R.O.C. 06
30Mar/12Off

Sortir de la bio industrielle : une urgence sociale ! [Philippe Baqué]

À paraître le 18/05/2012

La Bio, entre business et projet de société
Sous la direction de Philippe Baqué

Ce livre collectif est l’aboutissement du travail de journalistes, sociologues, agronomes et paysans. Certains ont mené des enquêtes de terrain en Amérique, en Afrique, au Proche-Orient et en Europe, d’autres se sont inspirés de leurs propres expériences. Ils nourrissent la critique du « bio-business » mais montrent surtout comment des paysans mettent en pratique les principes fondamentaux de l’agriculture bio et proposent des alternatives à un modèle de société dominant et destructeur.

« Des paysans qui vendent leurs produits bio, avec une réflexion sur un prix juste, sur des marchés de plein vent ou au sein d’Amap. De l’autre côté, une enseigne de la grande distribution qui propose des produits bio importés de l’autre bout du monde, au bilan carbone catastrophique, cultivés par des ouvriers sous-payés et revendus entre cinq et dix fois leurs prix d’achat.
Plutôt qu’une démarche globale, indissociablement écologique, sociale et politique, peut-on réduire la bio à une distribution d’aliments sans pesticides pour consommateurs soucieux de leur santé ? La bio peut-elle se mettre au service du “bien-être” d’une partie de la population sans ébranler les fondements d’une société fondée sur le “mal-avoir” ? »

 

Avec : Philippe Baqué, auteur du dossier « Sortir de la bio industrielle : une urgence sociale ! » de la revue Silence ; Patrick Hermann, paysan-journaliste et Michel Besson, directeur de l’association Minga (Agir ensemble pour une économie équitable).

http://www.alterravia.com/cariboost_files/Articles_20Silence_20Novembre_202010.pdf 

http://www.monde-diplomatique.fr/2011/02/BAQUE/20129 

Appel de l'association Alterravia, pour la réalisation d'un livre collectif : "De la bio alternatives aux dérives du "bio"-business, quel sens donner à la bio ?"

30Mar/12Off

Le socialisme gourmand , Le bien vivre, un nouveau projet politique [Paul Ariès]

Pour Paul Ariès, la gauche est responsable de ses impasses. Elle a choisi de sacrifier les bourses du travail, le mouvement coopératif ; elle n’a pas voulu mener la lutte des classes dans le domaine des modes de vie ; elle a choisi d’intégrer les milieux populaires dans la nouvelle économie matérielle et psychique du capitalisme. Elle n’a rien compris à l’antiproductivisme et aux conséquences des luttes écologiques.

L’auteur propose de multiplier les expérimentations individuelles, collectives, institutionnelles, de réinventer un syndicalisme à bases multiples, un socialisme municipal, une économie solidaire et sociale. Il en appelle à une gauche maquisarde, rebelle, buissonnière qui sache faire école, pour investir les marges mais aussi d’ouvrir des zones extérieures au-dedans du système. Il en appelle à favoriser les dynamiques de décrochage, les actes de « désadhésion ».

29Mar/12Off

En finir avec le nucléaire : pourquoi et comment [Bernard Laponche, Benjamin Dessus]

Ce livre démontre la nécessité et la possibilité d’en finir avec le nucléaire.

Il commence par réfuter les arguments spécieux de ses partisans sur l’indépendance énergétique prétendue ; sur la sûreté et la sécurité, qui seraient un privilège unique de la technologie nucléaire française ; sur le coût du kWh nucléaire, largement sous-évalué ; sur les marchés étrangers juteux, fortement surestimés ; sur le contrôle grâce au nucléaire des émissions de gaz à effet de serre, marginal ; sur la question des déchets, nullement réglée. Il expose les raisons pour lesquelles il faut en sortir : le risque inacceptable d’un accident majeur dont les conséquences catastrophiques sont révélées par Tchernobyl et Fukushima ; la production de déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des siècles et des millénaires ; l’utilisation et la diffusion de techniques permettant la prolifération des armes nucléaires. Il replace ensuite la sortie du nucléaire dans le cadre d’une transition énergétioque que les inégalités de la consommation mondiale et les problèmes écologiques globaux rendent indispensable.

Alors que la situation singulière de notre pays nous mène à l’isolement et à l’impasse, les auteurs proposent un scénario raisonné de sortie du nucléaire, fondé sur un autre mode de consommation et de production de l’électricité, et discutent les conditions politiques et sociales de la transition.

 

 

Sur Terre à terre par Ruth Stégassy (France Culture)

Avec : Bernard Laponche, consultant international dans le domaine de l'énergie et Benjamin Dessus, président de Global Chance, association d'experts indépendants dans le domaine de l'environnement et de l'énergie, coauteurs de « En finir avec le nucléaire : pourquoi et comment » (Le Seuil, 2011).

 

 

 

 

27Mar/12Off

FRALIB AUX FRALIBIENNES ET FRALIBIENS

Le ROC06 soutient les Fralibiennes et Fralibiens en lutte depuis 541 jours,  et appelle tous les OC à soutenir leurs actions.

