R.O.C. 06
11Avr/12Off

Les objecteurs de croissance aux élections législatives

Les objecteurs de croissance aux élections législatives
lancement et point presse le 21 avril 2012
Inscrivez-vous pour devenir candidatE, suppléantE, militantE : http://decroissance-elections.fr/devenir-candidat/

Suite à l'appel MOC/PPLD du 1er mars, des citoyennes et citoyens ordinaires ont répondu favorablement et seront candidats pour porter la décroissance aux législatives 2012.

Le programme des objecteurs de croissance, soutenu par Paul Ariès, est radicalement anti-capitaliste, anti-productiviste, écologiste, féministe, et internationaliste. Il propose des solutions à la fois justes socialement et soutenables écologiquement, s'appuyant sur huit axes principaux :
Dotation inconditionnelle d'autonomie (revenu inconditionnel, gratuités, monnaies locales fondantes) et Revenu maximum acceptable (RMA)
Révolution par les gratuités (des besoins de base et surrenchérissement du mésusage)
Après-développement (sortir de l'industrialisme, agriculture paysanne, production manufacturée)
Relocalisation des productions et des consommations (circuits-courts et courts-circuits)
Transitions énergétiques (après-fossiles, renouvelables, sobriété volontaire, déconsommation)
Arrêt immédiat des nucléaires (civil et militaire)
Réduction du temps de travail (autonomie généralisée de la vie)
Pour une première démocratie (nouveau contrat social, démocraties directes et indirectes)

En cohérence avec la plateforme de convergence de Beaugency, nous proposons de continuer à rassembler les objecteurs de croissance lors d'un lancement de campagne le 21 avril 2012, et par l'intermédiaire d'un site internet.

La réunion du 21 avril aura lieu à l'Hélicon Café
- Hélicon Café, 99 rue de Charenton, Paris 12e (ici), à partir de 13h00 (Métro : Gare de Lyon - Ledru-Rollin - RER : A,D)
- Elle a pour premier objectif d'aider les objecteurs de croissance à se rencontrer, à faire un point sur les candidatures, à faciliter les créations de binômes candidatE/suppléantE, à aider à remplir les documents administratifs et à faire un point sur les textes et communiqués, etc. Bref, du concret.
- Elle a pour second objectif d'informer, via la presse, de la présence d'objecteurs de croissance aux prochaines élections législatives

Le site internet http://decroissance-elections.fr/ est un outil de rassemblement.
- Les personnes souhaitant porter le décroissance aux élections, en étant candidatE, suppléantE, mandataire financier , peuvent s'inscrire via le formulaire (disponible ici http://decroissance-elections.fr/devenir-candidat/), pour ensuite bénéficier d'une aide technique, financière, et de communication.
- Les personnes souhaitant seulement se renseigner trouveront la liste des candidatures anti-capitalistes et anti-productivistes ainsi qu'un contact.

L'objection de croissance a besoin d'un grand nombre de candidats pour continuer à essaimer ses idées lors d'actions citoyennes, d'alternatives concrètes, de mobilisation unitaires, etc.. Rejoignez-nous

http://decroissance-elections.fr/
legislatives-oc-2012@lists.riseup.net

6Avr/12Off

Grave incident à la centrale nucléaire de Penly

Un dossier du Réseau "Sortir du nucléaire"

Jeudi 5 avril, deux départs de feu ont eu lieu sur une pompe du circuit primaire du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime). Le Réseau revient sur les affirmations d’EDF et de l’ASN qui visent une fois de plus à dissimuler aux Français les défauts de sûreté récurrents du parc nucléaire hexagonal.

Point sur la situation

Point de la situation au 6 avril 2012 suite à l’incident survenu le 5 avril 2012, à 12h20 sur le réacteur n°2

Historique :

Selon Edf [1] : le 5 avril 2012, à 12h20, une alarme incendie s’est déclenchée suite à un dégagement de fumée dans un local situé dans le bâtiment réacteur de l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Penly. Les systèmes de sécurité se sont enclenchés normalement et le réacteur s’est arrêté automatiquement. Conformément aux procédures, les pompiers ont été prévenus et sont d’ores et déjà sur place avec une dizaine de véhicules d’intervention. Par ailleurs, les équipes et les moyens de la centrale sont mobilisés. Il n’y a pas de blessé et les installations sont en sécurité. L’Autorité de sûreté nucléaire, la préfecture de région, la sous-préfecture de Dieppe et la Commission locale d’information ont été immédiatement informées de cet évènement.

