R.O.C. 06
10Oct/11Off

Objectrices et Objecteurs de Croissance, tou-te-s à Nice !

Contre le G20 Les 1, 2, 3 et 4 Novembre

Objectrices et Objecteurs de Croissance, tou-te-s à Nice !

Le G20 : un sommet antidémocratique

Pour reprendre le slogan des Indign-é-es, les participants au G20 ne nous représentent pas, et ne nous représenterons jamais. Depuis 1999, les G (7, 8, 20) font comme si le monde ne tournait qu’autour de l'argent et que les mieux à même de représenter les intérêts des 195 pays de la planète (Palestine incluse) sont les plus "riches". Le G20 des 3 et 4 novembre prochains ne représentera que les puissants, les riches, les capitalistes, les productivistes, les exploiteurs, les pollueurs, les affameurs, les assassins…  qui sont à la source des multiples désastres humains et environnementaux. Ils se réunissent sans mandat ni légitimité, pour décider de l’avenir du monde, n’apportant non pas des solutions, mais de nouvelles méthodes pour mettre les peuples un peu plus à genou devant leur soif de pouvoir et d'argent. L'organisation de la surproduction et de la surconsommation des plus  riches se fait au détriment des besoins vitaux des populations les plus pauvres, au prix d’une violence immense. Les mots Liberté, Egalité et fraternité sont écrasés et remplacés par Exploitation, Iniquité et Concurrence. Comment accepter cette domination par les plus riches - leurs richesses étant toutes relatives… les Objectrices et Objecteurs de croissance savent que les vraies richesses sont ailleurs - des 20 pays les plus puissants ?

Un G20 pour relancer la croissance ?

Alors que nous subissons et dénonçons chaque jour le capitalisme et son système productiviste, responsable de toutes les crises, le sommet du G20 a pour mission et ambition de « rassurer les marchés financiers ». Les membres du G20 comptent décider entre eux mais en notre nom de l'avenir du monde, en tentant de relancer leur machine destructrice toujours plus loin, toujours plus vite, toujours plus follement : la croissance. Les effondrements écologiques,  économiques, sociaux, démocratiques et culturels sont tous liés, et résultent de l'esclavagisme des ressources de la planète (ressources fossiles et êtres vivants, humains compris)  , au service du toujours plus de croissance. Cependant, alors que la croissance n’à jamais cessé de progresser, les inégalités n’ont fait que croître. L’humanité n’a jamais produit autant de richesses et constaté autant de misère. Chaque point de croissance se fait sur le dos des peuples du monde, de la terre et des générations futures. Et pourtant les puissants continuent de nous vendre leurs projets, la relance de l'économie et de la croissance,  au prix d'efforts et de sacrifices… auxquels ils n’entendent bien sûr pas participer ! Face aux défis environnementaux, ils brandissent la doctrine du capitalisme vert, sous des dénominations variées: développement durable, croissance « verte, durable, équitable, sélective… », Repris en cœur par les médias.

Les 1, 2, 3 et 4 Novembre à Nice les peuples doivent se réunir et faire face au G20 pour proposer leurs solutions : c'est là la véritable démocratie par le peuple et pour le peuple.

La Décroissance comme solution

Le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes (ROC-06, France) s'oppose à la tenue de cette mascarade antidémocratique  qui n'a comme intérêt que le renforcement du pouvoir et de la richesse des dominants au détriment de la grande majorité des femmes, des hommes et de la planète. Le ROC06 participe à l’organisation de la mobilisation anti-G20, pour faire entendre aux dirigeants que leurs choix ne sont pas ceux de la majorité, et que les peuples souhaitent exprimer leurs opinions et qu’ils ont des propositions alternatives  au toujours plus et à la croissance, la compétition, la finance reine, et à la marchandisation du monde, et que la décroissance ouvre des chemins possibles vers un autre monde !

Parce que nous sommes conscients:

  • que notre  « plus » se fait au détriment d'autres.
  • que les « progrès » de ces décennies ne nous ont apporté que peu ou pas de « mieux vivre »
  • que « plus » est aujourd'hui impossible, car chaque point de croissance équivaut à une dégradation accrue de la planète et des femmes et hommes qui l’habitent.
  • que les croissances soient :
    • brune avec l'extrême droite et l’expulsion des étrangers, qui nous divisent toujours plus
    • bleue avec un capitalisme libéral débridé,
    • rose avec un capitalisme social édulcoré et toujours productiviste,
    • verte au nom du développement durable qui n’est qu’un vernis de surface,
    • rouge avec un productivisme d'Etat
      Elles nous conduisent  tou-te-s, par des chemins différents vers la même destination : le mur.


La décroissance, c'est le pas de côté, et  le contre-G20 qui se tiendra du 1er au 4 octobre à Nice est l’occasion de faire, ensemble, ce pas de côté.

Nous vous attendons nombreux !

http://www.mobilisationsg8g20.org/

 

 

25Août/11Off

OIN, la vallée eco-capitalo-compatible durable.

Voici le dernier rebondissement sur l'OIN. Faisant écho à notre article du 16 mars 2011 "OIN ou kindergarten?", OIG-VAR s'est vu refuser une rencontre avec Estrosi et Ciotti le 11 juillet 2011. La remarque faite était "Sauf erreur de votre part, vous n'êtes en effet ni agriculteur, ni mandaté pour être le porte-parole de l'ensemble du monde agricole, à l'inverse de la chambre d'agriculture.". Devons nous voir dans cette lettre un défaut de démocratie? Non juste la réponse de "nos" élues à la représentation du peuple dans notre démocratie. Les IndignéEs auraient-ils raison de dire que les politiciens ne nous représentent plus? Organiser en regroupement d'associations non politisées l'OIG-VAR, devrait t'il avoir une action politique?

