R.O.C. 06
8Nov/12Off

Conférence gesticulée sur la dette par Jean Ganzhorn

Le Collectif pour un Audit Citoyen de la dette publique des Alpes Maritimes CAC06 et les collectifs locaux (CAC Antibes, CAC Ouest, CAC Nice et CAC Paillon) vous invite à la conférence gesticulée

BOUM, BULLE, CRACK, CRISE ET BADABOUM

Par Jean GANZHORN

Le Jeudi 8 Novembre à 19h30 à la Salle du 8 Mai à Antibes.

Cette conférence d'une forme peu académique démonte le système financier et explique la crise, sans utiliser le vocabulaire des spécialistes, une conférence pour les non initiés.

Jean a gesticulé au festival FESTIFRIC sur les monnaies complémentaires.

Il met en pièces simplement le système capitalisme (monnaie, intérêts, concentration des richesses, bulle, crise actuelle) en restant accessible au plus grand nombre.

La forme prend une importance capitale dans notre société. Le ton, le récit, les outils graphiques (des cartons), l'interactivité avec le public, les anecdotes, la ponctuation de notes d'humour donnent une....forme particulière : la conférence gesticulée.

L'intérêt est de permettre au public d'apprendre dans une ambiance agréable. Cela permet aussi d'intéresser le public sur des sujets complexes et angoissants. Le public est mis à contribution pour expliquer la répartition des revenus, les chaises sont répartis en fonction des revenus, certains en ont beaucoup, d'autres se retrouvent à 3 sur une chaise.

Il s'agit de vulgariser au vrai sens du terme, c'est à dire de simplifier la compréhension tout en allant loin dans le propos par le spectacle. Nous préférons parler d'Éducation Populaire plus que de vulgarisation. Simplifier, signifie enlever les détails, cela nécessite de bien maîtriser son propos et de savoir ce qui est essentiel.

Le choix d'un vocabulaire simple et non spécialisé est l'un des ingrédients majeurs de cette recette. Parfois le vocabulaire de spécialiste peut se révéler indispensable, il est à chaque fois expliqué de manière simple.

Le fond est maîtrisé parfaitement et le conférencier répond à la fin de son intervention aux personnes avides de détails.

Jean GANZHORN est ingénieur en Énergie - Climat, agréé en Bilan Carbone, auteur de nombreux articles sur le sujet et formateur. Professionnel de l'énergie, il a un parcours riche et atypique : scientifique chercheur, formateur, rédacteur de livres, concepteur de site internet, organisateur d'événements d'éducation populaire et de festivals de théâtre, il travaille actuellement dans la maitrise de l'énergie et les énergies renouvelables, tout en gardant sa passion pour le théâtre et l'éducation populaire.

A ne pas rater. Venez nombreux, débattre avec nous.

Adresse de contact : contactcac06@laposte.net

Site : http://audit-citoyen06.org/

Une petite vidéo très célébre d'un très grand discourt sur la dette, qui à déjà 25 ans, sur la même problématique mais dans une autre partit du monde :

25Août/11Off

OIN, la vallée eco-capitalo-compatible durable.

Voici le dernier rebondissement sur l'OIN. Faisant écho à notre article du 16 mars 2011 "OIN ou kindergarten?", OIG-VAR s'est vu refuser une rencontre avec Estrosi et Ciotti le 11 juillet 2011. La remarque faite était "Sauf erreur de votre part, vous n'êtes en effet ni agriculteur, ni mandaté pour être le porte-parole de l'ensemble du monde agricole, à l'inverse de la chambre d'agriculture.". Devons nous voir dans cette lettre un défaut de démocratie? Non juste la réponse de "nos" élues à la représentation du peuple dans notre démocratie. Les IndignéEs auraient-ils raison de dire que les politiciens ne nous représentent plus? Organiser en regroupement d'associations non politisées l'OIG-VAR, devrait t'il avoir une action politique?

Le président du département, Mr Ciotti, évoquait « un minimum de 250 hectares et jusqu'à 420 hectares d'espaces agricoles » dans la plaine du Var. La vaste blague sur 10 000 hectares, la vision suicidaire de réserver entre 2,5 et  4,2% du territoire pour l'agriculture, alors que Nice et les Alpes Maritimes ont un déficit immense, en sol agricole à mettre en lien avec une population complètement disproportionnée pour le territoire. Mais le projet de l'OIG-VAR, nous l'espérons n'est pas de se contenter d'une miette pourrie. Parce qu'avec usine, grand axe de circulation, autoroute, quelle nourriture pourrie nous voulons faire pousser dans ces champs? Qui comptons nous alimenter avec ces légumes, ces fruits, ces céréales? Michel Gasiglia ne s'attendais pas à cette réponse, et nous lui rappelons ce que nous avions écrit lorsqu'il proposé un référendum. "Est-ce que la décision est locale ou nationale dans un OIN? A-t'on vu un seul OIN, par le passé, réserver un seul mètre carré d'espace à l'agriculture, ou à l'environnement? Bien au contraire on détruisait d'immenses parcelles de terre sans valeur dans les yeux de l'Etat pour construire des villes nouvelles". N'a-t-on pas vu des référendums ne servir à rien, face à la politique de l'UMP? La réponse à faire face à l'OIN, c'est tout simplement de le refuser. L'action à mener c'est de faire comprendre aux azuréens que rendre 1m² de terrain stérile par des projets farfelus, sera 1m² de perdu pour les générations futures. La terre du Var, ne leur appartient pas, elle nous appartient et on a le devoir de se l'approprier pour des projets futures et non futuristes.