Selon l’Asn [2] : Le 5 avril 2012, vers midi, l’ASN a été informée par EDF de la survenue d’un départ de feu sur le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Penly et de la mise à l’arrêt automatique du réacteur. Des équipes d’EDF et des pompiers sont entrés dans le bâtiment réacteur et ont éteint des flaques d’huile en feu. Le 5 avril 2012, vers 19h30, à la suite du départ de feu survenu dans l’après-midi, l’ASN a été informée par EDF d’une fuite anormale sur le circuit primaire du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Penly. EDF indique que l’eau provenant de la fuite est collectée via des circuits prévus à cet effet. Cette situation a conduit EDF à appliquer les procédures de conduite incidentelle pour piloter le réacteur. La situation actuelle n’a pas nécessité le déclenchement du plan d’urgence par l’exploitant. L’ASN a mobilisé ses équipes dans son centre d’urgence parisien ainsi que la division de Caen pour analyser la situation et suivre son évolution, en relation avec l’IRSN.

Première analyse du Réseau en attendant les précisions de l’ASN
Les données actuelles ne permettent pas de savoir si c’est le déséquilibre de la puissance du cœur, la baisse de pression suite à la fuite du circuit primaire ou encore l’incendie qui sont à l’origine de l’arrêt automatique du réacteur.

Ce n’est pas forcément sur un réacteur de première génération que des incidents graves arrivent. Penly 2 est un réacteur 1300 MW (palier P’4) mis en service en 1992. De plus, le risque incendie est un risque grave pour la sûreté nucléaire et ce risque n’est pas traité correctement, cf les effectifs et les budgets de lutte contre le feu dans les centrales et les scandales révélés par le Réseau « Sortir du nucléaire » il y a quelques années. Cela remet aussi en cause la capacité d’EDF à assurer la sûreté de ses installations et la crédibilité de son discours post Fukushima.

Dans tous les cas l’affaire est grave puisque c’est le refroidissement du combustible qui se retrouve déséquilibré par la perte d’une des quatre pompes du circuit primaire (Si le réacteur fonctionnait à pleine puissance au moment de l’incident, il était à 5 milliards de Watts thermiques).

Les pompiers et les personnels de secours sont intervenus dans une atmosphère radioactive et probablement contaminée par l’incendie : des données sur cet aspect doivent être fournies d’urgence par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.

Comme toujours en matière de nucléaire, pour avoir une idée de ce que représente le terme anodin de « pompe » il suffit de se reporter à la photo ci-dessous pour appréhender un peu mieux la réalité.

4Avr/12Off

Candidats pro-nucléaires : af…fichons-leur la honte !

Sur Sortir du nucléaire : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Faites-vous-entendre

Faites-vous entendre lors de la campagne électorale ! Non au nucléaire!!!!

Tout au long de la période des élections présidentielles et législatives, soyons présents dans le débat pour rappeler l’urgence de la sortie du nucléaire !

C’est bien connu, à la télé, on ne peut pas dire la vérité : trop de monde regarde. Et en campagne présidentielle alors ? Et si nous faisions dire à "nos" chers candidats ce qu’ils n’expriment pas toujours sur le nucléaire ? Chiche !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

29Mar/12Off

En finir avec le nucléaire : pourquoi et comment [Bernard Laponche, Benjamin Dessus]

Ce livre démontre la nécessité et la possibilité d’en finir avec le nucléaire.

Il commence par réfuter les arguments spécieux de ses partisans sur l’indépendance énergétique prétendue ; sur la sûreté et la sécurité, qui seraient un privilège unique de la technologie nucléaire française ; sur le coût du kWh nucléaire, largement sous-évalué ; sur les marchés étrangers juteux, fortement surestimés ; sur le contrôle grâce au nucléaire des émissions de gaz à effet de serre, marginal ; sur la question des déchets, nullement réglée. Il expose les raisons pour lesquelles il faut en sortir : le risque inacceptable d’un accident majeur dont les conséquences catastrophiques sont révélées par Tchernobyl et Fukushima ; la production de déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des siècles et des millénaires ; l’utilisation et la diffusion de techniques permettant la prolifération des armes nucléaires. Il replace ensuite la sortie du nucléaire dans le cadre d’une transition énergétioque que les inégalités de la consommation mondiale et les problèmes écologiques globaux rendent indispensable.

Alors que la situation singulière de notre pays nous mène à l’isolement et à l’impasse, les auteurs proposent un scénario raisonné de sortie du nucléaire, fondé sur un autre mode de consommation et de production de l’électricité, et discutent les conditions politiques et sociales de la transition.