Le président du département, Mr Ciotti, évoquait « un minimum de 250 hectares et jusqu'à 420 hectares d'espaces agricoles » dans la plaine du Var. La vaste blague sur 10 000 hectares, la vision suicidaire de réserver entre 2,5 et  4,2% du territoire pour l'agriculture, alors que Nice et les Alpes Maritimes ont un déficit immense, en sol agricole à mettre en lien avec une population complètement disproportionnée pour le territoire. Mais le projet de l'OIG-VAR, nous l'espérons n'est pas de se contenter d'une miette pourrie. Parce qu'avec usine, grand axe de circulation, autoroute, quelle nourriture pourrie nous voulons faire pousser dans ces champs? Qui comptons nous alimenter avec ces légumes, ces fruits, ces céréales? Michel Gasiglia ne s'attendais pas à cette réponse, et nous lui rappelons ce que nous avions écrit lorsqu'il proposé un référendum. "Est-ce que la décision est locale ou nationale dans un OIN? A-t'on vu un seul OIN, par le passé, réserver un seul mètre carré d'espace à l'agriculture, ou à l'environnement? Bien au contraire on détruisait d'immenses parcelles de terre sans valeur dans les yeux de l'Etat pour construire des villes nouvelles". N'a-t-on pas vu des référendums ne servir à rien, face à la politique de l'UMP? La réponse à faire face à l'OIN, c'est tout simplement de le refuser. L'action à mener c'est de faire comprendre aux azuréens que rendre 1m² de terrain stérile par des projets farfelus, sera 1m² de perdu pour les générations futures. La terre du Var, ne leur appartient pas, elle nous appartient et on a le devoir de se l'approprier pour des projets futures et non futuristes.

Les objecteurs de croissance dénoncent chaque jour la politique d'adaptation de l'homme, de la planète et de l'économie au productivisme. La solution pour la planète était toute trouvée : le développement durable. Les éco-tartuffes en voulais, alors nous allons en avoir. Une belle vallée éco-capitalo-compatible durable.

1Juin/11Off

5% de CO2 en plus, la machine s’embale.

C'est tombé hier comme un mauvais record jamais égalé : 30,6 gigatonnes de CO2 émises dans le monde en 2010, soit une hausse de 5 % par rapport à 2008. Et comme une mauvaise nouvelle ne va pas sans son cortège de mauvaise foi, hier c'était jour de marché.

Nous avions le journal "La tribune : green business" qui titré : "Les pays émergents propulsent les émissions de CO2 à un niveau record." et en entète du texte : "Après un fléchissement lié à la crise, les gaz à effet de serre augmentent à nouveau en 2010. Les contraintes réservées aux seuls industriels européens ne suffisent pas à endiguer la hausse". D'un mauvais gout certain, du genre : la crise nous a pas permis de battre le record en 2009, en 2010 c'est la faute au pauvre, malgré les sacrifices insurmontables des industriels européens.

Sud Ouest joué à qui  dit mieux : "Vers un réchauffement climatique de 4°C en 100 ans ?", en croyant qu'avec 4° de plus nous pouvons espérer voir la fin du siècle. France Soir attend encore mieux : "Emissions de CO2 : Vers un nouveau record". Nous attendions plus que Capital nous disent d'investir à la hausse sur une valeur sûr : le réchauffement climatique.

Le cynisme de certain article expliquait même que l'Allemagne allais avoir du mal à faire son "virage" à 180° sur le nucléaire et réduire ses émissions de CO2. Est t'il vraiment l'heure de regarder l'Allemagne avec ses 17 réacteurs, en occultant nos 58 réacteurs Français alors que Fukushima déverse encore son poison? Aréva rencontre dans toute cette mécanique pourrit des difficultés financières et on se demande ou madame Lauvergeon va pouvoir se foutre son MOX? Loin de nous en attristé, ni de nous en réjouir, nous craignons que les Français payent en plus  un tribu de soutien à Avéra. Nous avons alors rien appris, le CO2 nous amène vers la barbarie, mais le nucléaire c'est la barbarie.

Dans ce joyeux déluge de mauvaises nouvelles, nous voulons attirer l'œil sur l'essentiel, les contraintes comme aime dire "La Tribune" peuvent régler, gérer, réduire  les 5%, mais la remise en cause de notre société par et pour les citoyens peuvent eux solutionner les 30,6 gigatonnes.

REVEILLE-TOI, REVOLTE-TOI — METS-TOI EN MOUVEMENT! 01 from Leo Murray on Vimeo.

1Avr/11Off

Gaz de ScHIsTes : NO GAZARAN

NOGAZARAN a réalisé cette vidéo, dans le but « d'expliciter » le dossier des gaz de schistes français, à un maximum de personnes. Elle est destinée a des personnes ayant entendu parler des Gaz de schiste ou pas.
NOGAZARAN a fait ce film en associant un condensé de la bible en la matière, "Gasland" à des vidéos passées inaperçues, mais très éclairante sur les coulisses des gaz de schistes en France.
Vous découvrirez les coulisses des gaz de schistes en France, des enjeux des Gaz de Shiste vous découvrirez les conséquences, les enjeux, les coulisses des gaz de schistes en France, et donc l'hypocrisie et les mensonges de nos gouvernants...

