Des conjoints de Français inexplusables mais sans papiers : un scandale qui doit cesser !
Les étrangers mariés depuis plus de 3 ans à un(e) ressortissant(e) français(e) ne sont pas expulsables du territoire français (art. L. 511-4 7 du CESEDA). Mais cela n'empêche pas certaines préfectures de leur refuser la délivrance d'un titre de séjour car la loi n'impose pas pour autant leur régularisation automatique ! Inexpulsables mais sans papiers, ces personnes sont prisonnières d'une législation et de pratiques administratives kafkaïennes qui sont contraires au droit au respect de la vie familiale garanti par la Convention européenne des droits de l'homme. Christian, sénégalais, et Fatou, française, entretiennent une relation depuis 2003 et se sont mariés en mars 2007. Christian ne présente pas de visa de long séjour mais est désormais inexpulsable du territoire français. Après des mois de difficultés pour accéder au guichet, il a déposé un dossier de demande de régularisation à la préfecture de Bobigny. Altaf, pakistannais, et Julie, française, sont mariés depuis près de 4 ans. Le Préfet de la Drôme a cependant refusé la délivrance d'un titre de séjour au motif que Altaf ne présente pas de visa long séjour et exige qu'il rentre au Pakistan pour obtenir ce visa auprès de l'ambassade de France ! Sans certitude de pouvoir obtenir ce document rapidement dans un pays instable et dangereux, le couple n'envisage pas un retour au Pakistan. Leur dossier est une nouvelle fois en cours d'instruction auprès de la préfecture de Valence. Gnagalé, ivoirienne, et Kévin, français, se sont mariés le 9 mai 2008. Ne disposant pas d'un visa de long séjour, Gnagalé est pourtant inexpulsable du territoire français. Elle vient de déposer une demande de régularisation auprès de la préfecture de Bobigny. Nous signataires de cette pétition, exigeons la régularisation de Gnagalé, Christian et Altaf mariés depuis plus de 3 ans à des ressortissant(e)s français(e) et par conséquent inexpulsables du territoire français ! Nous refusons que ces couples soient maintenus plus longtemps dans une situation de précarité administrative et sociale insupportable incompatible avec le respect de leur vie familiale. Nous rappelons que les Préfets disposent d'un pouvoir de régularisation qui doit être obligatoirement mis en oeuvre lorsque le droit au respect de la vie familiale l'impose.
Le Plateau en transition.
Après Totnes, Bristol, ... : Marseille passe en mode transition. Pour comprendre ce qu'est une ville en transition nous vous conseillons de vous référer à l'excellent livre de son théoricien Rob Hopkins : "The Transition Handbook". Pour ceux qui ont moins de moyens et/ou moins de temps regardez les pages de "Salades Nicoises" : http://salades-nicoises.net/spip.php?article287 ou http://www.transitionfrance.fr/.
Mais retournons à Marseille, et montons un instant au Cours Julien pour y découvrir l'opération : Plateau en transition.
À Marseille, des citoyens, des associations, et des entreprises s’organisent pour relocaliser les activités et gagner en autonomie face à la fin du pétrole bon marché. On parle de territoire en transition ou de résilience locale. Les quartiers concernés sont : Notre-Dame-du-Mont, le Cours-Julien, la Plaine, et l'ensemble des rues proches touchant le 1er, 5e et 6e arrondissement. Cette expérience dans la marge de la société marseillaise, explose d'idées, un raz de marée d'imagination faisant participé tous les petits projets locaux en les unissant dans cette marmite débordante d'ingéniosité.
Par cette expérience de vie en société pour inventé une autre société, la transition du plateau, s'attaque à la plus insurmontable question actuelle mais aussi future : le pétrole. L'opium de cette société productiviste et consumériste, qui c'est réfugié dans cette drogue immonde jusqu'à la transformé en million de déclinaison : platique, pvc, chimie pétrolière, pesticide, engrais. Aujourd'hui nous en dégueulons dans une fantastique et mortelle overdose.
La transition, en s'attaquant au pétrole, se rend très vite compte qu'il n'est pas le responsable, mais bien l'outil de nos maux. Vivez une seul journée sans pétrole et vous en mourrez, mais vivez encore 30 ans avec cette drogue et aussi vous en crèverez. On est en pleine dépendance, le seul moyen de s'en sortir c'est le sevrage. La transition est une térapie de groupe du sevrage de l'addiction du pétrole. Mais le sevrage peut se faire de deux manières, soit de moins en moins de pétrole jusqu'à l'arrêt de sa consommation, soit la drogue de substitution comme le nucléaire, l'électricité en apparence propre qui revient à dire polluons plus loin mais pas dans nos grandes villes. Mais qui est au commande de cette machine infernale, qui véhicule cette idée de bonheur maudit : le capitalisme et sa tragique combinaison production/consommation qui nous enfonce de force les aiguilles de la mort dans le bras.
Pour connaitre le quartier aussi divers que varié, nous pensons que l'on ne pouvais pas faire meilleur choix. Le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes ne peut pas rester insensible à cette initiative grandiose, et appel tous les marseillais à rejoindre le plateau en transition. Dans un premier temps nous ne pouvons que féliciter les marseillais du plateau en transition, et leurs apporter tous notre soutient. C'est la-bas que ce fabrique Demain, les marseillais nous inspirerons, nous guiderons dans nos choix et nos actions.
Le ROC06 a envie de dire plus qu'une seule chose : "Après Marseille à qui le tour?"
Une brochure du plateau en transition sur le site APEAS : http://www.apeas.fr/IMG/doc/lieux_pratiques_site.doc
Et pour tous renseignements : plateauentransition@marsnet.org
Le plateau en transition Organise un Pique Nique le 7 mai 2011 dans les jardins du palais Longchamps.
Le rendez vous est fixé à l'entrée du métro cinq-avenue à partir de 11H30, amenez votre salade et vous pourrez partager autour de la transition, des projets, et proposer vos idées.
L'adresse de la liste de diffusion : https://plateauentransition.marsnet.org/cgi-bin/mailman/listinfo/lactuduplateau