Les objecteurs de croissance dénoncent chaque jour la politique d'adaptation de l'homme, de la planète et de l'économie au productivisme. La solution pour la planète était toute trouvée : le développement durable. Les éco-tartuffes en voulais, alors nous allons en avoir. Une belle vallée éco-capitalo-compatible durable.

27Mai/11Off

Pic-Nic géant sur le plateau de caussols dimanche !

26Mai/11Off

La Toma de las Plazas Públicas. (La prise des places publiques)

Nous ne sommes pas des marchandises dans les mains des politiciens et des banquiers

Traduction d'un article écrit par Paco Puche paru sur "Decrecimiento" les décroissants en Espagne. "Nous nous excusons de la traduction approximative." Menos para vivir mejor (moins pour vivre mieux).

http://www.decrecimiento.info/2011/05/15-m-la-toma-de-las-plazas-publicas.html

Si le symbole d'autres révolutions ont été « les barricades »,celle-ci que nous jouons est la prise pacifique et ordonnée des places publiques et ses rues adjacentes. De plus, on dit, que celles-là déborde  de créativité sociale qui est résumé par toutes les parties, qu'immédiatement après leurs prise elles produisent sa recréation : rapidement la place publiques cessent d'être des lieux de siège, de paiement et d'exposition du pouvoir (dont on délogeait les jeunes et anciens chômeurs et pensionnés, passants et vagabonds), pour reprendre son utilisation publique, collective et non-discriminée ce pourquoi elles étaient destinées.

La place dans les villages et les villes représente l'espace de ce qui est commun par excellence : le lieu du secteur politique et par conséquent de la démocratie, du gouvernement du peuple, de tous, comme le terme ne peut pas cesser de signifier.

Devoir ajouter « réel » n'est qu'un kidnapping d'un terme de plus (comme liberté, ou aptitude à soutenir des opérations prolongées, par exemple) par les pouvoirs politiques et économiques que nous rejetons et que nous nous voyons obligés de nuancer.

Démocratie sans plus. Ce nom implique déjà d'y participé, d'être directe et authentique. L'autre est oligarchie, ploutocratie, partitocratie  ou merchancratie, dans lequel « demo »est absent. Si le capitalisme a été possible (et il l'est encore) par la dépossession des biens communs, la démocratie sera possible par le sauvetage et l'autogestion de de ces derniers. Le premier bien commun est l'espace public réflexion et rencontre : la rue et la place. C'est pourquoi cette révolution de printemps est accompagnée d'air frais, d'air libre. Il est aéré dans l'intempérie. La rue a cessé d'être à Fraga (Fraga Iribarne quand il disait « la rue est mienne »,lors de son investiture au Ministère de l'Intérieur) et il est maintenant au peuple. On a entendu dire dans une de ces places il y a quelques jours : « l'Assemblée Électorale Centrale a décidé que nous ne pouvions pas camper sur les places le jour de réflexion, le peuple a décidé que l'Assemblée Électorale Centrale ne nous représente pas ». Acte de souveraineté par excellence, de pouvoir constitutif qui est solennellement proclamé dans les lieux publics. On a aussi dit que ce n'est pas d'une représentation  que nous ne voulions pas (quelqu'un devra l'avoir), mais de QUI nous représente. Il ne faut pas ajouter plus, ou est qu'il s'agit de celui-là « envoyer en obéissant » comme ils proclament ce qui est zapatistas. ET nous voulons beaucoup de démocratie directe, depuis l'entreprise à la mairie, depuis les associations au Parlement ; dans tout groupe humain qui doit résoudre des affaires en commun, qui sont presque tous. Comme il commence à se profiler dans les propositions qui apparaissent des places publiques de tout le pays depuis le 15 Mai Si ceci est ainsi, maintenir les places et les rues pour les gens - n'arrête pas les voitures, ni les affaires, ni les défilés militaires sera le signal évident que la révolution récemment étrennée marche sur un bon chemin.

Salutations fraternelles. Sur la place nous nous verrons.