Le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes vous les à réunies avec une dernière vidéo de Pierre Rabhi et une compilation de lien de site compétente en la matière.

Gaz de ScHIsTes NOGAZARAN partie 1 par NOGAZARAN


Gaz de ScHIsTes NOGAZARAN partie 2 par NOGAZARAN


Gaz de ScHIsTes NOGAZARAN partie 3 par NOGAZARAN


Gaz de ScHIsTes NOGAZARAN partie 4 par NOGAZARAN


Pierre Rabhi : la question des gaz de schiste par etre-au-monde

Liens :

Carte des permis Gaz de schiste : http://gazschiste.files.wordpress.com/2011/01/france_tm_07_2010.pdf

Le fameux permis concernant le Gaz de schiste des Alpes Maritimes partie Ouest (Grasse), permis de Brignoles : http://sd-1.archive-host.com/membres/up/74901668349565085/Permis_Brignoles_GDS_demande.pdf

L'une des meilleurs associaitions sur les Alpes Maritimes  : http://www.lesperdigones.fr

http://www.lesperdigones.fr/article-gaz-de-schistes-les-alpes-maritimes-touchees-69651365.html

http://www.lesperdigones.fr/article-gaz-de-schistes-alerte-dans-le-grand-sud-64970476.html

http://www.lesperdigones.fr/ext/http://www.rue89.com/planete89/2010/12/08/pollution-fais-sauter-un-puits-de-gaz-de-schiste-pour-voir-179807

http://gazschiste.wordpress.com

http://gazdeschiste-collectif-var.over-blog.com

http://lorgues-veillecitoyenne.over-blog.com/article-27-gaz-de-schiste-le-permis-de-brignoles-et-natura-2000-70011953.html

http://www.hellocoton.fr/27-gaz-de-schiste-le-permis-de-brignoles-et-natura-2000-2408834

http://gazdeschiste-collectif-var.over-blog.com/article-parole-a-martin-schuepbach-president-de-la-societe-de-prospection-gaziere-68277052.html

http://anti-gaz-de-schiste.fr/actionsmobilisations/

http://www.stop-petrole-de-schiste77.com

http://energie-climat.greenpeace.fr/petrole-de-schiste-les-forages-demarreront-bien-le-15-avril

http://app.owni.fr/gaz/

http://www.lesperdigones.fr/ext/http://www.rue89.com/planete89/2010/12/08/pollution-fais-sauter-un-puits-de-gaz-de-schiste-pour-voir-179807

1Avr/11Off

Ils n’ont pas arrêté Fukushima, arrêtons Fessenheim.

http://www.stopfessenheim.net

Ils n'ont pas arrêté Fukushima, arrêtons Fessenheim.

Le monde entier a vu exploser le bâtiment qui abrite le réacteur de Fukushima. Mis en service en 1970, c'est l'un des plus anciens au Japon. Il devait être fermé le mois dernier.

Mais, à la demande de l'opérateur Tepco, les autorités japonaises ont accordé un permis d'exploitation pour dix années de plus. On connait la suite : séisme de 8,9 sur l'échelle de Richter, arrêt automatique de la centrale, tsunami qui inonde les installations électriques de secours, échauffement puis fusion partielle du cœur : un scénario catastrophe qui a mis les "experts" en sûreté nucléaire en défaut.

En France, le réacteur le plus ancien est celui de Fessenheim.

Il a été construit à partir de 1970 en bordure du grand canal d'Alsace, entre Bâle et Strasbourg, dans une zone d'activité sismique. Il a été construit avec les normes anti-sismiques des années 60 qui sont très éloignées des normes actuelles.

En 2000, un rapport de l'Autorité de sûreté nucléaire indiquait que certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assurées en cas de séisme. Malgré la vétusté des installations et les risques sismiques, EDF a demandé à prolonger l'exploitation de la centrale. Un grand nombre d'élus et de citoyens s'y opposent.

Le 9 mars dernier, le tribunal administratif de Strasbourg a débouté les élus qui demandaient la fermeture de Fessenheim pour cause de vétusté et de dangerosité. Aurait-il prononcé le même jugement aujourd'hui ?

C'est dans quelques semaines que l'Autorité de Sûreté Nucléaire doit rendre son avis autorisant ou non une prolongation de l'exploitation du réacteur n°1 de la centrale de Fessenheim pour dix ans supplémentaires.

Après la catastrophe de Fukushima, il n'est plus acceptable de mentir sur les dangers du nucléaire, en particulier dans les zones sismiques. L'accident de Fukushima démontre que, même dans un pays réputé pour son expertise en matière nucléaire, le risque zéro n'existe pas.

La ministre de l'écologie explique que la centrale de Fessenheim a été construite pour résister au risque sismique maximal constaté sur les 1000 dernières années, augmenté d'une marge de sécurité. C'est avec les mêmes arguments que les Japonais ont prolongé l'exploitation du réacteur de Fukushima. Le désastre japonais démontre qu'il n'est plus possible de raisonner ainsi. Voilà pourquoi les signataires demandent l'arrêt immédiat de la centrale de Fessenheim.