 

 

Sur Terre à terre par Ruth Stégassy (France Culture)

Avec : Bernard Laponche, consultant international dans le domaine de l'énergie et Benjamin Dessus, président de Global Chance, association d'experts indépendants dans le domaine de l'environnement et de l'énergie, coauteurs de « En finir avec le nucléaire : pourquoi et comment » (Le Seuil, 2011).

 

 

 

 

7Mar/12Off

INTO ETERNITY

Le chantier d'un sanctuaire conçu pour durer cent mille ans. Creusée dans le nord de la Finlande, à Onkalo, cette gigantesque grotte abritera des déchets nucléaires. S'adressant aux générations futures, ce documentaire en forme de film de science-fiction montre ces travaux gigantesques - cinq kilomètres de galeries plongeant 500 mètres sous terre - et pose la problématique de l'élimination des déchets radioactifs sous l'angle de la temporalité. Impliquant une responsabilité millénaire, celle-ci nous oblige à adopter une autre échelle de durée.

Quelle folie, quelle société, quel système peut engager, pour des millénaires, des générations de femmes et d'hommes à l'horreur du nucléaire. Des composés hautement radioactifs, et ayant des masse critique de l'ordre d'une dixaine de kilo ont une durée de vie de 24000 ans (PU239), à peut près autant de temps qui nous sépare de l'homme de Néandertal.

Certain comme le Neptunium 237 (NU237) on une période de 2 144 000 ans autant de temps qui nous sépare de notre très très lointain ancêtre l' Australopithecus afarensis, une espèce éteinte d'Hominidé bipède ayant vécu en Afrique entre environ 4,1 et 3 millions d'années dont le plus beau spécimen est Lucy.

La période, ou plutôt demi-période est le temps qu'il faut à une quantité radioactive d'être, non pas plus du tout radioactive, mais à moitié moins radioactive. La masse critique est la quantité  nécessaire, de ce matériau fissible,  au déclenchement d'une réaction nucléaire en chaîne de fission nucléaire, la bombe nucléaire de Nagazaki ne faisait que 23kg .  En raison de la densité du plutonium ca représente un volume d'une petite bouteille d'un demi litre. En matière de plutonium, la dose mortelle pour l'être humain se situe au millionième de gramme.

Les risques sont immenses de continuer dans cette voie, et les problèmes multiples.

On savait déjà, suite à l'actualité post-attentat, qu'un avion s'écrasant sur le centre de retraitement de la Hague (Manche) produirait une pollution égale à 60 ou 70 fois Tchernobyl... En france nous avons choisit l'enfouissement de surface, ou le non enfouissement. En Allemagne, ils mettent les déchets dans les montagnes, malheureusement les futs se percent et ils sont en train de les ressortir de la montagne.

Le nucléaire c'est l'horreur, il faut que cela cesse!

 

19Déc/11Off

A quoi sert la gauche?

Nous ne pouvons pas zapper l'éditorial du Sarkophage (N°27) des mois de novembre-décembre, car il est plein de clairvoyance et reflète la situation électorale actuelle de la France. Nous remercions Paul Ariès pour ce texte qui illustre purement le soustitre du Sarkophage : "Comprendre c'est désobéir"! Le ROC06 sera comme le Sarkophage ceux qui désobéiront aussi sous cette gauche ou cette droite, et qui désobéiront pour construire de nouveaux jours heureux.

