlterTour se déroulera du 12 juillet au 17 août 2014.

Il passera par la Haute-Loire, le Puy-de-Dome, le Cantal, la Corrèze, la Haute-Vienne, la Creuse, la Dordogne, la Charente, la Vienne, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime.

Le thème de cette année est : “Travailler, Pour Qui ? PourQuoi ?

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 juin 2014 sur le site internet de l’AlterTour :

Accès au parcours
Accès au programme
Accès aux inscriptions

Aider nous à faire connaître l’AlterTour :

• Parlez-en autour de vous.
• Transférez ce message dans vos réseaux.
• Diffusez des affiches et des flyers lors de vos manifestations, dans vos réseaux...

Affiche 2014

Le numéro de juin 2014 de la revue S!lence est consacré aux voyages lents et contiendra le recueil des Alternatives rencontrées cette année.

• Venez pédaler, goûter à l’autogestion, partager une belle tranche de vie collective dans la simplicité volontaire !
• L’AlterTour est un relais solidaire ouvert à tous sans exigence de performance ou de durée (inscription à la journée).

8Avr/13Off

Journée nationale d’action contre l’austérité + journée nationale « séme ta zad »

JOURNEE NATIONALE D'ACTION CONTRE L'AUSTERITE + JOURNEE NATIONALE "SEME TA ZAD"

SAMEDI 13 AVRIL

- le collectif contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes et tous les Grands Projets Inutiles Imposés

- Démocratie Réelle
- le Droit Au Logement 06
vous invite à une journée d'action

à l'occasion de la

JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE L'AUSTÉRITÉ

JOURNÉE NATIONALE "SÈME TA ZAD"

12h30 PLACE MASSENA
Repas de Rue partagé / Animations / Baticauda etc...
15H MANIF DE MISE EN CULTURE DES TERRES
Transport organisé
Venez pioches, râteaux, fourches, graines et semis en main !
votre bonne humeur, de quoi camper, faire de la musique etc...

Pourquoi une journée d'action ?

 Seme ta ZAD : Appel à occupations agricoles à l'appel de la ZAD de Notre-Dame-Des-Landes

Après plus de 40 ans de combat contre l'aéroport et plus de 3 ans d'occupation sur le terrain, nous paysan.e.s en lutte, habitant.e.s qui résistent, compagnon.e.s venu.e.s de toute la planète...

avons préservé les terres de la ZAD du saccage aveugle et de l'urbanisation stérile. Plusieurs générations de paysan.e.s ont façonné le bocage et l'histoire autour de Notre Dame des Landes. A travers les combats syndicaux des travailleurs et travailleuses paysan.e.s, jusqu'à la bataille contre l'aéroport, l'esprit de résistance s'est transmis dans cette région. Pourtant sous la pression de l'état, certain.e.s habitant.e.s et exploitant.e.s agricoles ont été contraint.e.s de céder leurs terres à Vinci.

Actuellement 250 Ha sont libres. Ensemble nous garderons ces terres et nous continuerons à les cultiver collectivement ! Nous sommes déjà nombreu.x.ses à nous organiser sous diverses formes collectives, mais il reste de la place pour d'autres projets. Nous invitons les paysan.e.s sans terre de tous horizons à nous rejoindre sur la ZAD. Pour que les cultures puissent commencer au printemps, nous vous proposons de réfléchir dès maintenant à ces installations de long terme. En respectant cette terre d'accueil venez vous installer avec vos envies, vos outils et votre «cabane de jardin», c'est réellement un des meilleurs moyens de lutter.

Sur la plaine du var et dans tout le département....

Nous luttons ici contre les grands projets nuisibles comme le bétonnage de 10 000 hectares de terres au profit du privé sur la plaine du var qui exproprie des personnes âgées pour la plupart pour une poignée de figues, mais plus largement contre le pillage de la Terre et la privatisation du vivant. Par nos modes de vie et nos actions, nous sommes aussi concrètement en lutte contre les pratiques de l'agriculture productiviste sous perfusion européenne, qui gave les animaux et les humains : d'ogm, d'engrais, de pesticides, de produits chimiques...

Nous luttons contre la contamination des sols, des eaux, du monde vivant, de l'atmosphère, contre le bouleversement climatique... contre la destruction de l'agriculture vivrière partout dans le monde, qui fragilise les sociétés humaines et entraîne des famines, contre les lobbys agro-alimentaires qui contraignent les agricultrices et agriculteurs à l'endettement, à la production

normalisée, à la course au rendement et l'ensemble de l'humanité à une insensée dépendance au pétrole pour se nourrir.