Michèle RIVASI députée européenne, Pierre LARROUTUROU économiste, Karima DELLI députée européenne, Jacques FERNIQUE Conseiller régional d'Alsace, Djamila SONZOGNI porte-parole Europe Ecologie Les Verts, Alain JUND Adjoint au Maire de Strasbourg, Jean-Marie BROM Réseau Sortir du nucléaire, Hélène FLAUTRE Députée européenne, Philippe MEIRIEU vice-président Région Rhône-Alpes, Gérard ONESTA et François SIMON Vice-Présidents Région Midi Pyrénées, Philippe HERVIEU Vice Président Région Bourgogne, Françoise DEDIEU-CASTIES Vice-Présidente Région Midi-Pyrénées, Jean-Paul BESSET Député européen, Marie BLANDIN Sénatrice du Nord, Jean-Marie MATAGNE Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire, Hélène PELOSSE ancienne DG d'IRENA, Patrice HALIMI secrétaire général Association Santé Environnement France, Yves COCHET Député de Paris, Denis SIEFFERT Directeur de la rédaction de Politis, Emmanuelle COSSE vice-présidente Région IDF, Antoine WAECHTER conseiller régional Alsace, Peggy BRISET Bureau Exécutif EELV, Noël MAMERE Député de Gironde, Yannick JADOT Député européen, Pascal CANFIN Député européen, Bérengère DAUVIN, Thomas MAZIERE, Nadja FLANK, Nicolas DUBOURG, Evelyne COHEN-LEMOINE, Manuel DOMERGUE, Clara OSADTCHY, et déjà plus de 25 000 signataires

31Mar/11Off

Non au gaz de schiste : Tous à Brignoles le 15 Avril

Titre: Non au gaz de schiste : Tous à Brignoles le 15 Avril
Lieu: Parking Ch. de Gaulle - BRIGNOLES
Lien vers: Cliquer ici
Description: Départements concernés en partie par le "permis de Brignoles" : Var, Alpes de Haute Provence, Alpes Maritimes, Bouches du Rhône.

Le 15 avril 2011, les rapports intermédiaires d’experts seront remis au Gouvernement -

Venez TOUS dire "NON au Gaz de Schiste"

Rassemblement / Manifestation

VENDREDI 15 Avril - 14H

Parking Ch. de Gaulle - BRIGNOLES

Nous remettrons au Sous Préfet nos pétitions et une lettre demandant le rejet ferme et définitif de la demande de ce désastreux permis dit "de Brignoles".

Face aux projets d’explorations et d’exploitations du gaz de schiste la mobilisation s’installe pour s’opposer aux dangers de ce funeste gaz.
Heure début: 14:00
Date: 2011-04-15

21Mar/11Off

Water makes money

Water makes money, mardi, 22 mars 2011 à 20:40 sur ARTE

Partout dans le monde, Veolia et Suez s'approprient la gestion de l'eau. Une enquête rigoureuse et engagée sur les dérives de l'utilisation de l'or bleu à des fins commerciales.

En France, Veolia et Suez gèrent 80 % de l'approvisionnement en eau dans le cadre de partenariats public-privé (PPP) qui voient les communes rester propriétaires des infrastructures et déléguer l'exploitation aux entreprises privées. Mais alors que ce modèle rencontre un indéniable succès à l'étranger, de plus en plus de municipalités tentent de reprendre le contrôle de l'eau dans l'Hexagone.

Recommunalisation
Ce film passionnant retrace, documents à l'appui, le processus qui a conduit à l'abandon des régies publiques, encouragé par "le droit d'entrée" : une pratique consistant, pour les opérateurs privés, à mettre à disposition des communes une confortable somme d'argent afin de s'assurer la conversion au modèle du PPP. Ces mariages d'intérêt ne sont pas restés sans conséquences pour les usagers : factures en constante augmentation, canalisations non entretenues... La longue liste de doléances a incité certaines municipalités, à l'instar de Paris et de Grenoble, à choisir la "recommunalisation" pour protéger la ressource en amont et offrir aux habitants un service de qualité. En France, mais aussi en Allemagne, au Kenya ou au Guatemala, par la voix d'experts tels que Maude Barlow, lauréate du prix Nobel alternatif, d'élus locaux dont Anne Le Strat, adjointe au maire de Paris chargée de l'eau, et de représentants d'associations de consommateurs, Water makes money alerte sur les dangers liés à l'hégémonie de Veolia et Suez, qui se traduit par une présence grandissante des multinationales dans les médias, les partis politiques, les ONG et les universités...

21.55:  L'eau en bouteille, pour qui ?

À la lumière de l'exemple anglais, le documentaire dénonce la gestion irresponsable de l'eau potable à l'échelle de la planète.

Comment justifier que les Londoniens boivent de l'eau mise en bouteilles aux îles Fidji quand, dans le même temps, 35 % de la population de ces îles n'a pas d'accès à l'eau potable ? Beaucoup d'Européens ont ainsi renoncé à boire l'eau, pourtant de qualité, qui sort du robinet et consomment de l'eau en bouteilles. La branche prévoit pour les années à venir une croissance de plus de 30 %. Pourtant, les dégâts causés à l'environnement par le développement de ce marché sont plus qu'alarmants : chaque année, le seul transport de ces bouteilles du lieu de production au consommateur produit plusieurs centaines de milliers de tonnes de CO2. De son côté, la fabrication des bouteilles de plastique engloutit 1,5 milliard de barils de pétrole. Et enfin, une bouteille sur quatre seulement est recyclée, le reste polluant les sols et les eaux naturelles pour des siècles. Chère victoire du marketing sur le bon sens.

20Mar/11Off

OIN ou kindergarten?

Mercredi 16 Mars avait lieu une réunion sur l'OIN de la vallée du Var, organisée par des associations écologistes non politisées des Alpes Maritimes, le ROC06 se réunissant lui aussi et n'ayant pas pu y participer,  il se devait un droit d'intervention. Nous sommes enthousiastes de l'initiative lancée pour défendre l'utilité de l'agriculture biologique consommée localement.