541 jours de lutte pour défendre leur emploi et imposer le maintien de l’activité de production et de conditionnement de thé et d’infusions sur leur site de Gémenos (13).
541 jours de lutte pour imposer à Unilever qu’il s’engage dans la mise en oeuvre de la solution alternative portée par les salariés et leurs syndicats CGT et CGC qui permet de sauvegarder l’emploi et l’activité industrielle.
Après l’annulation par les tribunaux de deux procédures d’information-consultation sur son projet de fermeture du site de Gémenos et la suppression de 182 emplois, le groupe Unilever, et sa société Fralib, en a initié une troisième fin janvier 2012. Une troisième procédure dont les motifs économiques sont tout aussi injustifiés qu’en septembre 2011 à l’annonce du projet d’Unilever, dont le PSE est tout aussi inacceptable que les 2 premiers, avec des propositions de reclassement dans des sites qui subissent eux aussi des restructurations, une cannibalisation des projets de revitalisation déjà existants, avec un budget ne représentant que 0,00016 % des bénéfices du groupe…, bref un groupe qui a engrangé plus de 9 milliards d’€ de profits en 2010 et 2011 et qui persiste dans son mépris des salariés, de la population et du pays.
Les salariés et leurs organisations syndicales ont pris des initiatives multiples et diverses ces dernières semaines telles que le colloque du 2 février 2012 à l’Assemblée nationale suite à l’arrêt rendu par la Cour d’appel d’Aix en Provence le 17 novembre 2011, le rassemblement de lutte du 24 février 2012 à la Bourse du Travail de Paris avec la présence de tous les candidats de gauche à la Présidentielle, la présence des Fralib dans le carré de tête de la manifestation du Front de Gauche le 18 mars 2012 à Paris accompagnés de leur Eléphant, symbole de la marque de leurs produits.
Le soutien sans failles que génère cette lutte parmi les salariés d’autres régions et secteurs industriels et plus largement auprès de la population démontre la dimension emblématique de ce conflit, ouvrant des perspectives pour les luttes sur le maintien des emplois et de l’activité industrielle face à une transnationale, porteur d’avancées en termes de véritables droits pour les salariés et leurs organisations syndicales leur permettant de combattre la stratégie de casse de notre industrie nationale en général.
LES FRALIB ONT PLUS QUE JAMAIS BESOIN DE NOTRE SOUTIEN
L’enjeu est plus que jamais d’imposer à Unilever l’examen et la mise en oeuvre de la solution alternative portée par les salariés de Fralib pour le maintien et le développement de l’activité industrielle de thé et d’infusions et de l’emploi sur le site de Gémenos. Unilever doit assumer ses responsabilités. Il en a les moyens.

Mail : cgt.elephantvivra@orange.fr – www.cgt-fralibvivra.fr


fralib 500 jours de lutte par PlusbelleslesLUTTES

23Mar/12Off

Objecteur de croissance et amoureux du bien vivre [Paul Ariès]

Le Bien Vivre, c’est le refus du mythe de la croissance mais aussi celui du développementalisme, c’est-à-dire cette idée que quelque chose pourrait croître sans limites. Le Buen vivir c’est donc une incitation à penser le symbolique et l’institutionnel mais aussi à guérir des blessures de notre sensibilité. Le Bien Vivre c’est le retour des partageux puisque la grande question posée est celle du partage d’un autre gâteau car l’actuel est indigeste. Ces grandes questions sont celles habituelles des gauches radicales : que produit-on ? Comment ? Et pour satisfaire quels besoins sociaux ? Notre décroissance sélective et équitable sous-entend donc que des choses doivent croître et d’autres décroître, que des millions de personnes en France manquent de l’essentiel, qu’il s’agit dans ce contexte d’opter pour une option préférentielle pour les pauvres, mais que nous devons privilégier la sphère non-marchande au détriment de la sphère marchande, changer notre hiérarchie des revendications, plutôt la lutte pour la déséconomisation (revenu garanti versé au maximum sous une forme démonétérisée) plutôt que de lutter pour augmenter le pouvoir d’achat. (ce qui entretient le système et contribue à casser les cultures populaires). Oui, comme le dit Miguel Benasayag nous ne pourrons peut être pas changer ce monde, mais rien ne nous interdit de tenter d’en construire un autre.

21Mar/12Off

Projection/Débat : Simplicité volontaire et décroissance (réflexions)

Le Réseau Objection de Croissance des Alpes-Maritimes vous invite à assister à la projection du film

« Simplicité volontaire et décroissance 1 » de Jean-Claude Decourt
http://www.utopimages.org/spip.php?article1

Durée 60 min.

La projection sera suivie d'un débat/discussion.