La résistance au cataclysme capitaliste passe par l'indépendance

alimentaire locale. Nous sommes nombreu.x-ses à défendre cette terre pour qu'elle ne soit pas dévastée et nous continuerons à la défendre pour qu'elle ne redevienne pas un produit marchand pollué. Nous voulons que l'eau, la terre, se loger, se nourrir sainement, soient accessibles et gratuits

pour toutes et tous. Nous avons donc répondu à l'appel à créer des agri-collectifs autonomes et solidaires sur la ZAD, et vous demandons de vous joindre à nous pour que nous développions ensemble, progressivement, notre autonomie alimentaire et notre diversité culturelle.

C'est la multitude des cultures, des expériences de vie et de lutte qui font la richesse de la ZAD. Montrons aux parasites politiques que la croissance fertile est ici. Pour que cette énergie vitale s'épanouisse, nous

continuerons à nous enraciner ici et à polliniser le reste de la Terre.

Le 13 Avril 2013, en relation avec la journée mondiale des luttes paysannes, nous appelons toutes les personnes qui soutiennent notre mouvement à participer à une grande manifestation de mise en culture des terres de la ZAD

Une lutte contre les terres et contre l'esbrouffe politicienne qui nous qualifie de fainéants anti-tout !

Le Droit au Logement 06 a souhaité s'associer à cette initiative car des personnes sont actuellement expulsées de leur logement à la fin de la trêve hivernale. Ce alors que Mr Estrosi clame qu'il veut construire des logements dans la plaine du var car il n'y en a pas assez. Comment se fait-il alors que l'INSEE ait recensé près de 30 000 logements vides à l'année sur l'ex-périmètre de Nice Côte d'Azur ? que le parc HLM soit dans un état catastrophique alors que les finances de Côte d'Azur Habitat, la Société d'Economie Mixte présidée par Mme Estrosi-Sassone, se portent bien ? des logements vides, des personnes expulsées alors qu'il existe une loi de réquisition applicable et que la ville peut préempter ou accompagner des DALO .... mais sinon bétonner les terres fertiles c'est pour faire du social .....

Nos combats et revendications sont complémentaires car ce n'est pas en expropriant des populations entières, les privant de leur ressource en eau et en alimentation, endettant la ville et la métropole de manière illégale et irraisonnée qu'on peut se prétendre maire de l'écologie et du social !

Nous pourrions très bien aussi parler d'économie ! Mr Estrosi se targue de vouloir développer un pôle économique sur la plaine du var. Ce alors que les bureaux de l'Arénas sont à moitié vides, que les petits commerçants nécessaires à la vie des quartiers ferment tous les jours, que l'agriculture source d'économie non-délocalisable est massacrée, que les éco-industrie de carros ont été lâchement abandonnées, que les emplois de ces projets de bétonnage sont des emplois sous-traités, sous-payés et pas des emplois locaux (polonais et portugais sous contrat allemand). Rappelons qu'il y a eu trois morts et cinquantes blessés graves sur le grand stade, c'est sur c'est de l'économie durable pour Nice !

Démocratie Réelle : nous ne paierons plus leur crise journée internationale d'action

Le 13 avril doit être le début de la (R)évolution en France. Notre tâche est difficile ,mais nous devons le faire, nous devons nous révolter contre ce système politique corrompu, dans lequel toute la caste politique actuelle (de droite ou de gauche) travaille pour les grandes entreprises et les banques, mais pas pour le peuple ! Dans tout les pays du monde les gens se lèvent contre ce système. Et nous ? Qu'attendons nous ? ►► 2013 ►►► SOUFFLONS SUR LES BRAISES

Il doit y avoir un pouvoir de la rue, un pouvoir du peuple. Le changement ne viendra pas seulement de la rue, mais aussi de soi-même.
Comment ? En changeant ses habitudes de vie : " Soyons le changement que l'on veut voir "
C'est donc avant tout une démarche personnelle.
Par exemple : Achetez vos légumes chez un agriculteur du coin et non dans les grands supermarchés ou autre. Prenez les informations sur internet et n'écoutez plus les médias qui vous manipulent à longueur de journée !