Nous sommes par contre réellement préoccupés par le compte rendu journalistique de Nice Matin. Nous notons parmi le message ambiant de ne pas toucher à l'agriculture dans la plaine du Var, les phrases suivantes : "L'OIN, l'Eco-Vallée? Pourquoi pas?".
Et en faisant un pas dans le bon sens, on s'aperçoit que l'on peut signer un chèque en blanc à Messieurs Sarkozy-Ciotti-Estrosi. Le ROC06 est entièrement d'accord avec l'ensemble des constats et souhaite participer à OIG-VAR. Mais il est question de ne faire aucune concession et de refuser en bloc l'OIN. Michel Gasiglia propose un referendum sur ce que l'on veut localement, mais est-ce que la décision est locale ou nationale dans un OIN?A-t'on vu un seul OIN, par le passé, réserver un seul mètre carré d'espace à l'agriculture, ou à l'environnement? Bien au contraire on détruisait d'immenses parcelles de terre sans valeur dans les yeux de l'Etat pour construire des villes nouvelles.

Nous canonisons de suite ceux qui croyent et espèrent garder des terrains agricoles d'une part sous la pression des agents immobiliers et d'autre part pour y faire pousser des produits biologiques à côté d'une zone sur-bétonnée, traversée part autoroute, pénétrante, voitures, camions, bus, trains à gazole, avions... Consommons les algues récoltées au large de Fukushima, elles risquent d'être moins polluées.

Nous situons le contexte à côté de la 5ème ville de France. L'autonomie alimentaire de Nice et des Alpes maritimes en général, ne dure pas plus de 48H00 en cas de rupture d'acheminement de nourriture. Nous ne consommons que : 8% de produits locaux, le reste nous est fournit à grands coups de camions. Notre demande en nourriture est immense, si nous prenons en compte qu'un français moyen  a une empreinte écologique de  5,2 hectares, que représentent les 10 000 hectares de la plaine du var? (à pondérer que les Azuréens ne sont pas des français moyens question consommation).

On converge "doucement" mais sûrement vers la fin des énergies fossiles, comment ferons nous? Utiliserons nous les derniers litres de pétrole dans nos marteaux piqueurs pour découvrir le sol qu'on aura recouvert d'un manteau de bitume? Nous en appelons à la mémoire de nos anciens qui voyaient une roselière à la place de Cap 3000, tout comme nos enfants nous demanderons de nous rappeler de l'erreur de l'OIN.

i nous reprenons l'histoire, la plaine du Var était la plus grosse zone agricole de Nice (cela risque de ne pas durer longtemps). Les crues étaient rares parce que le lit était large et non bétonné. Lors des crues, les terrains agricoles était inondés, la récolte était détruite mais heureusement des alluvions s'y déposaient. Le lit naturel du Var était large, l'eau s'écoulait en faisant de jolis petits serpents et l'eau avait le temps de pénétrer la terre et d'alimenter la nappe phréatique. La nappe phréatique du Var est la première source d'eau potable de Nice, pompée, distribuée, et vendue par VEOLIA.

Au fur et à mesure du temps, on rétrécit le lit du Var : on canalise, on construit des berges, on gratte le fond pour en extraire d'immenses  quantités de pierres pour construire la ville de Nice. Au bout d'un moment on s'aperçoit que la nappe s'enfonce, de plus en plus profondément au même rythme que l'on creuse. Au bout il y a la mer qui risque de remonter et de contaminer la nappe phréatique en  eau salé. Alors on construit des seuils, pour ralentir l'écoulement de l'eau, l'eau s'enfonce alors plus facilement dans la terre. Le problème de la nappe réglé  on continue à creuser entre les seuils, et là un nouveau phénomène apparait. Puisque l'on a ralenti la vitesse de l'eau, les micro-poussières soulevées par l'extraction de pierres se déposent plus facilement et accroissent l'étanchéité de la terre entre les seuils. Conséquence : le niveau de la nappe redescend. On envisage aujourd'hui de casser les seuils, .... Voilà la force du productivisme et du capitalisme, ils sont capables de nous vendre le pistolet pour nous tuer et le pansement qui va avec.

Pourquoi construire des appartements, alors qu'il y en a des milliers inoccupés en ville, réquisitionnons les. Pourquoi construire des entreprises du capitalisme vert alors que l'on arrive même pas à avoir l'indépendance alimentaire? Pour pouvoir réalisé le secteur secondaire et tertiaire, il faudrait que le secteur primaire (donc premier) soit assuré. Pas de pays sans paysan!

On est dans le kindergarten (le jardin d'enfant) : les enfants veulent un stade offrons-leur un stade, ils se suceront les doigts pendant qu'ils regarderont le foot. Dans la construction d'un stade, où est l'urgence nationale, où est l'utilité publique, où est l'intérêt national, où est la vision d'avenir et quel avenir nous offre t'on?

Le ROC06 refuse en bloc l'OIN et sa vallée du capitalisme vert, et l'OIG-Var (Opération d'Intérêt Général-Var) devrait logiquement s'y opposer, s'il défend l'agriculture biologique produite localement pour les Azuréens. Le ROC06 espère bien évidement qu'il s'agisse d'une mauvaise interprétation de Philippe Fiammetti de Nice Matin, mais au vue du commentaire qui nous en a était fait et de certaines personnes assises au premier rang de la photo, permettez nous d'en douter.