Si le symbole d'autres révolutions ont été « les barricades », celui de de celle-ci celui que nous jouons est la prise pacifique et ordonnée des places publiques et ses rues adjacentes. De plus, on dit, dans celui-là débordée créativité sociale qui rezuma par toutes parties, qu'immédiatement après celui-là « prise » il est produit sa récréation : rapide de la place publiques ils cessent d'être celles-là les lieux siège et paiement et d'exposition du pouvoir (dont on délogeait à enfants et à personnes, chômeurs et pensionnés, paseantes et à vagabonds), pour reprendre son utilisation publique, collective et non-discriminée ce pourquoi elles étaient destinées. La place dans les peuples et les villes représente l'espace de de ce qui est commun par excellence : le lieu de du secteur politique et par conséquent de la démocratie, du gouvernement du peuple, de de tous, comme le terme ne peut pas cesser de signifier. Devoir ajouter « réel » n'est qu'un kidnapping d'un terme de plus (comme liberté, ou aptitude à soutenir des opérations prolongées, par exemple) par les pouvoirs politiques et économiques que nous rejetons et que nous nous voyons obligés de nuancer. Démocratie sans plus. Ce nom implique déjà ce qui est de de participante, de directe et authentique. L'autre est oligocracia, plutocracia, partitocracia ou mercadocracia, dans lequel « demo » il est absent. Si le capitalisme a été possible (et l'il est encore) par la desposesión des biens communs, la démocratie sera possible par le sauvetage et l'autogestion de de ces derniers. Le premier bien commun est l'espace public réflexion et rencontre : la rue et la place. C'est pourquoi cette révolution de printemps est accompagnée d'air frais, d'air libre. Il est aéré dans l'intempérie. La rue a cessé d'être de Framboisier (rappellent-ils à Framboisier Iribarne quand disait « la rue est la mien », investi de Ministre d'Intérieur ?) et il est du peuple. On a entendu dire dans une de ces places quelques de ces jours : « l'Assemblée Électorale Centrale a décidé que nous ne pouvons pas camper dans les places le jour de réflexion, le peuple a décidé que l'Assemblée Électorale Centrale ne nous représente pas ». Acte de souveraineté par excellence, de pouvoir constitutif qui est solennellement proclamé dans les lieux publics. On a aussi dit qu'il n'est pas que nous ne voulions pas une représentation (quelqu'un devra avoir), mais qui nous représente. Il ne faut pas ajouter plus, ou est qu'il s'agit de de celui-là « envoyer en obéissant » comme ils proclament ce qui est zapatistas. ET nous voulons beaucoup de démocratie directe, depuis l'entreprise à la mairie, depuis les associations au Parlement ; dans tout groupe humain qui doit résoudre des affaires en commun, qui sont presque tous. Comme il commence à se profiler dans les propositions qui apparaissent des places publiques de tout le pays depuis les 15 M Si ceci est ainsi, maintenir les places et les rues pour les gens - n'arrête les voitures, ni les affaires, ni les défilés militaires sera le signal évident que la révolution récemment étrennée marche par bon chemin. Salutations fraternelles. Dans la place nous nous voyonsSi le symbole d'autres révolutions ont été « les barricades », celui de de celle-ci celui que nous jouons est la prise pacifique et ordonnée des places publiques et ses rues adjacentes. De plus, on dit, dans celui-là débordée créativité sociale qui rezuma par toutes parties, qu'immédiatement après celui-là « prise » il est produit sa récréation : rapide de la place publiques ils cessent d'être celles-là les lieux siège et paiement et d'exposition du pouvoir (dont on délogeait à enfants et à personnes, chômeurs et pensionnés, paseantes et à vagabonds), pour reprendre son utilisation publique, collective et non-discriminée ce pourquoi elles étaient destinées. La place dans les peuples et les villes représente l'espace de de ce qui est commun par excellence : le lieu de du secteur politique et par conséquent de la démocratie, du gouvernement du peuple, de de tous, comme le terme ne peut pas cesser de signifier. Devoir ajouter « réel » n'est qu'un kidnapping d'un terme de plus (comme liberté, ou aptitude à soutenir des opérations prolongées, par exemple) par les pouvoirs politiques et économiques que nous rejetons et que nous nous voyons obligés de nuancer. Démocratie sans plus. Ce nom implique déjà ce qui est de de participante, de directe et authentique. L'autre est oligocracia, plutocracia, partitocracia ou mercadocracia, dans lequel « demo » il est absent. Si le capitalisme a été possible (et l'il est encore) par la desposesión des biens communs, la démocratie sera possible par le sauvetage et l'autogestion de de ces derniers. Le premier bien commun est l'espace public réflexion et rencontre : la rue et la place. C'est pourquoi cette révolution de printemps est accompagnée d'air frais, d'air libre. Il est aéré dans l'intempérie. La rue a cessé d'être de Framboisier (rappellent-ils à Framboisier Iribarne quand disait « la rue est la mien », investi de Ministre d'Intérieur ?) et il est du peuple. On a entendu dire dans une de ces places quelques de ces jours : « l'Assemblée Électorale Centrale a décidé que nous ne pouvons pas camper dans les places le jour de réflexion, le peuple a décidé que l'Assemblée Électorale Centrale ne nous représente pas ». Acte de souveraineté par excellence, de pouvoir constitutif qui est solennellement proclamé dans les lieux publics. On a aussi dit qu'il n'est pas que nous ne voulions pas une représentation (quelqu'un devra avoir), mais qui nous représente. Il ne faut pas ajouter plus, ou est qu'il s'agit de de celui-là « envoyer en obéissant » comme ils proclament ce qui est zapatistas. ET nous voulons beaucoup de démocratie directe, depuis l'entreprise à la mairie, depuis les associations au Parlement ; dans tout groupe humain qui doit résoudre des affaires en commun, qui sont presque tous. Comme il commence à se profiler dans les propositions qui apparaissent des places publiques de tout le pays depuis les 15 M Si ceci est ainsi, maintenir les places et les rues pour les gens - n'arrête les voitures, ni les affaires, ni les défilés militaires sera le signal évident que la révolution récemment étrennée marche par bon chemin. Salutations fraternelles. Dans la place nous nous voyonsSi le