R.O.C. 06
25Jan/12Off

Les activité du réseau des gouttes d’O reprennent !

Journée de Rencontre de la Nourricière

le Dimanche 05 Février, de 10H à 18H

à la ferme associative de Val de Chalvagne

L'occasion de découvrir ou rejoindre sa ferme associative originale

- composée d'un Jardin coopératif et d'un groupement d'achat -

et ceux qui la font vivre en fonction de leurs possibilités

- habitant entre la moyenne vallée du var et la côte d'azur -

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Au programme :

  • 10h : Accueil et visite de la ferme
  • 11h : Présentation réactualisée de la Nourricière et bref aperçu des autres associations du réseau des gouttes d'O, suivie  d'un temps de présentation libre
  • 12h30 : Repas partagé avec ce que chacun aura apporté
  • 14h : Table Ronde de la Nourricière

 

Contact & accès : cliquez ici

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En savoir plus  :

 

La Nourricière développe, depuis deux ans, au sein de l'association les gouttes d'O, un Jardin coopératif  et un groupement d'achat (producteurs locaux et grossiste bio) intégralement gérés et alimentés par l'ensemble de ses membres. Elle poursuit aujourd'hui son développement en se reconnaissant comme une association autonome, elle prendra donc, lors de la Table Ronde de l'après-midi, toutes les décisions organisationnelles qui en découlent et validera les projets et les choix de production pour l'année.

Après la matinée ouverte à tous, cette première Table Ronde de la saison sera donc l'occasion d'accueillir les personnes souhaitant rejoindre la Nourricière pour l'année 2012.

 

Basé sur l'action et l'innovation sociale, le Jardin Coopératif de la Nourricière permet à ses membres de bénéficier pendant six mois environ d'un panier de légumes hebdomadaire, à travers des modalités définies par eux-même.  

Fidèlement à l'esprit des gouttes d'O, toutes les situations personnelles, quelles que soient les éventuelles difficultés, peuvent donc s'intégrer dans les modalités existantes, ou restant à inventer ensemble !

A titre d'exemple, pour l'année 2011, l'adhésion de base était de 240 € avec une participation de 12 jours (pour une production équivalente à plus de 300 € au prix du marché) et il était possible de bénéficier d'exonération partielle ou totale impliquant un engagement accru.

 

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Autres évènements :

 

- Les 2èmes et 4èmes dimanches de chaque mois : Journées d'Actions Collectives (JAC) (Plus d'infos)  

Prochaines JAC : les dimanches 12 et 26 février

 

Samedi 04 Février : Journées d'Epanouissement solidaire

- Samedi 03 Mars : Journées d'Epanouissement solidaire

Dimanche 04 Mars : Journée de Rencontre du Lab'O

 

Plus d'informations à venir sur la plateforme coopérative

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Merci de faire circuler ces informations dans vos réseaux !

pour poser des questions ou auto-organiser votre covoiturage, rendez-vous sur le sujet dédié à cet évènement sur notre plateforme coopérative, en cliquant ici !

25Jan/12Off

Crise box : les coffrets cadeaux de la crise

Face à la crise, les cadeaux futiles deviennent utiles. Bien loin du week-end gastronomique dans le sud-ouest ou du massage relaxant dans une ambiance chic et feutrée, les ©Crisebox sont des coffrets cadeaux qui donnent un petit coup de pouce au quotidien difficile des Français les plus modestes.

Le ROC06, publie cette boutade d'internet, pour dénoncer la non-répartition des richesses, avec des personnes qui ont un appartement haussmannien de 250m² pour 2 personnes rarement présentes, pendant que d'autres se répartissent à 12 dans un garage de 10m² loué une somme folle par un marchant de sommeil, quand c'est même personnes ont un toit. Qu'aujourd'hui le luxe pour certain alors que ca devrait être un droit universel est inconditionnel, c'est d'avoir un domicile, du chauffage, et de quoi manger. Aujourd'hui dans la méga-machine capitaliste pour avoir ceci il faut passer par la case marché du travail, et arriver à sortir de la prison du chaumage pour avoir un emploi sous payer. Nous revendiquons la Dotation Inconditionnelle d'Autonomie, ou le Revenu Inconditionnel d'Existence.