PS. : pourquoi utiliser jardin d’enfants en allemand « Kindergarten » ? Pour la même raison que OIN ne veut rien dire dans la tête des gens, que l’allemand a cette douce connotation autoritaire et que nous ne voulons pas entendre plus tard les "Oinnnnnnnn!!" de nos enfants mourant de faim.

18Mar/11Off

NUCLÉAIRE : NOUS VOULONS AVOIR LE CHOIX !

Rassemblement unitaire le dimanche 20 mars à 15 h à Paris devant l'Assemblée nationale

Appel solennel auquel se joint le ROC06.

Réacteur de Fukushima

Réacteur de Fukushima

Le peuple japonais affronte actuellement une tragédie sans précédent. Une catastrophe naturelle, avec des conséquences humaines, sanitaires et économiques. Et une catastrophe nucléaire majeure.

A ce jour, trois fusions partielles de cœurs, deux incendies de combustible usé et cinq explosions d'hydrogène sont survenues dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichii, qui depuis le séisme et le tsunami du 11 mars dernier, relâche des quantités colossales de radioactivité dans l'air et l'environnement. Une fusion totale des cœurs, voire une explosion avec une grande quantité de rejets radioactifs, n'est pas à exclure. Malgré une communication d'informations parcellaires ou contradictoires, nous pressentons que nous sommes face à une situation d'une gravité sans précédent.

La situation au Japon est d’ores et déjà alarmante et s’aggrave d'heure en heure. Des centaines de travailleurs japonais sacrifient actuellement leur vie pour tenter d’éviter que le pire ne se produise.

Alors même que la catastrophe est en cours, des quantités massives de substances radioactives ont été libérées dans l’atmosphère et l’océan. Des taux de radioactivité plusieurs centaines de fois supérieurs à la normale sont déjà mesurés à plus de 100 km de la centrale de Fukushima. C’est une vaste région du Japon qui subit à l’heure actuelle une contamination radioactive qui pourrait se propager à tout le pays, voire au-delà.

Nous, associations, syndicats et partis politiques, exprimons toute notre solidarité au peuple japonais et en premier lieu aux travailleurs du nucléaire qui tentent d’éviter le pire au péril de leur vie.

Cette situation alarmante nous rappelle que le nucléaire est une énergie qui n'est ni propre, ni sûre, ni à même de répondre au défi majeur du changement climatique, et qu'il soumet les populations et les travailleurs à des risques insensés, d’un bout à l’autre de la filière. Plus encore lorsque les centrales sont vieillissantes : au Japon, le réacteur n°1 de Fukushima Daiichi devait être arrêté définitivement le mois dernier, mais la prolongation de son fonctionnement pendant 10 ans venait d'être décidée... Quel choix tragique !

Ce nouvel accident nucléaire majeur met à nouveau à jour les risques inhérents à toute installation nucléaire et met à mal de façon définitive et indéniable le mythe de la sûreté et de la sécurité du nucléaire.

Réacteur de Tchernobyl

Réacteur de Tchernobyl

L'impuissance dramatique de l'homme face à l'emballement des réacteurs au Japon a provoqué la remise en question immédiate du nucléaire dans plusieurs pays (Allemagne, Suisse, Inde, États-Unis...)

En France, la politique énergétique a toujours échappé au débat démocratique, et plus particulièrement le développement de la filière électronucléaire. Les décisions sont prises au plus haut niveau de l'État, sans que les citoyens ne soient jamais consultés, alors que cette question concerne pourtant l’avenir de la population tout entière.

Sera-t-il nécessaire d’attendre un nouvel accident nucléaire pour que les autorités françaises organisent enfin un réel débat sur le modèle énergétique français en toute indépendance de l’industrie nucléaire et de son lobby ?

Pour faire face à la pénurie croissante des ressources fossiles, aux risques inacceptables du nucléaire, et à la nécessité de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, les solutions alternatives existent, aujourd’hui. Elles s'appuient sur la réduction de nos consommations, par la sobriété et l'efficacité énergétique, et sur le développement des énergies renouvelables. Cette transition énergétique est inéluctable, ses modalités et sa planification nécessitent la tenue d'un grand débat démocratique et citoyen.

Le Président Sarkozy a annoncé que la France devait tirer les conséquences de l'accident japonais. Nous prenons aujourd'hui sa déclaration au mot.

NUCLÉAIRE : NOUS VOULONS AVOIR LE CHOIX !

Nous, associations, syndicats et partis politiques, adressons solennellement ces demandes communes au gouvernement français :

Nous voulons:
L’arrêt de tous les projets électronucléaires en cours (EPR de Flamanville, ligne THT Cotentin-Maine, EPR de Penly, ITER, Bure et projets de centres de stockage des déchets nucléaires issus de la filière électronucléaire...) tant que les citoyens n'auront pas été en mesure de se prononcer démocratiquement sur notre politique énergétique et sur le recours à l'énergie nucléaire, y compris si nécessaire par un référendum
Le renoncement à la prolongation de l’exploitation des réacteurs ayant atteint ou dépassé les 30 ans de fonctionnement
L’arrêt complet de tous les projets portés à l'étranger par l'industrie nucléaire français

ITER Cadarache

ITER Cadarache

Parce que la situation au Japon exige de ne pas se taire sur le drame que ce pays subit et sur la menace permanente que l’industrie nucléaire fait peser sur les peuples, au Japon comme en France :

Nous appelons tou-te-s les citoyen-nes à manifester leur solidarité avec le peuple japonais et à se réapproprier la question du recours au nucléaire et de la politique énergétique, en organisant des rassemblements dans toutes les villes de France ce dimanche 20 mars 2011 à 15h.