symbole d'autres révolutions ont été « les barricades », celui de de celle-ci celui que nous jouons est la prise pacifique et ordonnée des places publiques et ses rues adjacentes. De plus, on dit, dans celui-là débordée créativité sociale qui rezuma par toutes parties, qu'immédiatement après celui-là « prise » il est produit sa récréation : rapide de la place publiques ils cessent d'être celles-là les lieux siège et paiement et d'exposition du pouvoir (dont on délogeait à enfants et à personnes, chômeurs et pensionnés, paseantes et à vagabonds), pour reprendre son utilisation publique, collective et non-discriminée ce pourquoi elles étaient destinées. La place dans les peuples et les villes représente l'espace de de ce qui est commun par excellence : le lieu de du secteur politique et par conséquent de la démocratie, du gouvernement du peuple, de de tous, comme le terme ne peut pas cesser de signifier. Devoir ajouter « réel » n'est qu'un kidnapping d'un terme de plus (comme liberté, ou aptitude à soutenir des opérations prolongées, par exemple) par les pouvoirs politiques et économiques que nous rejetons et que nous nous voyons obligés de nuancer. Démocratie sans plus. Ce nom implique déjà ce qui est de de participante, de directe et authentique. L'autre est oligocracia, plutocracia, partitocracia ou mercadocracia, dans lequel « demo » il est absent. Si le capitalisme a été possible (et l'il est encore) par la desposesión des biens communs, la démocratie sera possible par le sauvetage et l'autogestion de de ces derniers. Le premier bien commun est l'espace public réflexion et rencontre : la rue et la place. C'est pourquoi cette révolution de printemps est accompagnée d'air frais, d'air libre. Il est aéré dans l'intempérie. La rue a cessé d'être de Framboisier (rappellent-ils à Framboisier Iribarne quand disait « la rue est la mien », investi de Ministre d'Intérieur ?) et il est du peuple. On a entendu dire dans une de ces places quelques de ces jours : « l'Assemblée Électorale Centrale a décidé que nous ne pouvons pas camper dans les places le jour de réflexion, le peuple a décidé que l'Assemblée Électorale Centrale ne nous représente pas ». Acte de souveraineté par excellence, de pouvoir constitutif qui est solennellement proclamé dans les lieux publics. On a aussi dit qu'il n'est pas que nous ne voulions pas une représentation (quelqu'un devra avoir), mais qui nous représente. Il ne faut pas ajouter plus, ou est qu'il s'agit de de celui-là « envoyer en obéissant » comme ils proclament ce qui est zapatistas. ET nous voulons beaucoup de démocratie directe, depuis l'entreprise à la mairie, depuis les associations au Parlement ; dans tout groupe humain qui doit résoudre des affaires en commun, qui sont presque tous. Comme il commence à se profiler dans les propositions qui apparaissent des places publiques de tout le pays depuis les 15 M Si ceci est ainsi, maintenir les places et les rues pour les gens - n'arrête les voitures, ni les affaires, ni les défilés militaires sera le signal évident que la révolution récemment étrennée marche par bon chemin. Salutations fraternelles. Dans la place nous nous voyonsSi le symbole d'autres révolutions ont été « les barricades », celui de de celle-ci celui que nous jouons est la prise pacifique et ordonnée des places publiques et ses rues adjacentes. De plus, on dit, dans celui-là débordée créativité sociale qui rezuma par toutes parties, qu'immédiatement après celui-là « prise » il est produit sa récréation : rapide de la place publiques ils cessent d'être celles-là les lieux siège et paiement et d'exposition du pouvoir (dont on délogeait à enfants et à personnes, chômeurs et pensionnés, paseantes et à vagabonds), pour reprendre son utilisation publique, collective et non-discriminée ce pourquoi elles étaient destinées. La place dans les peuples et les villes représente l'espace de de ce qui est commun par excellence : le lieu de du secteur politique et par conséquent de la démocratie, du gouvernement du peuple, de de tous, comme le terme ne peut pas cesser de signifier. Devoir ajouter « réel » n'est qu'un kidnapping d'un terme de plus (comme liberté, ou aptitude à soutenir des opérations prolongées, par exemple) par les pouvoirs politiques et économiques que nous rejetons et que nous nous voyons obligés de nuancer. Démocratie sans plus. Ce nom implique déjà ce qui est de de participante, de directe et authentique. L'autre est oligocracia, plutocracia, partitocracia ou mercadocracia, dans lequel « demo » il est absent. Si le capitalisme a été possible (et l'il est encore) par la desposesión des biens communs, la démocratie sera possible par le sauvetage et l'autogestion de de ces derniers. Le premier bien commun est l'espace public réflexion et rencontre : la rue et la place. C'est pourquoi cette révolution de printemps est accompagnée d'air frais, d'air libre. Il est aéré dans l'intempérie. La rue a cessé d'être de Framboisier (rappellent-ils à Framboisier Iribarne quand disait « la rue est la mien », investi de Ministre d'Intérieur ?) et il est du peuple. On a entendu dire dans une de ces places quelques de ces jours : « l'Assemblée Électorale Centrale a décidé que nous ne pouvons pas camper dans les places le jour de réflexion, le peuple a décidé que l'Assemblée Électorale Centrale ne nous représente pas ». Acte de souveraineté par excellence, de pouvoir constitutif qui est solennellement proclamé dans les lieux publics. On a aussi dit qu'il n'est pas que nous ne voulions pas une représentation (quelqu'un devra avoir), mais qui nous représente. Il ne faut pas ajouter plus, ou est qu'il s'agit de de celui-là « envoyer en obéissant » comme ils proclament ce qui est zapatistas. ET nous voulons beaucoup de démocratie directe, depuis l'entreprise à la mairie, depuis les associations au Parlement ; dans tout groupe humain qui doit résoudre des affaires en commun, qui sont presque tous. Comme il commence à se profiler dans les propositions qui apparaissent des places publiques de tout le pays depuis les 15 M Si ceci est ainsi, maintenir les places et les rues pour les gens - n'arrête les voitures, ni les affaires, ni les défilés militaires sera le signal évident que la révolution récemment étrennée marche par bon chemin. Salutations fraternelles. Dans la place nous nous voyons
23Mai/11Off