Quant au système économique, celui-ci privilégie les profits des actionnaires des grandes entreprises, plutôt que la vie quotidienne des citoyens de notre pays, de notre monde.
Nous devons changer cela, faire disparaître les inégalités sociales, économiques.
Nous sommes le changement, le vrai.
Mobilisez-vous le 13 avril, pour le commencement de la (R)évolution.

12Nov/12Off

Collectif de citoyens des Alpes-Maritimes exprimant leur solidarité avec les opposants à l’aéroport de Notre-Dame Des Landes et les habitants de la « Zone A Défendre »

Contre tous les Grands Projets Inutiles & Imposés

Collectif de citoyens des Alpes-Maritimes exprimant leur solidarité avec les opposants à l'aéroport de Notre-Dame Des Landes et les habitants de la "Zone A Défendre"

DU BETON EN PLUS, DES BONS LEGUMES EN MOINS !
Solidarité avec les militants contre l’aéroport de Notre Dame Des Landes et tous les Grands Projets Inutiles

C'est le projet de Vinci (les péages, les parkings payants :c'est eux..) Avec la complicite du gouvernement !
Près de Nantes, ils veulent construire un 2ème aéroport sur 2000 hectares.
Résultat : destructions illégales de maisons, matraquage des habitants qui osent résister, ravages de kilomètres de terres fertiles, maraîchers au chômage.
Tout cela grâce à l'argent du contribuable !
Des gens sans scrupule bafouent les droits de l'homme, au nom de quoi...?
INFORMEZ VOUS !

Site de la ZAD :
http://zad.nadir.org/

http://www.facebook.com/groups/nddl06/

 

 

Vinci est aussi dans votre ville à vos frais : parkings, peages, grand stade etc... Assorti du bétonnage de 10 000 hectares sur la plaine du var (...)
(l'une des terres les plus fertiles d'Europe)

6Nov/12Off

Lancement du comité de militants 06 en soutien à NDDL

DU BETON EN PLUS, DES BONS LEGUMES EN MOINS !
Solidarité avec les militants contre l’aéroport de Notre Dame Des Landes et tous les Grands Projets Inutiles

C'est le projet de Vinci (les péages, les parkings payants :c'est eux..) Avec la complicite du gouvernement !
Près de Nantes, ils veulent construire un 2ème aéroport sur 2000 hectares.
Résultat : destructions illégales de maisons, matraquage des habitants qui osent résister, ravages de kilomètres de terres fertiles, maraîchers au chômage.
Tout cela grâce à l'argent du contribuable !
Des gens sans scrupule bafouent les droits de l'homme, au nom de quoi...?
INFORMEZ VOUS !
www.zad.nadir.org

Vinci est aussi dans votre ville à vos frais : parkings, peages, grand stade etc... Assorti du bétonnage de 10 000 hectares sur la plaine du var (...)
(l'une des terres les plus fertiles d'Europe)
Seule solution : RÉAGIR
Comment : en étant plus nombreux à y croire
Aujourd'hui moi, demain toi...?
Pour se rencontrer, s'informer et s'activer RDV :
SAMEDI 10 NOVEMBRE à 18h00

à la boutique associative la FALABRAC FABRIK

3 rue Benoît Bunico, vieux Nice
Arret du tram "cathedrale vieille ville" puis descendre la rue centrale, prendre la premiere a gauche (rue du collet) puis la premiere a droite (rue benoit bunico).

contact : 0650dix7981

*images sur youtube : notre dame des Landes

26Oct/12Off

The Airfood Project !!! Aide Alimentaire Européenne.


DITES OUI À LA RECONDUCTION DE L'AIDE ALIMENTAIRE EUROPÉENNE.
REJOIGNEZ LE MOUVEMENT ET DEVENEZ UN AIR FOODER !

SAY YES TO THE EUROPEAN FOOD AID.
JOIN THE MOVEMENT AND BECOME AN AIR FOODER!

www.theairfoodproject.com

16Oct/12Off

Journée Mondiale du Refus de la Misère – Mercredi 17 Octobre

Les objectrices-teurs de croissance ont conscience que la mairie de Nice à quelques intérêts à laisser les logements vacants, n'étant pas les représentants des SANS voix, droit, ou logement. Entre grosses purges du domaine public (publique pour que son ex mari comprenne) et les destructions de logements dans les quartiers populaires. Le domaine public est revendu aux enchères pour des sommes ridicules sur le marché immobilier des notaires depuis quelques années, des annonces régulières mettent en vente des propriétés de la mairie (notamment d'anciens logements vacant de fonctionnaire dans des résidences en dehors des quartiers populaires). En même temps les quartiers populaires (principalement Ariane et Moulins) se voient détruites sous les babines des riches promoteurs immobiliers.