Nous appelons également tous les citoyen-nes, associations, partis politiques, syndicats, artistes et personnalités à rejoindre un GRAND RASSEMBLEMENT à Paris ce même jour, dimanche 20 mars 2011, à 15 h devant l'Assemblée Nationale (Métro Assemblée nationale - Ligne 12).

au gouvernement français suite à la catastrophe nucléaire au Japon

Liste des premiers signataires :

Adéquations, Agir pour l'environnement, Alliance Écologiste Indépendante, Association des communistes unitaires, Association pour le Contrat Mondial de l'Eau, Attac, Bâtir Sain, Bizi, CAP 21, CNIID, Confédération paysanne, Ecologie et Démocratie, Ecologistas en Accion, Espoirs pour les jeunes, Europe Écologie Les Verts, Europe solidaire sans frontières, Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique, Fédération Nature et Progrès, Fédération Sud Étudiant, Fédération Sud Rail, France Libertés, Fraternité Citoyenne, Gauche Unitaire, Générations Futures, Imagine 2012, L'école émancipée, Les Alternatifs, Les Amis de la Terre, Mouvement des Objecteurs de Croissance, Mouvement Citerrien, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste des Ouvriers de France, Parti de Gauche, Parti Pour La Décroissance, Réseau Action Climat, Réseau Sortir du nucléaire, Résistance à l'Agression Publicitaire, Union syndicale Solidaires, Utopia, Votre Santé, Women in Europe for a Common Future.

7Fév/11Off

LES POUBELLES ? C’est urgent, ça déborde !

1) Etat des lieux catastrophique

Les Alpes Maritimes croulent sous le problème des déchets qui illustre l’impasse de notre société de consommation et l’incurie des instances départementales depuis plus de 10 ans. On note :

* Un incinérateur à l’Ariane, dont les fours tombent régulièrement en panne et qui pollue l’air et les sols. En urgence, le maire de Nice promet la fermeture d’un four sur les 4  pour « limiter les dégâts».

* Un incinérateur à Antibes qui  brûle depuis 1970 des fermentescibles (matières végétales imbibées d’eau) afin de  réduire la chaleur  pour éviter l’explosion, 40 ans de pollution à la dioxine (un des composés chimiques les plus virulents à dose infinitésimale) et aux furanes.

En 2009, avec 4 ans de retard et suite aux pressions exercées,  les périphériques  du four  ont  été mis enfin aux normes européennes de 2005 (celles-ci ne peuvent pas garantir l ‘innocuité du procédé mais elles devraient limiter la pollution engendrée 24 h/24 - si elles sont respectées  en continu – ce qui est loin d’être le cas partout).

Le quart du tonnage brûlé se transforme en mâchefers toxiques chargés de métaux lourds (mercure, chrome, plomb, brome..) et inutilisables sur les routes à cause des eaux de ruissellement. Les exploitants (Veolia) ne savent plus où les entreposer puisque  aucune commune n’en veut, même en décharge !

Il a fallu 7 ans de procès à Gourdon pour empêcher la décharge  des boues et donc la pollution  des sols, des nappes phréatiques et cours d’eau.

*  Un incinérateur à Monaco High-tech qui rebrûle ses dioxines et ses furanes, mais ses mâchefers exportés « Not in my backyard, pas dans mon jardin….. » contiennent encore plus de métaux lourds réinjectés. Les R.E.F.I.O.M.S (résidus  des fumées)  du four d’Antibes partent eux, par camions dangereux jusqu’à Laval (900 km).

*  Fermeture incontournable de la décharge de la Glacière et du Jas de Madame (stockage aux pratiques illégales - procédures et quantités non respectées) et qui ont battu tous les records de pollution en arsenic et autres poisons…

* DEPUIS des milliers de semi-remorques déplacent nos déchets via L’A8 jusqu’à Septème-les-Vallons (13) ou  ailleurs .…. en aggravant la pollution  atmosphérique  de plusieurs millions de tonnes de CO2  dénoncé par ATMO PACA en plus d’un coût exorbitant pour le contribuable du 06.

*Les cimenteries des PAILLONS ((La Grave) continuent l’incinération industrielle  très contestée.

2 )  QUE FAIT  LE CONSEIL GENERAL ?

A)    Dans son plan d’élimination des déchets ménagers et assimilés, PEDMA 2011, LE SIVADES impose à l’0uest un 3° incinérateur  à 1200°, surdimensionné par rapport aux besoins locaux, avec  une cheminée de 40m qui polluera à 50 km à la ronde . Il sera donc très  coûteux et de plus toxique si on  rend publics, les  dommages  collatéraux de santé et de pollution de l’air, de l’eau et des sols alentour . Des dommages passés jusqu’ici sous silence par les pouvoirs publics, à l’Ariane , aux Semboules  et dans les Paillons.

Les résidus volatil(e)s  toxiques sont respirés par les habitants ou ingérés dans les fruits et légumes produits sur place qui s’en imprègnent  et indirectement via le lait ou la viande des animaux d’élevage nourris avec de l’herbe devenue toxique. Pour mémoire l’incinérateur d’Albertville a été la cause de la destruction de milliers de litres de « lait à la dioxine »impropres à la consommation et de l’abattage des bovins dans la vallée                   (voir l’enquête du juge d’instruction, ARTE septembre 2010). Le contraire du soutien à l’agriculture locale !!!!