RENDEZ-VOUS DES OBJECTEURS DE CROISSANCE PACA EN JUILLET

Le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes participera certainement au rendez-vous des objectrices et objecteurs de croissance. Nous organiserons un coovoiturage qui partira de Nice le 22 et reviendra à Nice le 24. Pour tous renseignement sur ce coovoiturage laissez un message sur le répondeur du ROC06 : 09.72.25.52.01 ou envoyez un mail à contact@roc06.fr.

Voici l'invitation qui nous a été envoyez par Caroline Sarrion et Jean-Luc Danneyrolles.

Nous vous invitons à nous retrouver le week-end du 22 23 24 juillet dans le Lubéron à Saignon La Molière Saignon - 84400 Apt
le plan est ici sur un campement autogéré. Afin de partager nos expériences de transition, nos combats, nos idées dans une ambiance festive et pleine d'étoiles.
Atelier prévu pour l'instant : comment sortir du nucléaire maintenant.
D'autres ateliers sont possibles, à vous de les proposer.
Nul besoin d'être spécialiste, vous pourrez simplement proposer une tribune de discussion qui vous tient à cœur.
Nous croiserons l'Alter Tour le 22 juillet.
Merci de vous inscrire pour que nous puissions compter les repas en envoyant un mail à paca@lesobjecteursdecroissance.org

Pour tout renseignement complémentaire :

Contactez :

Caroline Sarrion du Mouvement des Objecteurs de Croissance au 06 03 42 63 37 ou par mail : ocmars@free.fr

ou

Jean-Luc Danneyrolles au 06 87 25 40 74 ou par mail : lepotager@wanadoo.fr, Jean-Luc qui nous recevra dans son Potager d'un Curieux, qui est un curieux potager.

23Mai/11Off

La transition énergétique

Lors de l'émission radiophonique sur la transition énergétique du  7 mai à 9H00, Caroline Sarrion du Mouvement des "Objecteurs de Croissance" en PACA présentez "La transition énergétique pour le magazine hébdomadaire "Demain la Terre" de Gille Nalbonne sur La radio Chretienne de Marseille Provence "DIALOGUE". Caroline Sarrion militante sur Marseille est pour nous les OC de tous poils, notre lanterne qui nous éclaire dans ce monde parfois sombre. Cet émission à été enregistré et vous pouvez l'écouter ici : http://ocmars.free.fr/la-transition-energetique-mai-2011-radio.mp3 .

Nous envoyons encore milles mercis à Caroline pour son dévouement, son engagement aux objectifs de la décroissance.

http://lesobjecteursdecroissance.org


6Mai/11Off

Le Plateau en transition.

Après Totnes, Bristol, ... : Marseille passe en mode transition. Pour comprendre ce qu'est une ville en transition nous vous conseillons de vous référer à l'excellent livre de son théoricien Rob Hopkins : "The Transition Handbook". Pour ceux qui ont moins de moyens et/ou moins de temps regardez les pages de "Salades Nicoises" :  http://salades-nicoises.net/spip.php?article287 ou http://www.transitionfrance.fr/.

Mais retournons à Marseille, et montons un instant au Cours Julien pour y découvrir l'opération : Plateau en transition.

À Marseille, des citoyens, des associations, et des entreprises s’organisent pour relocaliser les activités et gagner en autonomie face à la fin du pétrole bon marché. On parle de territoire en transition ou de résilience locale.  Les quartiers concernés sont : Notre-Dame-du-Mont, le Cours-Julien, la Plaine, et l'ensemble des rues proches touchant le 1er, 5e et 6e arrondissement. Cette expérience dans la marge de la société marseillaise, explose d'idées, un raz de marée d'imagination faisant participé tous les petits projets locaux en les unissant dans cette marmite débordante d'ingéniosité.

Par cette expérience de vie en société pour inventé une autre société, la transition du plateau, s'attaque à la plus insurmontable question actuelle mais aussi future :  le pétrole. L'opium de cette société productiviste et consumériste, qui c'est réfugié dans cette drogue immonde jusqu'à la transformé en million de déclinaison : platique, pvc, chimie pétrolière, pesticide, engrais. Aujourd'hui nous en dégueulons dans une fantastique et mortelle overdose.

La transition, en s'attaquant au pétrole, se rend très vite compte qu'il n'est pas le responsable, mais bien l'outil de nos maux. Vivez une seul journée sans pétrole et vous en mourrez, mais vivez encore 30 ans avec cette drogue  et aussi vous en crèverez. On est en pleine dépendance, le seul moyen de s'en sortir c'est le sevrage. La transition est une térapie de groupe du sevrage  de l'addiction du pétrole. Mais le sevrage peut se faire de deux manières, soit de moins en moins de pétrole jusqu'à l'arrêt de sa consommation, soit la drogue de substitution comme le nucléaire, l'électricité en apparence propre qui revient à dire polluons plus loin mais pas dans nos grandes villes. Mais qui est au commande de cette machine infernale, qui véhicule cette idée de bonheur maudit : le capitalisme et sa tragique combinaison production/consommation qui nous enfonce de force les aiguilles de la mort dans le bras.

Pour connaitre le quartier aussi divers que varié, nous pensons que l'on ne pouvais pas faire meilleur choix. Le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes ne peut pas rester insensible à cette initiative grandiose, et appel tous les marseillais à rejoindre le plateau en transition. Dans un premier temps nous ne pouvons que féliciter les marseillais du plateau en transition, et leurs apporter tous notre soutient. C'est la-bas que ce fabrique Demain, les marseillais nous inspirerons, nous guiderons dans nos choix et nos actions.