Même si les objecteurs de croissances dénoncent le piège et la folie de l'automobile, une des conditions pour travailler est d'avoir un véhicule d'où l'un des slogans les plus redoutable : "je travail pour payer ma voiture je paye ma voiture pour aller travailler". Ivan Illich l'a démontré il y a déjà longtemps, que la vitesse moyenne en voiture est de 8km/h, si nous comptons : le temps passer à la conduire, la vitesse réelle du véhicule (~47km/h), le temps travailler à  payer : le véhicule, l'essence, les impots qui construisent les routes, les péages, les amandes, et l'ensemble des faux frais comme l'impact sur notre santé, l'impact sur l'environnement, et sur toutes les choses que nous perdons quand nous utilisons nos belles autos.

Les objecteurs de croissance dénonce aussi les marqueurs sociaux que sont les NTIC, la possession d'un IPAD, dont la construction équivaux à 66% des droits de CO2 d'une personne si nous voulons pas dépasser ce que la nature peut ingurgiter, est un marqueur social de réussite mais d'une utilité toute relative, d'ou un autre slogan redoutable : Moins de bien plus de lien.

 

23Jan/12Off

AAA : le drame est-il celui qu’on croit ?

Vendredi 13 janvier la France a vu sa note AAA dégradée à AA+. Cette décision est ressentie comme un drame par tous les économistes, politiques et médias de tous bords.
Le réel drame ne serait-il pas ailleurs ? Que signifie cette réaction générale de panique ? Il faut croire que chacun a intégré les règles financières actuelles comme étant naturelles et immuables. Au point de se résigner à subir ses dysfonctionnements et à se soumettre à ses pseudo-solutions, au lieu de remettre en question le système monétaire et financier.
Au premier abord, cette rétrogradation signifie que la solvabilité de la France est jugée à la baisse. En effet, la dette est équivalente aujourd'hui à 80% du PIB, alors qu’elle était de 8% à la fin des années 70. Elle signifie aussi que la France ne pourra emprunter sur les marchés des capitaux qu’à des taux d’intérêt encore plus élevés.
Le drame, c’est que le milieu médiatico-politique ne réinterroge pas l’origine structurelle de cette dette soumise à la machine économique et dont les conséquences sociales, environnementales, et anthropologiques sont dramatiques.

Revenons sur la fonction de la monnaie et son mode de création. La monnaie facilite les échanges de biens et de services, en permettant de les reporter dans le temps, et de multiplier les intervenants. De plus, grâce à l’emprunt auprès de quelqu’un qui a déjà de l’agent, la monnaie permet d’anticiper la production de richesses.
Pour que l’économie fonctionne bien, il est nécessaire d’émettre la quantité de monnaie nécessaire à faire circuler l’ensemble des richesses produites. L’argent n’a pas de valeur en soi, elle n’a de valeur qu’à travers les richesses qu’elle permet de faire circuler. C’est pour cela qu’il ne sert à rien d’émettre trop de monnaie, puisque cette dernière aurait ainsi moins de valeur unitaire (c’est l’inflation).
Selon toute logique, ce serait à la communauté civile, donc à l'Etat, de créer la monnaie en fonction des besoins de circulation de richesses. Or depuis les années 1970, mais surtout depuis le traité de Lisbonne pour L'Europe, les états occidentaux n’ont plus le droit de « créer » leur monnaie, mais doivent « l’emprunter » auprès de banques privées (les banques d’investissement (1)). La condition sous-entendue est que cette monnaie existe déjà, et permet à l'état d'emprunter, tout comme le particulier peut s'adresser à un organisme ayant de l'argent en réserve ; mais ce n'est pas le cas.
En effet, pour répondre à un besoin de création monétaire, les états achètent à des banques privées l’argent qu’elles n’ont pas, et dont elles facturent l’émission à un fort taux d’intérêt. Occultée par le subterfuge d'un vocabulaire qui ne peut s'appliquer qu'à l'économie des ménages, cette scandaleuse arnaque est passée inaperçue pendant 40 ans !

Cette loi n’a pas été adoptée par hasard. Elle ne répond pas à un besoin naturel, elle a une autre fonction. Elle permet à l’oligarchie de s’enrichir par l’intermédiaire de deux leviers. D’abord en s’appropriant l’immense part des richesses produites par le capital et les finances au moyen du jeu des taux d’intérêts. Ensuite en augmentant de manière incohérente l’ensemble de ces richesses. La croissance, c’est impeccable pour s’enrichir scandaleusement sans que le peuple n’ait à redire : c’est qu’il reste toujours quelques miettes pour les plus pauvres. C’est nettement plus facile que de partager.
Cette loi a été adoptée parce que la dette dope fabuleusement le consumérisme. L’endettement des états oblige ces derniers à organiser et structurer l’augmentation du PIB afin d’augmenter leurs recettes fiscales. Sans croissance, pas de taxes. Depuis 40 ans, les pays occidentaux sont peu à peu saturés de biens matériels et vivent avec une croissance artificielle, dont la dette est le moteur. Sans cette dette structurelle – appelée aussi « La Crise » -, la croissance naturelle aurait sûrement été plus équitable et durable, mais aussi plus faible, donc moins facile à répartir inéquitablement sans que cela se voie.
La perte du triple A est présentée de façon opportuniste par les dirigeants comme la nécessité de s'engager vers encore plus de croissance pour pouvoir rembourser (2) ! Il ne s’agit pas de retrouver la croissance pour le bien-vivre des humains, mais pour payer les dettes. L’humain était au service de l’économie pour l'économie. Voilà que maintenant cette économie est au service d'une dette ! Bref, l’humain est au service de la dette... et de ceux qui en profitent.

