Urgence pour les abeilles — Agissez maintenant!
http://www.avaaz.org/fr/france_save_the_bees
Des milliards d'abeilles sont en train de mourir en silence, ce qui met en danger nos cultures et notre alimentation. Et une interdiction généralisée d'un groupe de pesticides toxiques pourrait éviter l'extinction des abeilles.
Mais la France, sous la pression des puissantes industries chimiques, vient de renouveler l'autorisation d'un de ces pesticides. Pour sauver les abeilles, et alors que le débat fait rage pour répondre à cette crise, nous devons faire changer la position de notre gouvernement.
Envoyons un appel gigantesque au gouvernement français, très influent sur la politique agricole européenne, pour faire interdire ces produits chimiques et sauver nos abeilles et notre alimentation. Signez la pétition urgente, et faites la suivre à tous, nous la remettrons au Ministre français de l'agriculture Bruno Le Maire et aux décideurs européens.
1,231,048 ont signé la pétition en France et dans le monde.
Aidez-nous à atteindre 1,250,000
Les indignés de Nice
Depuis le mouvement du 15 Mai ou de "L(a/o)s Indignat(a/o)s" en Espagne, les indignéEs de Nice et de ses environs eux aussi se regroupent. Le 1er Juin ils se réunissaient pour la troisième fois sur la place Garibaldi de Nice. Hier, aujourd'hui et demain ils occuperont la place tous les soir à 19H00, malgrès des conditions climatiques pourrit ils sont loin d'en partir. Nous assistons en France mais aussi en Europe a un mouvement qui sans doute fait écho aux révolutions arabes, mais qui n'as rien de comparable, chaque mouvement est diffèrent. Comme des millions d'échos indignés qui se répercutent au fond du trou de la misère ou au fond de la vallée de la galère. Espagnes, Grèce, Portugal, Italie, Suisse, Belgique Place St-Lambert, en plein coeur de Liège, en France à la Bastille contre « le chômage, la précarité et la corruption ». Mais qu'es ce qui indigne les niçoisEs, tout ou presque tout. Le chomage, le traitement des malades du sida, les acquis sociaux piétinés, la condition des femmes, l'économie casino, la précarité, la pollution, .... Tellement de choses indignes les gens qu'une boite à indignations a été créée. Le réseau des objecteurs de croissance des alpes maritimes était présent le 1er Juin, et approuvent les idées de démocratie direct : tout les pouvoirs au peuple. Nous appelons tous les objectrices et objecteurs de croissance à venir gonfler le mouvement et défendre nos valeurs.
Les sables bitumineux : la honte du Canada [Andrew Nikiforuk]
Les sables bitumineux : la honte du Canada. Comment le pétrole sale détruit la planète.
En entrant dans l’ère du bitume dans les années 1990, le Canada a pris un virage pétrolier d’une capacité de destruction sans précédent. Les sables bitumineux de l’Alberta font partie des derniers gisements pétroliers de la planète et les multinationales avides ont foncé tête baissée dans cette extraction, pour satisfaire notre aveugle dépendance. Pourtant, ce dangereux projet énergétique crée un fardeau écologique, social et économique colossal pour le pays et le reste du monde.
Le développement exponentiel et non planifié des sables bitumineux donne le vertige : une zone de 140 000 km2 de forêt boréale rasée, qui représente un investissement de plus de 200 milliards de dollars et qui utilise 3 millions de barils d’eau par jour et consomme quotidiennement assez de gaz naturel pour chauffer une ville de 6 millions d’habitants. En effet, les techniques d’exploitations des sables bitumineux, que ce soit à ciel ouvert ou en profondeur, sont un véritable théâtre d’horreur écologique. Des immenses bassins de boues toxiques (130 km2) infiltrent les nappes phréatiques et empoisonnement la rivière Athabasca, la pollution de l’air due au raffineries rend l’air de la campagne albertaine aussi chargé de gaz que celui de la ville de Mexico ; le bilan environnemental des sables bitumineux est catastrophique.
À ce bilan écologique s’ajoute une une réglementation aux service des pétrolières et une absence totale de planification de la part des gouvernements provincial et fédéral, faisant de l’Alberta une région livrée en cadeau aux compagnies pétrolières qui ne versent qu’1% de redevancesà la province. Les revenus pétroliers, entièrement consacrées aux baisses d’impôt, ne garantissent aucune prospérité à long terme pour le pays tant cet argent est mal géré. De plus, l’exploitation est destinée à alimenter prioritairement la soif de pétrole des États-Unis par pipelines, menaçant sérieusement la souveraineté énergétique du Canada.
La croissance déréglée des sables bitumineux fait aujourd’hui du Canada un État pétrolier à la santé démocratique menacée. Nous ne pouvons plus plaider l’ignorance; le temps est venu de regarder le monstre bitumineux en face.