Le ROC06 a envie de dire plus qu'une seule chose : "Après Marseille à qui le tour?"

Une brochure du plateau en transition sur le site APEAS : http://www.apeas.fr/IMG/doc/lieux_pratiques_site.doc

Et pour tous renseignements : plateauentransition@marsnet.org

Le plateau en transition Organise un Pique Nique le 7 mai 2011 dans les jardins du palais Longchamps.

Le rendez vous est fixé à l'entrée du métro cinq-avenue à  partir de 11H30, amenez votre salade et vous pourrez partager autour de la transition, des projets, et proposer vos idées.

L'adresse de la liste de diffusion : https://plateauentransition.marsnet.org/cgi-bin/mailman/listinfo/lactuduplateau

19Avr/11Off

Café écolo de la Falabrac Fabrik

Café écolo de la Falabrac Fabrik
Mercredi 27 avril de 19 h à 21 h 30

Les territoires en transition avec Ghislain Nicaise.

Thème général : face aux trois grands problèmes mondiaux actuels : disparition du pétrole bon marché, dérèglements climatiques et crise économique ; que faire, en comptant d'abord sur soi, puisque les gouvernements ne veulent pas prendre de mesures impopulaires?


6Avr/11Off

Hydrogène : Fausse bonne idée.

L'argument hydrogène et les gaz à effet de serre.

Depuis plus de 50 ans, mais surtout depuis que le pétrole nous conduit à toute allure vers le bord de la falaise on entend l'argument qui fait rêver à une solution propre : L'hydrogène. En effet l'hydrogène qui brûle avec l'oxygène n'émet que de l'H2O : de la vapeur d'eau.  Malgré que l'eau (sous forme de vapeurs ou de nuages) est à l'origine de 72 %, soit près de trois quarts de l'effet de serre total et que le dioxyde de carbone est le principal (en quantité) gaz à effet de serre produit par l'activité humaine, 74 % du total (tous modes d'émissions réunis), il serait plus "climatiquement" intéressant de produire de la vapeur d'eau que du CO2. La différence entre ces deux gaz à effet de serre est que malgré que l'eau ait un pouvoir de réchauffement global de 8 fois supérieur au CO2, celui ci s'autorégule beaucoup plus rapidement. Le CO2 reste dans l'atmosphère pendant une période qui peut aller de 15 à 200 ans avant d'être dissous dans l'eau ou capté par la photosynthèse. La vapeur d'eau, elle, reste dans l'atmosphère au maximum 15 jours avant d'être précipitée sur terre sous forme de pluie, de neige ou de grêle.

Production du dihydrogène.

L'hydrogène ou plutôt le dihydrogène est présent sous forme de traces (0,5 ppmv) dans l'air. Il n'existe pas de source naturelle de dihydrogène comme pour le gaz, le charbon, ou le pétrole. Le seul moyen de disposer d'une source de dihydrogène c'est de le produire. Deux méthodes industriel pour en obtenir les réactions chimiques ou l'électrolyse.  La réaction chimique la plus courante est le vaporeformage d'hydrocarbures mais ceci consomme des produits pétroliers et dégage en plus du dihydrogène du dioxyde de carbone. L'électrolyse quant à elle consomme de l'électricité, et qui dit électricité dit : Nucléaire ou produits carbonés. Il est, cependant, plus efficace de produire de l'hydrogène par le biais d'une voie chimique directe que par électrolyse, mais la filière chimique conduit toujours à produire de la pollution ou des sous-produits toxiques lors de l'extraction de l'hydrogène.

Il reste bien l'électricité issue des énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie), mais utiliser des énergies renouvelables avec un rapport de production faible, pour produire de l'hydrogène par électrolyse avec aussi un rapport faible, autant utiliser directement l'énergie renouvelable.

Marine Lepen, le nucléaire et l'hydrogène.

Lors d'un récent interview de Marine LE PEN sur France 24,  nous pouvions lire ces quelques lignes.

Roselyne FEBVRE.- La catastrophe nucléaire est, bien sûr, suspendue comme l'épée de Damoclès au-dessus de la tête de Japonais. Ce drame relance aujourd'hui en France le débat sur le nucléaire. Quel est votre avis là-dessus ? Parce que, quand on regarde votre programme, au chapitre « Energie », il est écrit : « Poursuivre l'effort sur l'énergie nucléaire ». Ça veut dire que, selon vous, il ne faut pas réduire cette dépendance que la France a envers le nucléaire ?
Marine LE PEN.- Non, je pense que le choix qui a été fait du nucléaire en France était un bon choix. La preuve, d'ailleurs, c'est que ce choix limite évidemment la dépendance de la France à l'égard de monarchies pétrolières dont on voit que leur situation n'est pas stabilisée. Demain, on pourrait voir un pétrole qui augmente dans des proportions qui seraient insupportables et inabordables pour les Français. Par conséquent, quand on voit les écologistes surfer en quelque sorte sur la peur du nucléaire au bénéfice de cette catastrophe pour demander la réduction...