La question est légitime depuis la publication des deux ouvrages de Laurence Parisot, la patronne du Medef. Dans Besoin d’air (Seuil, 2007), elle expliquait que le problème ne serait pas la croissance économique. Elle reconnaissait certes que le système a bousillé le système, mais, promis-juré, on ne le ferait plus. La solution serait le capitalisme vert, c’est-à-dire la volonté d’adapter la planète puis l’humanité elle-même aux besoins du productivisme. Nous avons connu, dans la foulée, le Grenelle des dupes et sa conclusion la politique de « juste adaptation ». Dans Un piège bleu Marine (Calmann-Lévy, 2011), Parisot s’en prend cette fois au Front national. Le patronat et le capitalisme seraient finalement les meilleurs remparts contre le retour de la bête immonde… Ce bréviaire de la dame de fer du Medef est l’œuvre d’un patronat sénile. Pas un mot sur la collaboration économique du patronat français durant la Seconde Guerre mondiale, ni sur le « plutôt Hitler que le Front populaire » cher aux milieux d’affaires, ou sur le financement des ligues factieuses par le grand capital. Saluons le tour de force qui fait apparaître le patronat sans passé et sans passif. Ce bréviaire s’en prend aussi aux thèses de la gauche sans jamais la nommer, comme si le programme « bleu Marine » était altermondialiste et anticapitaliste, comme si la voie royale qui conduit au Front National n’était pas la droite populaire ! Le vote bleu Marine serait le vote anti-argent, antimarchés, antiéchanges… Il prolongerait la victoire du Non au référendum…
À quoi sert la gauche ? La question est légitime au regard de l’absence des thèses antiproductivistes au sein de la campagne. Je ne parlerai même pas des « cocus » de la « démondialisation », finalement invités à voter pour François II. Le terme le plus utilisé d’ailleurs par les impétrants, Hollande et Aubry, fut celui de croissance économique. Cette gauche-là n’a toujours rien compris. Le «capitalisme coopératif» est une chimère. Quant aux autres gauches, elles donnent le sentiment d’un sacré retard à l’allumage, faute d’oser faire véritablement du neuf en politique. J’ai bien peur qu’on nous refasse le coup d’une énième campagne strictement antilibérale, d’une campagne très éloignée de la révolte de la jeunesse dont le mouvement des Indignés est un symptôme. J’ai vécu le samedi 22 octobre un très mauvais rêve lors de l’assemblée générale des Services publics à Valenton. J’ai pu entendre des dirigeants et des cadres communistes dire que l’écologie antiproductiviste était un peu malthusienne, que la désobéissance c’était bien joli, mais pas à la hauteur de 2012, que l’idéal serait que les Africains aient autant de voitures que les Français, que la gratuité ne serait pas une bonne solution car il faudrait d’abord faire payer les riches, bref que les antiproducti- vistes voudraient finalement affamer le peuple ! La gauche antiproductiviste est donc dans l’attente que les candidats de la vraie gauche franchissent enfin le Rubicon… Europe-Écologie a bien raison de dire préférer ne pas avoir de députés plutôt que de renoncer à la sortie du nucléaire… Cette position doit être celle de tous les candidats de la vraie gauche, comme ils doivent dire qu’ils préféreraient ne pas avoir de députés plutôt que de ne pas revenir à la retraite à 60 ans sans malus, plutôt que de ne pas obtenir les 32 heures sur 4 jours, plutôt que de ne pas avancer vers la gratuité des services publics. Le Sarkophage sera de ceux qui désobéiront aussi sous la gauche, de ceux qui désobéiront pour construire de nouveaux jours heureux.

Paul Ariès

16Déc/11Off

Le 11 mars 2012, réagissons ensemble pour sortir du nucléaire !

Le 11 mars 2011 débutait la catastrophe nucléaire de Fukushima, qui continue aujourd’hui de contaminer le Japon.

Un an plus tard jour pour jour, réagissons pour dénoncer le risque de catastrophe nucléaire en France et pour affirmer, tous ensemble : « sortir du nucléaire, c’est possible ! »

Formons une grande chaîne humaine dans la région la plus nucléarisée d’Europe

C’est en se mobilisant par dizaines de milliers que les Allemands ont obtenu une décision de sortie du nucléaire d’ici 2022.

Nous aussi, nous devons établir un rapport de force avec ces élites coupées des citoyens, qui nous imposent le danger nucléaire. Indignons-nous, mais surtout rassemblons-nous : c’est en étant nombreux que nous sommes forts.

N’attendez pas le 11 mars... Dès aujourd’hui, vous pouvez agir !

C’est dès aujourd’hui qu’il nous faut mobiliser largement en vue de la grande chaîne humaine du 11 mars 2012. Informez tous vos contacts en leur envoyant ce message ; faites connaître la chaîne près de chez vous en commandant gratuitement tracts, autocollants et affiches ; parrainez des maillons de la chaîne pour nous aider à organiser la mobilisation ; ... Rendez-vous sur le site www.chainehumaine.org !

Et dans une ambiance familiale, rejoignez la chaîne humaine entre Avignon et Lyon le dimanche 11 mars 2012. Chaque personne compte, et nous comptons sur vous.

Toute l’équipe du Réseau "Sortir du nucléaire"

Indépendants de l’État à 100 %, nous sommes dépendants de vous.
Soutenez notre action, faites un don ! http://www.sortirdunucleaire.org/don

Diffusez l’information en envoyant ce message à vos contacts !