La publication de la version française de l’ouvrage magistral d’Andrew Nikiforuk sur les sables bitumineux constitue un fait marquant dans l’histoire environnementale au Canada. Ce travail exceptionnellement bien documenté demeure d’abord et avant tout un cri du coeur. - Thomas Mulcair, extrait de la préface
5% de CO2 en plus, la machine s’embale.
C'est tombé hier comme un mauvais record jamais égalé : 30,6 gigatonnes de CO2 émises dans le monde en 2010, soit une hausse de 5 % par rapport à 2008. Et comme une mauvaise nouvelle ne va pas sans son cortège de mauvaise foi, hier c'était jour de marché.
Nous avions le journal "La tribune : green business" qui titré : "Les pays émergents propulsent les émissions de CO2 à un niveau record." et en entète du texte : "Après un fléchissement lié à la crise, les gaz à effet de serre augmentent à nouveau en 2010. Les contraintes réservées aux seuls industriels européens ne suffisent pas à endiguer la hausse". D'un mauvais gout certain, du genre : la crise nous a pas permis de battre le record en 2009, en 2010 c'est la faute au pauvre, malgré les sacrifices insurmontables des industriels européens.
Sud Ouest joué à qui dit mieux : "Vers un réchauffement climatique de 4°C en 100 ans ?", en croyant qu'avec 4° de plus nous pouvons espérer voir la fin du siècle. France Soir attend encore mieux : "Emissions de CO2 : Vers un nouveau record". Nous attendions plus que Capital nous disent d'investir à la hausse sur une valeur sûr : le réchauffement climatique.
Le cynisme de certain article expliquait même que l'Allemagne allais avoir du mal à faire son "virage" à 180° sur le nucléaire et réduire ses émissions de CO2. Est t'il vraiment l'heure de regarder l'Allemagne avec ses 17 réacteurs, en occultant nos 58 réacteurs Français alors que Fukushima déverse encore son poison? Aréva rencontre dans toute cette mécanique pourrit des difficultés financières et on se demande ou madame Lauvergeon va pouvoir se foutre son MOX? Loin de nous en attristé, ni de nous en réjouir, nous craignons que les Français payent en plus un tribu de soutien à Avéra. Nous avons alors rien appris, le CO2 nous amène vers la barbarie, mais le nucléaire c'est la barbarie.
Dans ce joyeux déluge de mauvaises nouvelles, nous voulons attirer l'œil sur l'essentiel, les contraintes comme aime dire "La Tribune" peuvent régler, gérer, réduire les 5%, mais la remise en cause de notre société par et pour les citoyens peuvent eux solutionner les 30,6 gigatonnes.
REVEILLE-TOI, REVOLTE-TOI — METS-TOI EN MOUVEMENT! 01 from Leo Murray on Vimeo.
L’histoire des choses.
"The story of stuff" est une courte vidéo américaine de 22 minutes traitant du cycle de vie des produits manufacturés. Produit par Annie Leonard, une militante alter-mondialiste américaine qui dénonce les dérives du consumérisme. Le documentaire est issu d'une version plus longue d'une heure. Elle a également publié une version écrite du film, sous la forme d'un livre sorti aux États-Unis et au Royaume Uni en 2010 et en France en novembre 2010 sous le titre "La planète bazar". Après "The Story Of Stuff", elle a créé "The Story of Cap and Trade" (L'histoire de la Bourse au Carbone), "The Story of Bottled Water" (L'histoire de l'eau en bouteille) et "The Story of Cosmetics" (L'histoire des cosmétiques).
En parallèle de son travail sur le projet "The Story Of Stuff", elle est également co-créatrice et coordinatrice du GAIA ("Alliance Mondiale pour les alternatives à l'incinération").
Malgré que l'on puisse faire certains reproches au film et à Annie Leonard, cela nous montre quand même les limites de notre modèle de société. Le film parle des États Unis d'Amérique et le plus grand piège serait de dire qu'ils sont les plus gros pollueurs et d'attendre un signe de leur part. Nous regrettons qu'une "Annie" française ne se soit pas préoccupé de notre cas, car nous partageons totalement le même modèle. Malheureusement le problème n'est ni Américain, ni Francais mais mondial. Nous ne pouvons cependant pas mettre tous les pays, les femmes et les hommes sur le même pied d'égalité vis à vis des responsabilités socio-écologique, et les conséquences s'abattent impitoyablement sur les moins responsables. Ne montrons pas uniquement de l'index la cause, mais réalisons de toute la main le changement. Comme le dit Serge Latouche, il faut arrêter de changer le pansement et commencer à penser le changement.