On vous propose une épée Damoclès,  on pourrait carrément dire un pistolet sur la tempe de chaque Français et Madame LEPEN dit "Non,Non, c'est un bon choix". De ce choix, on en voit les conséquences désastreuses à Tchernobyl et qui se prolongeront pendant 20 000 ans. Si le problème était seulement franco-francais, mais le Japon est en train de contaminer toute la terre, et un jour nous risquons de faire de même pour l'Europe et le monde entier. L'argument est de taille dans sa bouche : la dépendance énergétique de notre économie envers les monarchies pétrolières. Ces mêmes pays qui font ou feront la révolution un jour et qui risquent de vous dire : nous ne somme plus les esclaves de l'occident?

La dépendance nucléaire française elle ne l'explique pas, mais elle est rendu possible par la mise à genou de population dans le désert Nigérien, avec des pollutions ignobles,  dans un pays où l'on a proclamé la 7ème république en 2010, et déplus ancienne colonie Française? Si l'immigration vous dérange sous prétexte que les étrangers volent le travaille des français en France, demandez vous, Mme LEPEN, si le francais AREVA ne volent pas la vie des Nigériens au Niger? Les étrangers qui viennent en France pour y vivre mieux que dans leur pays : ne sont que justice. Si nous rendons tout ce que nous avons dérobé alors nous devrions être des hôtes dévolus, humbles et compatissants. Malheureusement nous ne sommes même pas à la hauteur de cela. Il n'ont même pas le temps de poser leur sac poubelle sur notre sol que nous leur crachons au visage, avec nos lois migratoires.

Roselyne FEBVRE.- C'est électoraliste ?
Marine LE PEN.- Mais évidemment que c'est électoraliste parce qu'ils n'ont rien d'autre à proposer que cela. Et même ils ont une responsabilité parce que, depuis des années, ils s'opposent à tout investissement dans le nucléaire, or ces investissements avaient pour vocation d'abord de moderniser les centrales françaises qui, incontestablement, sont vieillies et, en les modernisant, de renforcer la sécurisation de ces centrales nucléaires. Je vous rappelle que c'est eux qui, au passage, ont fait capoter Iter. Bon. Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne chose. Ce qui ne veut pas dire que l'on ne doit pas engager des recherches et des investissements dans d'autres sources d'énergie. Moi, ça fait de nombreuses années que je défends les recherches sur l'hydrogène parce que je pense que les recherches avancent et que l'hydrogène est une énergie totalement propre. L'eau, ça repart en eau en quelque sorte, même s'il faut de l'électricité. Donc on peut réfléchir à tout cela. Mais dire aujourd'hui : « Il faut réduire le nucléaire » alors même que les Français n'arrivent même plus à mettre de l'essence dans leur voiture tellement l'essence est chère m'apparaît complètement absurde.

L'électoralisme! Au pays des aveugles les borgnes sont rois, son père en sait quelque chose. Le programme de madame Lepen : le nucléaire et Iter. Un beau programme bien inédit avec de grandes propositions d'avenirs.  En génie des sciences proposez nous l'hydrogène. Au final retour au problème initial, produit pétrolier ou électricité nucléaire.

"Alors même que les Français n'arrivent même plus à mettre de l'essence dans leur voiture". S'il vous plait ne rigolez pas trop... Le nucléaire et le pétrole pour la production d'électricité, d'accord,  mais le nucléaire dans les voitures? Il n'y a pas de rapport entre les deux énergies pour un français. L'une sert à sa voiture, l'autre à son domicile. Tous les experts sont d'accord pour dire que l'électricité produite par l'énergie nucléaire est à des prix complètement en inadéquation avec les couts réels. Certains couts sont tellement énormes (déconstruction, dépollution, stockage, garde du stock ...) que chaque jour ils sont obligés de décaler la fin de vie des centrales pour ne pas faire exploser le prix. Nous paierons la facture d'électricité nucléaire très cher dans 10 ou 20 ans, mais aussi pendant des milliers d'années.

Le problème avec les idées de l'extrême droite  c'est que c'est tellement creux, qu'on est face au néant. Nous les croyons au fond du trou de la rhétorique, mais nous les surprenons en train de creuser encore plus fort, alors poussons la terre et enterons leurs idées.

La techno-science.

On en vient donc au mythe de la techno-science qui dit avoir trouvé une solution pour dépolluer l'automobile en produisant un peu plus loin du nucléaire ou du CO2 avec du pétrole. Ce mythe que nos enfants de 4ème savent faire tomber, ils nous le rebalance à la figure sans cesse. Ils feront tout, pour ne jamais remettre en cause leur auto-société et leur auto-cratie. L'hydrogène n'est qu'une fausse bonne idée du techno-scientisme.

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=8660

Nous finirons par une citation de Dino Buzzati extrait de "A l'hydrogène" qui a dut sans le savoir écrire ceci pour madame Lepen. Elle qui essaye éperdument de jouer de tous ses apparats séducteurs pour cacher son véritable visage au Français.

"Cette abominable manie de ne pas dire tout de suite qui l'on est !  "

6Avr/11Off

L’objection de croissance ou le « terrorisme » environnemental anti nucléaire

Monsieur Sarkozy, président de son état, a fustigé mardi le "terrorisme" de ceux qui, au nom de la protection de l'environnement, bloquent des grands projets de développement. En déplacement dans la Somme, Nicolas a en outre exclu de nouveau l'arrêt du parc nucléaire français, qui fournit près de 80% de l'électricité du pays, à la lumière de la catastrophe de la centrale japonaise de Fukushima.

"Je me battrai pour défendre le nucléaire, parce qu'il n'y pas d'énergie alternative en l'état actuel des choses, sauf à dire aux Français qu'ils vont maintenant se chauffer et s'éclairer à la bougie", a t'il harangué.