B)       Le centre de tri de Cannes (SIVADES) est un progrès mais encore insuffisant en tonnage à recycler sur place. Le Centre de valorisation organique CVO, annoncé, donnera une production de compost  à destination horticole.

C)  Le CVE « centre de valorisation énergétique », maquillage verbeux pour  incinérateur, est une imposture parce qu’il  produira seulement quelques modestes centaines de KW  aux alentours, comme le fait depuis 2010 celui d’Antibes).

Le lieu d’implantation  du CVE varie selon le rejet rencontré de la part de certains élus ou l’opposition de citoyens mobilisés : La ROQUETTE, GRASSE (les ROUMIGUIERES ou  les ASPRES).IL est très coûteux et surdimensionné 80000t à brûler. Il accueillera sans aucun doute les déchets niçois ou antibois, mal triés qu’on ne sait où fourguer.

3 )  UN PLAN ALTERNATIF PLUS ECOLOGIQUE ET MOINS COUTEUX

L’incinération est une mauvaise solution à un  VRAI problème mal posé depuis 20 ans.

UN 3° INCINERATEUR (rebaptisé CVE) pour l’ouest du département est contraire aux orientations  et promesses du Conseil Général  des années précédentes annonçant qu’on n’aurait plus  recours à l’avenir à ce procédé (reconnu même dans les discours officiels), coûteux, obsolète,  polluant et dangereux.

Depuis un an, une levée de boucliers  se produit contre le nouveau PEDMA  (plan 2011). De nombreux élus   et des associations alertent la population et dénoncent :

AUCUNE ETUDE ALTERNATIVE à L’INCINERATION n’a été faite depuis plus de 15 ans, alors qu’explose le problème des déchets dans une zone touristique surpeuplée. AUCUNE CONCERTATION avec les populations concernées et une information tronquée.

Comme il est prioritaire d’assurer les volumes traités par les incinérateurs afin de respecter l’engagement de quantité contenu dans les contrats de délégation de service au privé (VEOLIA  tire 29% de marge), le tri sélectif se fait partout à minima des 2 côtés du VAR.

Ainsi le nouveau PEDMA 2011 plus écologique devrait se faire dans la concertation avec un vrai FORUM CITOYEN, des informations fiables et des débats où VEOLIA  ne serait pas le seul  formateur, juge et partie.

A) imposer la réduction des déchets à la source et pénaliser les producteurs et la grande distribution qui favorisent le suremballage. ,

B)  imposer à tous le tri sélectif au porte à porte, draconien avec une éducation à la responsabilité citoyenne et écologique qui coûtera moins cher qu’un incinérateur. D’autres agglomérations le prouvent par l’exemple vérifiable depuis 1991.

C) appliquer la réglementation stricte  des déchets industriels.

D) construire en urgence de petites unités de TRI –COMPOSTAGE et RECYCLAGE  répartis sur le département qui éviteraient le transport, créatrices d’emplois non délocalisables, et permettraient la récupération des matières premières réutilisables pour la plupart, compte tenu de l’épuisement  inéluctable des ressources de notre planète.

L’exemple du BROC 06 (SMED) est un pas en avant pour les vallées (Var -Vésubie -Tinée) réalisant un bon tri et un compostage des déchets, même si le site de décharge ultime à minima n’est pas encore réglé à Massoins. (06)

CONCLUSION PROVISOIRE :

Le problème  des déchets est complexe IL REMET EN QUESTION NOTRE CHOIX DE SOCIETE DE CONSOMMATION.

En retarder les solutions depuis 20 ans est IRRESPONSABLE et SUICIDAIRE.

Le confier aux intérêts privés qui raisonnent en terme de rentabilité immédiate et non dans l’intérêt général est ni responsable, ni écologique et DONC INNACCEPTABLE

Qui osera prôner une politique de sobriété, d’antigaspillage, pour économiser les matières premières qui commencent à manquer, en les RECYCLANT au lieu de les BRÛLER ?

Des solutions existent en France et en Europe (Madrid, Italie du Nord… . La réponse en Alsace est une politique  publique volontariste, reposant sur la pesée individuelle des ordures qui depuis 20 ans  fait payer moins à ceux qui trient plus, pour éviter l’incinération.

M. DIETMANN, biologiste et responsable de la Communauté de communes Portes d’ALSACE est venu l’expliquer à SOPHIA en oct. 20O9. Ça marche depuis 1991. Il reviendra nous expliquer la « PESEE EMBARQUEE » le 12/2 à PEYMEINADE à 19 h.

GOUVERNER c’est PREVOIR. Pourquoi laisser le pouvoir aux imprévoyants, à la botte d’intérêts privés  en situation de monopole? Les « Objecteurs de croissance »   alertent l’opinion publique en appelant à la responsabilité, en proposant une autre voie  publique et citoyenne devant l’urgence écologique.

LAISSER CONSTRUIRE UN 3° INCINERATEUR à L’OUEST DU DEPARTEMENT, C’EST CONTINUER LA GABEGIE PENDANT 30  ou 40 ANS AU MOINS .

A CONSULTER:  
www.grasse-sans-incinerateur.fr

www.ademe.fr

www.laroquettesursiagne.com

www.airpur.com

Forum citoyen sur les déchets :  

http://que-ferons-nous-de-nos-dechets.over-blog.com

(Rédigé par Héliane, Serge, Geneviève, pour R.O.C. 06)