Madame Estrosi-Sassone nous dit qu'elle respecte le droit à la propriété, et se refuse au droit de réquisition. Nous lui demandons si elle respecte aussi la vie des niçoisEs, car le logement fait parti des besoins fondamentaux pour pouvoir dormir, se reposer, éliminer, maintenir sa température corporelle dans la limite de la normale. Nous rappellerons une phrase de Proudhon : « J’en ferai sortir la preuve irréfragable que la propriété, quand elle serait juste et possible, aurait pour condition nécessaire l’égalité. » et que lorsque celle-ci n'est ni juste, ni possible, et non conditionnée par l'égalité alors  « La propriété, c’est le vol »!

Le ROC06 soutient les sans logement, les précaires du logement et leurs défenseurs dont notamment le DAL06.

A l'occasion de la journée mondiale du refus de la misère le DAL06 se mobilise afin de popularisé la lutte du droit au logement dans le département afin de remédier à ces problèmes, nous comptons sur la présence et l'engagement de chacun.

Rendez vous le mercredi 17 Octobre, à partir de 10h - place du palais de justice

 A l'approche de la trêve hivernale, les expulsions locatives se succèdent sans oublier les expulsions de squats qui se déroulent toute l'année.
Des milliers de logements, HLM ou privés, sont vides dans le 06 (près de 3000 logements vides dans rien que dans le parc HLM d'après la préfecture.) , nos actions ont notamment pour but la réquisitions des logements vides (HLM ou non) afin de lancer cette dynamique qui manque cruellement dans ce département et plus particulièrement dans la ville de Nice.

Comité Droit Au Logement 06

 

Permanences collectives le samedi de 10h à 12h 53, rue Clément Roassal . 06000 Nice mail :  DAL06@droitaulogement.org

 

12Sep/12Off

On exige un référendum au pacte budgétaire européen!!!

Le TSCG des Merkel + Sarkozy + Hollande ou Pacte budgétaire européen expliqué en quelques minutes.

27Août/12Off

Au camping de la bidouille à Péone

Le 24 août 2012 de Ophelia Noor sur http://owni.fr

Transposez les énergies créatives des bidouilleurs urbains au milieu des montagnes à 1600 mètres d'altitude. Sans eau ni électricité. Laissez mijotez. Hackerspaces et fab labs sont venus planter leurs tentes au festival A Pado Loup pour tester et questionner la pertinence des technologies numériques face aux contraintes naturelles. Et rencontrer d'autres milieux alternatifs DIY, artistiques et écolo.

L’arrivée se fait par un chemin arpenté et caillouteux, sous un soleil de plomb du 15 août, entouré de montagnes, de pins, de mélèzes et prairies en manque d’eau. Dans un virage, une petite pancarte de bois annonce en rouge : “A Pado Loup”. Le potager accueille le visiteur, puis le garage, et la bâtisse principale. Tout est en bois. Construit avec des matériaux locaux en mode DIY.

L’hôte du festival, Bilou, la cinquantaine énergique est entouré d’une ribambelle d’enfants, cousins, frères, soeurs et amis venus participer et prêter main forte sur l’organisation du festival. Nourriture végétarienne, toilettes sèches, douches solaires, récolte d’eau de pluie, compost, utilisation de panneaux solaires et recyclage des déchets feront partie du quotidien des citadins venus se déconnecter.