"Il faut garder son sang-froid, le vrai débat n'est pas 'pour ou contre le nucléaire', il faut des énergies renouvelables et l'énergie nucléaire. Le vrai débat, c'est celui de la sûreté nucléaire", a-t-il ajouté.

"Le vrai débat, c'est de faire que nos centrales soient sûres et qu'on arrête avec ce terrorisme qui consiste à dire que tout développement, que toute croissance ou que toute création de richesse est en soi un mal", a-t-il poursuivi.

Le terrorisme désigne l'emploi de la terreur, en l'occurrence lorsque  130 millions de japonais retiennent leurs souffles en se disant le pire c'est pas le tremblement de terre ou le tsunami mais bien la merde radioactive qui nous tombe dessus, que l'on respire, qu'on va manger, et qui va pourrir la vie des enfants de nos enfants pendant des dizaines de générations : là c'est la terreur. Lorsqu'à 9600 k m du Japon, des français dévalisent des pharmacies en iode, au risque de leur vie, pour ne pas avoir plus tard  un cancer de la thyroïde : là aussi y a la terreur. Les terroristes ce sont Tepco, Areva, qui au nom du profit, hypothèquent chaque jour un peu plus l'avenir de nos enfants. Au bout du bout, les défenseurs du nucléaire, comme Monsieur Sarkozy, sont les aides complices de ce genre de logique. Uranium ou Cire d'abeille faut choisir, chez le plus manichéen des présidents, il n'y a aucun juste milieu. Lui a choisi son camp ce sera Satan et le nucléaire.

On nous dit de garder notre sang-froid, mais comment le garder alors que tous les voyants sont rouges et que l'alarme sonne? Monsieur Sarkozy a raison, le vrai débat n'est plus "pour ou contre le nucléaire", tout le monde est contre (81% des Français considèrent l'énergie nucléaire à risque, 54% ne veulent pas de "nouvelles" centrales, sondage BVA). Selon lui il faudrait des énergies renouvelables, et des énergies très polluantes, très dangereuses, non renouvelables, immenses gouffres financiers dans l'avenir, pour compenser les gains que l'on pourrait faire en utilisant des énergies non polluantes, non dangereuses et renouvelables. Le faux débat c'est de faire croire qu'il y a un débat : il n'y en a aucun, aucune consultation, aucun referendum, rien , niet, nada, macache, que dalle .... en 1986 on ne nous a même pas averti et même menti.

La sûreté nucléaire, fait triste mine, lorsque l'on parle de réel terroriste avec des avions tombant non pas sur des centrales mais sur la Hague.

"Un avion sur la Hague créerait un Tchernobyl, selon une étude pour l’Europe " tel a été le titre d’un article d’Hervé Kempf du Monde du 16 septembre 2001, reprenant les conclusions d’une étude de Wise-Paris dont un des thèmes porte sur les accidents majeurs pouvant affecter l’usine. Le principal risque provient des piscines de refroidissement où sont stockés actuellement 7500 tonnes de combustibles usés pour être refroidis pendant plusieurs années avant retraitement. Rien qu’en césium 137 (Cs137) il y aurait 287 fois la quantité de Cs 137 relâché lors de l’accident de Tchernobyl dans l’ensemble des piscines. Si une seule piscine est touchée par l’impact d’un avion conduisant à la perte de l’eau de refroidissement et par voie de conséquence à la rupture des gaines de combustible, il serait relâché 66,7 fois le relâchement total de Cs 137 de Tchernobyl ce qui pourrait provoquer sur le long terme "jusqu’à 1,5 million de cancers mortels". [de B. Belbéoch]
Alors on continue le retraitement ? Rappelons que même si on l’arrête (c’est à dire si on arrête l’extraction du plutonium du combustible usé) il faudra continuer à refroidir les combustibles usés, non seulement ceux qui sont déjà dans les piscines mais aussi ceux qui sont actuellement dans les cœurs des 58 réacteurs PWR en fonctionnement (sans compter Phénix et les réacteurs de recherche). Donc le danger continue. Arrogante imbécilité des décideurs et inconscience des citoyens qui ont laissé faire, tellement confiants dans la Science.

Nous rappelons cependant au président des Français,  que nous avons des réserves d'uranium pour 85ans et que celles-ci sont bien finies. Nous rappelons aussi qu'il faudrait 5000 centrales de plus pour remplacer le pétrole utilisé (aujourd'hui), ce qui nous laisserait une autonomie de 7 ans. Nous ajoutons aussi que chaque point de croissance représente 500 millions de barils de pétrole de plus, et que nous en avons brûlé 900 milliards de barils et qu'il en reste moins de 900 milliards. Le nucléaire n'a et n'aura aucun avenir.

Les objecteurs de croissance, ou plutôt "les terroristes" comme aime nous appeler le président, ne sont pas opposés à toutes les croissances, à toutes les richesses, mais  ils s'opposent énergiquement et inlassablement à la croissance économique et à la création de richesse économique par le productivisme dans un système capitaliste. Et nous rappelons cependant au grand (ou  petit) chanoine de Saint-Jean-de-Latran de méditer la parole de l'homme en lequel il croit : « N'amassez pas pour vous des trésors sur la terre, où les vers et la teigne les consument, où les voleurs percent les murs et dérobent. Amassez-vous plutôt des trésors au ciel, où ni les vers ni la teigne ne consument, où les voleurs ne percent pas les murs, ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi est ton cœur ». En version objecteurs de croissance "débondieuserisés" ça donne : la simplicité volontaire.