Vendredi 13 avril 2012 à 18h30
à la Falabrac Fabrik, 3 rue Benoit Bunico, Vieux Nice

Réseau Objection de Croissance des Alpes-Maritimes : www.roc06.fr
Informations sur la soirée : sfrelin[at]gmail.com

20Mar/12Off

Nice – Samedi 24 Mars – Initiatives locales pratiquant l’autogestion et l’autoproduction

Face à ce monde qui nous indigne,

Créons le monde que nous désirons !

et cultivons les expériences, les légumes ou les capacités dont nous avons besoin

pour Vivre et Œuvrer ensemble

les gouttes d'O, la Falabrac Fabrik et le Piles/PECOS de Nice,  en partenariat avec plusieurs initiatives, proposent

Le Samedi 24 Mars à 17h

à la Falabrac Fabrik – Nice

3 rue Benoît Bunico – 04.93.54.41.23

Présentation d'initiatives locales pratiquant l'autogestion ou l'autoproduction,

suivie d'une soirée festive et conviviale avec concert

Au programme

  • 17h Accueil et présentation de la soirée suivie d'un brin de théorie
  • 18h Autoprésentation d'initiatives locales et de leurs pratiques
  • 19h30 Débat mouvant
  • 20h Repas et échanges informels par groupe
  • 21h Concert de Milenka

 

Parce que nous sommes nombreux à souhaiter reprendre en main notre présent et notre avenir, nous nous donnons ce rendez-vous pour ouvrir de nouvelles pistes de réflexions et d'actions concrètes.

 

Merci de faire circuler l'information !


16Mar/12Off

La désobeissance : un enjeu de citoyenneté [Paul Ariès,René Balme]

Face aux atteintes portées à la démocratie par une oligarchie toujours plus agressive. Face aux remises en cause du pacte social et notamment des services publics. Face à la nécessité de renforcer le répertoire d’action des citoyens, des salariés, des chômeurs, des consommateurs, de tous les sans (logement, papier etc.), La question de la désobéissance est posée par des acteurs sociaux les plus divers et toujours plus nombreux. Ces actes de désobéissance ne sont en rien un retour au vieil illégalisme. Ils en appellent à la désobéissance au nom d’une conception plus haute du droit. Désobéissance individuelle pour échapper à l’idéologie du système et à ses engrenages : réseaux anti-pub, collectifs d’accueil des étrangers en situation irrégulière, RESF, faucheurs volontaires, bilinguisme régional, semences paysannes, lanceurs d’alerte, refus de la télévision, des JO, réquisition de locaux (DAL, Jeudi Noir), etc. Désobéissance professionnelle pour échapper à la casse des services publics, aux logiques de privatisation du vivant, avec les enseignants désobéisseurs, les médecins solidaires, les postiers qui refusent d’être transformés en VRP, les électriciens qui rétablissent le courant, les travailleurs sociaux qui refusent de devenir des auxiliaires de police, l’appel des cinéastes à désobéir, les mouvements pour défendre les services publics (EGSP), le droit à l’avortement, le refus du travail dominical et des nocturnes commerciaux, etc. Désobéissance institutionnelle avec des collectivités territoriales qui refusent les expulsions, qui contournent les interdits en matière de services publics gratuits, qui se proclament territoires sans OGM, villes hors AGCS, qui pratiquent des semis désobéissants, admettent de l’habitat léger, refusent l’implantation de grandes surfaces, revendiquent la désobéissance européenne, etc.

10Mar/12Off

Où va le monde ? , 2012-2022 : une décennie au devant des catastrophes [Yves Cochet, Jean-Pierre Dupuy, Serge Latouche, Susan George]

Tous les discours des personnalités économiques ou politiques qui s´expriment dans les médias ont un propos commun : la reprise est en vue, la croissance va revenir, on va s´en tirer. Certes, il y aura des sacrifices à faire, des réformes à effectuer, mais, grosso modo, le cours ordinaire des choses va reprendre. Or nous sommes à l'aube d'une période particulière. C'en est fini du cours des choses à l'ancienne, comme nous l'avons connu jusqu'à la fin du XXe siècle. Pourtant, ici, nul n'arrive à se projeter dans le grand bouleversement de demain et à anticiper les mutations. Où va le monde dans les dix prochaines années ? Yves Cochet souhaite que nous nous préparions au choc et que nous le pensions comme tel : choc versus crise, versus catastrophe... Pour Jean-Pierre Dupuy, on doit changer de mode de pensée ("Faire comme si le pire était inévitable") ; pour Susan George, il est urgent d'inverser politiquement l'ordre économique ; enfin, Serge Latouche nous invite à anticiper et nous adapter à la grande transition qui va nous conduire, de gré ou de force, à la décroissance

9Mar/12Off

Le pas de côté de la décroissance [Paul Ariès]

La décroissance n'est pas la récession économique avec son cortège de misères sociales et psychiques. La crise actuelle est l'enfant des amoureux de la croissance et rien ne serait plus grave qu'elle fasse oublier la nécessité de sortir du productivisme. Rien ne serait plus grave que la décroissance soit absente du débat politique. Rien ne serait plus grave que des forces réactionnaires politiques ou religieuses s'en emparent. La décroissance ne peut être que de gauche, sauf à perdre son âme émancipatrice. L'objection de croissance est la seule chance pour les gauches de renouer avec un projet émancipateur.