Deux ans après les rencontres numériques Estives | Digital Peak, à Péone, hébérgées par Jean-Noël Montagné, fondateur d’Art Sensitif, les équipes du TMP/LAB, TETALAB, USINETTE et des volontaires relancent l’aventure : déplacer les énergies créatives du hackerspace en milieu rural et isolé. Le festival A Pado Loup se tenait du 12 au 22 août à quelques lieues du précédent, près de Beuil dans les Alpes Maritimes, au coeur du parc naturel du Mercantour. Une deuxième édition plus détendue que la précédente, sans la dimension internationale ni l’habituel enchaînement de conférences techniques propres aux rassemblements de hackers, mais avec les mêmes contraintes et objectifs. Loin d’être une expérimentation utopique, les communautés numériques de hackers et autres bidouilleurs sont bien conscientes des enjeux liés aux crises globales : écologique, sociale, politique et énergétique. Le rapprochement avec d’autres milieux alternatifs tournés vers ces mêmes problématiques fait son chemin. En juillet dernier se tenait la deuxième édition du festival Electronic Pastorale en région Centre. Deux ans plus tôt à Péone, Philippe Langlois, fondateur du hackerspace TMP/LAB, posait déjà la question du devenir des hacklabs face à la révolution verte et développait à nouveau cette idée en juin dernier dans une conférence sur les hackerlands donnée au Toulouse Hacker Space Factory (THSF).1
L’innovation dans la contrainte

Les bidouilleurs se retrouvent sous une petite serre aménagée en hacklab pour la durée du festival. Équipée de deux panneaux solaires reliés à une batterie de voiture pour faire fonctionner l’électronique, son équilibre est précaire. Mickaël et Alex du Tetalab, le hackerspace toulousain, ont pris en charge la gestion de l’alimentation électrique et de la connexion WiFi. Le petit hacklab doit rester autonome comme la maison principale.

Le WiFi libre dans les actes

Et si l'accès à l'internet, en mode sans fil, était un "bien commun" librement partagé par tous ? C'est ce que proposent ...

Le challenge ? Ne pas dépasser les 70 watts et garder de l’électricité pour la soirée. EDF ne vient pas jusqu’à Pado Loup, encore moins les fournisseurs d’accès à Internet. Le lieu est en “zone blanche”, ces régions difficiles d’accès et non desservies par les opérateurs nationaux par manque de rentabilité.

Pour assurer une connexion au réseau, une antenne WiFi sur le toit de la maison est reliée à celle d’un voisin quelques kilomètres plus loin. Le relai est ensuite assuré localement par le TETALAB de la maison à la serre des geeks.

Mickael vérifie toutes les heures les installations, tourne les panneaux solaires, et répare les pièces qui ne manquent pas de claquer fréquemment depuis quelques jours. Pendant ce temps, les fers à souder s’échauffent et on bidouille des postes radio FM, pour écouter l’émission quotidienne de 18 heures, point d’orgue de chaque journée. Chacun peut participer, annoncer ou proposer des activités pour la soirée et le lendemain, raconter ses expérimentations en cours. En lieu et place des conférences programmées des Estives, les discussions sont lancés sur la radio du campement.

Fabrication d'une éolienne avec Bilou, le maître des lieux et hôte du festival hack & DIY. - (cc) Ophelia Noor

Chaque jour, une partie du campement passe son temps à trouver des solutions pour améliorer des systèmes déjà en place, produire plus d’énergie avec la construction d’une éolienne, ou en dépenser moins en prenant en compte les atouts du terrain, avec par exemple la construction d’un four solaire. Les contraintes stimulent la créativité et l’expérimentation pour répondre aux besoins de l’homo numericus. Des ateliers sont proposés dans plusieurs domaines, électronique, écologie expérimentale, radio, live coding ou photographie argentique.
Les bactéries, libres et têtues

Sous un arbre avec balançoire, tout au fond de la prairie de Pado Loup, est installée la FFF, la Free Fermentology Foundation, clin d’oeil appuyé à la Free Software Foundation de Richard Stallman. Le hobby de deux chercheurs, Emmanuel Ferrand, maître de conférence en Mathématiques à Paris VII, et Adrienne Ressayre, chargée de recherche en biologie évolutive à l’INRA.

Sur des petits étals de bois, des bocaux où fermentent du kombucha, un thé chinois pétillant réputé pour ses bactéries digestives, des graines de kefir dans du lait ou dans de l’eau mélangée à du sucre et des figues sèches. Et enfin, une potée de riz en fermentation qui servira à fabriquer le makgeolli, un alcool de riz coréen proche de la bière.