Mais le système atteint les limites de l’écosystème. Tous les pays sont endettés. L’humanité est endettée. Mais envers qui ? Créer de la dette, c’est aussi s’autoriser à ponctionner les ressources de la terre, sans se soucier de leur épuisement progressif. La crise de la dette, c'est le choc entre la consommation effrénée des énergies fossiles et les limites imposées par la réalité écologique. La création de croissance via des produits financiers ne pourra plus durer encore longtemps sans s’appuyer sur des richesses concrètes. La bulle financière est en train d’imploser. Le pic du pétrole et du reste (3) est atteint, le dérèglement climatique nous accule à la modération. Bon nombre de contemporains réalise que le capitalisme ne tient pas ses promesses de bien-vivre pour tous. La machine à produire et consommer est en train de s’enrayer.
Alors, « ils » ne savent plus où donner de la tête. Le communiqué de l'agence de notation qui accompagne la dégradation de la note de la France dit que notre pays doit poursuivre ses réformes structurelles, et en même temps, qu'il n'y a pas assez de croissance en France. C’est la double imposture de la « rilance », à la fois de la rigueur et de la relance. La politique de l'oxymore au service de l’oligarchie. Le double-bind qui peut tous nous rendre fous si nous n'y prenons pas garde.

C’est en cela que tout ce qui se passe autour des agences de notation est dramatique. Chacun se soumet aux règles d’un jeu qui n’a rien de naturel, au lieu d’en profiter pour questionner à fond les sens de la production, de la consommation et de la monnaie.

Il est donc nécessaire de rendre incontestables ces questionnements. Il est tout aussi important de proposer des pistes de solutions et des outils de transition vers un monde soutenable et serein.
C’est pour cela que des objecteurs de croissance s’associent, sur le plan national et local, aux organisations qui réclament un audit citoyen de la dette et qui organisent des débats publics. La démarche autour de l’audit est un moyen de casser la "doxa" néolibérale qui nous interdit d’interroger le système, "There is no alternative" (4) disait Thatcher. C’est un moyen pour aider le grand public à se saisir du problème. C’est un moyen pour fabriquer des arguments. C’est un moyen pour exiger l’accès aux documents cachés. C’est un moyen pour créer un rapport de forces. Cette démarche autour de l’audit est nécessaire pour démonter la propagande officielle.
Inventons un monde soutenable et équitable. Redonnons à la production sa fonction principale : considérons les biens matériels comme les auxiliaires de notre bien-vivre et non pas comme une fin en soi. Redonnons à l'argent sa fonction originelle qui est de faciliter les échanges, en veillant à ce qu'il ne devienne pas la source de conflits sociaux. Explorons des pistes et des outils facilitant cette transition, telles que la relocalisation, l’agriculture à échelle humaine, la Dotation Inconditionnelle d’Autonomie (le revenu maximum autorisé, la gratuité de l’usage et le renchérissement du mésusage).

C'est à la démocratie, via ses institutions légitimes, que doit revenir la tâche de créer la quantité de monnaie nécessaire à faire circuler les richesses produites. Déclarons la dette illégitime afin de pouvoir sereinement cesser de produire pour produire. La société de croissance n'est pas la solution. C'est le problème !

 

Parti Pour La Décroissance

12Jan/12Off

Les nouveaux chiens de garde

Les médias se proclament « contre-pouvoir ».
Pourtant, la grande majorité des journaux, des radios et des chaînes de télévision appartiennent à des groupes industriels ou financiers intimement liés au pouvoir.
Au sein d’un périmètre idéologique minuscule se multiplient les informations prémâchées, les intervenants permanents, les notoriétés indues, les affrontements factices et les renvois d’ascenseur...

http://www.lesnouveauxchiensdegarde.com/
Ci-joint le calendrier des projections

Et à écouter...

http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2343
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2344