Saint-Camille, le pari de la convivialité [Jocelyne Béïque]
Le développement des pôles urbains au détriment des zones rurales est une réalité depuis longtemps décriée. Les campagnes se vident, posant un véritable problème d’occupation du territoire. Et si l’avenir de nos régions passait par une nouvelle façon de penser la vie rurale et une plus grande prise en charge de notre destinée? Depuis 25 ans déjà, la communauté de Saint-Camille a refusé l’inéluctable, retroussé ses manches et pris son avenir en main.
Afin d’enrayer la chute démographique, quatre habitants ont créé un fonds éthique de financement de proximité, le Groupe du coin. L’objectif : racheter des locaux inutilisés, les transformer pour en faire des lieux attractifs et rassembleurs, créateurs de services de proximité et susceptibles de ramener la population au village. C’est ainsi que le magasin général est devenu Le P’tit Bonheur, centre culturel et communautaire où l’on peut se retrouver pour déguster une pizza « maison » et voir un concert. Puis, c’est au tour du presbytère d’être transformé en coopérative d’habitation pour personnes âgées et en coopérative de soins et services, appelée La Corvée. ?Sans oublier la création d’un salon de diversification agricole pour organiser la relève agricole dans une perspective écologique, ou encore une coopérative d’habitation de 25 terrains, le rang 13, qui comptent parmi les nombreux projets qui animent St-Camille.
Ce ne sont pas les lieux qui font Saint-Camille, mais l’art de la convivialité, de l’accueil, un espace de concertation, incontournable, laissé ouvert à tous, et une capacité à se réinventer collectivement. Cette communauté a eu l’audace de penser un développement axé sur le bien commun. C’est en s’inspirant d’un modèle comme Saint-Camille que nos régions se réapproprieront la place qui leur revient et que le Québec retrouvera une vitalité démocratique.
Nous aussi nous somme « Indignatos ».
Fin 2010 Stéphane Hessel écrivez : Indignez Vous!!! Avec 5 axes : Trouver un motif d'indignation, Changer de système économique,Mettre fin au conflit israélo-palestinien, Choisir la non-violence, Endiguer le déclin de notre société. Il a été entendue en Espagne. Il y a deux semaines de cela, le mouvement espagnol des Indignatos ou du 15 Mayo, s'est propagé dans tous le bassin méditerranéen, en italie, en grece mais aussi en France. A nice la semaine dernière ils était 25, ce dimanche nous étions 120, sur une place symbolique de Nice : la Place Garibaldi. Un rythme de deux rendez vous par semaine, avec un prochain rendez vous ce Mercredi à 19H00 place Garibaldi. Le mouvement est informel, des militants, des habitants de nice, qui exprime leurs visions et leurs idées, sans dieu ni chef. Ne serait-ce pas là le commencement, de ce que l'on pourrait appeler un forum citoyen? Nous mettions dans un article du 27 mai certaines de leurs revendications http://www.roc06.fr/?p=866. A savoir le respect des droits de base : le logement, le travail, la culture, la santé, l'éducation, la participation politique, la liberté de développement personnel et le droit à des produits de première nécessité. Le mouvement n'est pas apolitique, mais il s'agit d'un rassemblement de personne affirmant la richesse qui nait des diversités individuelles, il demande donc que les participants n'amène pas de signe distinctif affirmant leur appartenance politique, syndicale, religieuse, associative ou autre, peut être une nouvelle façon de faire entendre sa propre voix.
Une pétition contre les brutalités policières en Espagne
Une pétition contre les brutalités policières, demandant la démission du ministre régional de l’intérieur, est lancée.
Plus de 60 000 signatures vers 23 H 00
a lire: http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/05/27/printemps-de-reves-en-espagne_1528095_3232.html
À Barcelone « les indignés » reprennent la place de Catalogne à la police
Seulement quelques heures après l’évacuation d’hier matin, la police n’a pas pu contenir la foule à l’extérieur de la place de Catalogne. Après avoir ouvert une brèche vers midi, les manifestants ont réussi à réinvestir la place. En une après-midi, la cuisine, l’antenne médicale, la bibliothèque, le potager, etc., détruits le matin, ont été remis en service. Samedi soir, des milliers de manifestants se sont rassemblés pour continuer à montrer leur indignation et dénoncer les violences.
Montpellier journal, Samedi 28 mai 2011
A la Puerta del sol !
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=2189
Là-bas si j’y suis est en Espagne, avec les Indignés de la Puerta del Sol de Madrid.
Un reportage de Daniel Mermet et Antoine Chao
Photos : Anaëlle Verzaux
Programmation musicale
Subsuelo : Indignados
Skalariak : Capitalismo canibal
Salseta del poble sec : Chants de la resistencia