(1) Atelier fermentation avec Emmanuel Ferrand et Adrienne Ressayre. (2) Fermentation du riz pour la préparation du magkeolli, (3) morceau de kombucha, (4) dans les pots, kéfir de fruit, de lait, kombucha. Aout 2012 au festival A Pado Loup, Alpes-Maritimes - (cc) Ophelia Noor

Les enjeux, selon Emmanuel Ferrand, sont similaires à ceux du logiciel libre sur la privatisation du vivant :

Les techniques de fermentation ont évolué au cours du temps, elles sont aujourd’hui accaparées par des entreprises qui veulent breveter ces produits déjà existants. La société moderne tend à normaliser les nourritures, et pour des raisons de santé publique en partie justifiées on impose des règles strictes de fabrication, on normalise les pratiques. Avec la FFF nous essayons de faire l’inventaire de ces techniques de fermentations et de préserver celles qui sont plus ou moins borderline ou en voie de disparition – parce que confrontées à des produits commerciaux normés – et de les reproduire.

Tous les matins à 11h, une petite foule se rassemble sous l’arbre à l’écoute des deux chercheurs. On prend le pouls des bactéries, le fromage de kefir, la bière de riz… Après l’atelier fermentation, la conversation dérive chaque fois sur des sujets connexes avec une confrontation stimulante entre Emmanuel le mathématicien, et Adrienne la biologiste : le génome, la pensée réductionniste, les OGM, les mathématiques, la physique, le cancer, les bactéries, le brevetage du vivant.

Des connaissances et des savoirs-faire précieux et ancestraux qui font partie de nos biens communs : “En plus de l’inventaire, nous reproduisons ces techniques ancestrales. Nous partageons nos expérimentations avec d’autres personnes sur le réseaux ou en atelier, comme aujourd’hui à Pado Loup, avec le magkeolli, le kéfir et le kombucha.”
L’écodesign militant

Chacun participe au bon fonctionnement du camp et les tâches ne manquent pas entre la préparation d’un des trois repas, couper du bois pour le feu, ou aller chercher de l’eau potable à la fontaine, deux kilomètres plus bas. Les déchets sont systématiquement recyclés et les restes des repas végétariens sont jetés dans une poubelle spéciale dédiée au compost. Toujours dans le même souci d’utiliser au maximum les ressources naturelles du lieu, Christophe André, ingénieur et designer, proposait deux ateliers d’ecodesign : la construction d’un four solaire et d’une petite maison, sur le principe de l’architecture bioclimatique.

Le jour où on lui a demandé de fabriquer un objet à duré de vie limité, Christophe André a abandonné sa carrière d’ingénieur. Confronté à la tyrannie de l’obsolescence programmée dans les modes de production industriels, il se lance dans des études de design et apprend pendant plusieurs années à fabriquer lui même tous ses objets du quotidien au lieu de les acheter. Il fonde l’association Entropie en 2008. L’idée, proposer un design d’objet sous licence libre à des entreprises, des particuliers ou des collectivités et de rédiger des notices, également sous licence libre, pour diffuser ces savoirs et surtout les fabriquer.

Le four solaire réalisé lors de l'atelier d'ecodesign avec Christophe André, fondateur de l'association Entropie - (cc) Ophelia Noor

La construction du four solaire a nécessité quatre heures de bricolage à une dizaine de participants2. Le four suit le mouvement du soleil, tel un tournesol, grâce à une cellule photovoltaïque coupée en deux par une planche. Sur le principe du cadran solaire, lorsque qu’une partie s’assombrit, un petit moteur, sous une plaque tournante fait tourner le four dans la même direction que le soleil. Un gâteau aux pommes a mis plus de quatre heures à cuire.

Après le repas, lorsque la nuit sans lune recouvre A Pado Loup, un grand feu est allumé. La dizaine d’enfants et les adultes s’y retrouvent pour des jeux, des concerts improvisés. D’autres lancent une projection sonore avec de la musique expérimentale pendant que l’équipe du Graffiti Research Lab part à l’assaut des prairies du Mercantour pour des session de lightpainting3.

La vie la nuit : dans la yourte, le développement photo argentique, les expériences de musique expérimentale, convivialité autour du feu, et atelier lightpainting avec le Graffiti Research Lab. - (cc) Ophelia Noor

De cette seconde expérience, Ursula Gastfall, membre du TMP/LAB, préfère ne pas y penser en termes de pérennisation : “Entre les Estives et APadoLoup, deux ans sont passés. Étant accueillis par des particuliers, nous préférons ne pas faire de plan et pourquoi pas, profiter d’un lieu encore différent la prochaine fois.” L’esprit du hacking, libre et nomade continue de se disséminer dans la nature.

 

 

17Août/12Off

Journée internationale de solidarité avec les Pussy Riot le 17 août

Vendredi 17 Août 2012

Une journée internationale de solidarité avec les Pussy Riot a été organisée pour le 17 août.

A Paris, le rassemblement se tiendra donc :

Le vendredi 17 août à 12h30 place Stravinsky (Paris 4ème arrondissement, à côté du centre Pompidou).

Pour rappel, les Pussy Riot sont des militantes féministes punk qui sont actuellement emprisonnées et poursuivies par Poutine et l'Episcopat pour avoir chanté une prière anti-Poutine (de moins d'une minute) dans la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou. Le chef d'accusation est: "vandalisme aggravé, incitation à la haine religieuse et sabotage des valeurs et du fondement spirituel du pays». Elles encourent jusqu'à 7 ans de prison et sont déjà victimes de mauvais traitements.

Le but de leur action avait pour but de démontrer les liens entre l'Etat et l'Eglise en Russie, le texte de la chanson, intitulée « Vierge Marie, deviens féministe, délivre-nous de Poutine! », mentionnant la corruption de l'Eglise, ainsi que l'interdiction des Gay Prides en Russie.

Il est donc important d'être présent-e-s et visibles vendredi pour dénoncer la répression du mouvement féministe en particulier et la liberté d'expression en général, mais aussi tout simplement pour soutenir des militantes qui vont payer le prix fort pour leur engagement féministe et révolutionnaire.

 

En guise de soutien au Pussy Riot, une activiste ukrainienne de Femen a tronçonné une croix orthodoxe en plein centre de Kiev (AFP/Genya SAVILOV).

Procès en direct : http://reuters.livestation.com/demo

Peaches en soutient avec les Pussy Riot

Pétition : http://www.change.org/petitions/free-pussy-riot#

10Août/12Off

Une civilisation sans Coca Cola est possible : la boisson emblématique de l’impérialisme exclue de Bolivie à compter du 21 décembre 2012 !

Nous nous souvenons de la STN coca cola qui epuiser l'eau en Inde lors d'une secheresse extrème. Les indiens ne comprenez pas qu'il n'avait plus d'eau pendant que cocacola continué a pomper de l'eau pour la production de sa boisson. Et en Bolivie le miracle.

Le ministre bolivien des affaires étrangères, David Choquehuanca, l’a rendu public le 13 juillet en présence du président Evo Morales. Le Coca Cola cessera d’être commercialisé en Bolivie à compter du 21 décembre 2012.

La date n’a pas été choisie au hasard. Ce solstice d’été (dans l’hémisphère sud) doit marquer, selon le calendrier traditionnel maya, la fin d’une civilisation et le début d’une autre.

A cette occasion, le président et le gouvernement boliviens ont prévu, à travers plusieurs manifestations, de marquer la fin de l’égoïsme, de la division, du capitalisme et le début de la « civilisation de la vie ».

La boisson capitaliste par excellence, le Coca cola, sera symboliquement abandonnée lors d’une grande fête en l’honneur de la « Mocochinche », boisson locale à base de pêche.

Au-delà de la symbolique politique purement bolivienne, cette décision a des fondements qui concernent tous les peuples du monde. Le distributeur de la multinationale n’a pas réussi à obtenir le renouvellement de sa licence pour des raisons objectives.

Les études se suivent démontrant les problèmes de santé publique que cause la consommation des boissons sucrées industrielles. En France, une taxe spéciale a été édictée au nom de ce fait.

La multinationale Coca-Cola, de même que ses concurrents, se conduit comme un prédateur économique en Bolivie comme ailleurs. La décision du gouvernement bolivien suit plusieurs avertissements restés sans suite. Depuis des années, Coca-Cola et son relais en Bolivie s’accaparent la production nationale de sucre pour revendre au prix cher leurs bouteilles et canettes grâce à leur position dominante sur les réseaux de distribution et à la publicité envahissante que l’on connaît. Les subventions sur le sucre ont d’autres objectifs que de nourrir les profits de Coca-Cola.

Il y a quelques années en France, un profond mouvement montait contre l’invasion de Mac-Donald.

Poursuivons, avec l’aide des initiatives de nos amis boliviens, l’offensive contre Mac-Do, Coca-Cola, etc. à la fois multinationales capitalistes et véhicules idéologiques de l’impérialisme US/UE.

Le 21 décembre 2012, nous trinquerons à la Mocochinche !