Chacun-e peut s’abonner pour recevoir nos infos :
http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/rezo-info.html

 

16Déc/11Off

La conférence gesticulée « faim de pétrole » devient « le plein d’énergie »

Une première partie pour comprendre la crise énergétique qui nous pend au nez. Une crise qui, très simplement, pourrait mener à la fin de notre civilisation industrielle. Pour combien de temps pouvons-nous encore nous permettre l’insouciance ? Pour les experts en retraite de l’industrie pétrolière, c’est déjà trop tard, pour ceux en activité, nous avons encore 10 ans, au mieux.

Le monde militant connait plusieurs de ces scénarios catastrophes. L’écart entre ce que l’on sait et ce qu’on arrive à faire pour changer le monde produit de l’impuissance. Il faut donc soit moins savoir de choses soit être capable d’augmenter son pouvoir d’agir.

Avouons nos faiblesses et sortons de l’information qui ne pousse que peu de gens vers l’action. Ne jugeons plus ceux qui militent autrement ! Donnons du corps à la convergence des luttes ! Réapproprions-nous l’action directe !

Une seconde partie pour comprendre ce qui provoque cette impression de n’être qu’entre « déjà convaincus » et des pistes pour militer de manière joyeuse et offensive. En reprenant notamment les idées de Saul Alinsky, qui a préconisé de péter dans un opéra pour réhabiliter un quartier insalubre. Et ça a marché !

http://www.scoplepave.org/l-energie


Inculture(s) 4 - L'énergie par funambulants

1Sep/11Off

Le nucléaire, ca pue, ca tue et ca pollue.

Le réseau sortir du nucléaire qui dénonce chaque jour les défaillances et dangers du nucléaire, mène un combat ahurissant entre le pot de terre et le pot de fer. Dans les centaines de mails reçus sur la newsletter du réseau, nous comprenons que Fukushima malgré avoir réveillé les consciences, aujourd'hui elles tentent de se rendormir. Visiblement c'est plus d'actualité, c'est un sujet "has been". L'exemple de la Suisse qui commence à reconsidérer les engagements "historiques" d'abandon du  nucléaire d'ici 2034 qu'elle avait prit, http://www.lematin.ch/actu/economie/et-revoila-le-nucleaire. Souhaitant pouvoir envisager la construction de nouveaux réacteurs de 3ème génération, les fameux EPR après 2040. Les articles se faisant écho les uns aux autres, dans un article du Monde du 31/08/2011 "L'EPR, chronique d'un chantier qui s'enlise", (http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/08/31/l-epr-chronique-d-un-chantier-qui-s-enlise_1565956_3244.html), la remise en cause de l'invulnérabilité de l'EPR est faite et de longue date. Nous avons que plus argumentés et alimentés nos positions face au nucléaire sur l'impossibilité d'envisager cette énergie comme enviable. Les problèmes de sécurité nucléaire, de toxicité durable, d'approvisionnement en combustible, d'exploitation des mineurs au Niger, des vies de travailleur qui sont ruinées dans la sous traitance d'EDF en France, des stockages de déchet millénaire, de l'impossibilité de substitution au énergie fossile, des gouffres financier engendré (http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/iter-en-panne-faute-de-combustible-financier_261515.html), du défaut de démocratie et de transparence, comment pourrait-on trouver cette source pourrie d'énergie enviable? Pouvons nous continuer de laisser EDF gérer ce dossier crucial qui risque d'influer sur nos vies, notre santé, la vie et la santé de nos arrières-arrières-arrières-arrières-arrières petits enfants? N'oublions pas que l'état et nos hommes politiques ont leurs responsabilités aussi sur ce sujet.

Nous vivons dans un monde fou, où certains scientifiques sont capable de justifier l'irrationnel, le négationnisme nucléaire est aussi un crime malheureusement pas puni par la loi.

http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=DHfVJ_4kHss

 

 

26Juil/11Off

AVIS SUR l’AUTORISATION DE CREATION DE L’INSTALLATION NUCLEAIRE DE BASE « ITER »

Nice, Alpes Maritimes, PACA, le 26 juillet 2011

À Monsieur le Président de la COMMISSION D'ENQUETE PUBLIQUE
Concernant l'évaluation du dossier présenté par
ITER ORGANIZATION MAIRIE
Place Jean Santini 13115 SAINT PAUL LEZ DURANCE

AVIS SUR l'AUTORISATION DE CREATION DE L'INSTALLATION NUCLEAIRE DE BASE « ITER »

Monsieur le Président, Le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes s'oppose formellement à l’implantation actuelle d’ITER en Provence, ou dans d’autres lieux :

  • Pour sa dangerosité avérée et potentielle : par la présence de produits hautement toxiques et cancérigènes, par les 30 000 tonnes de déchets radioactifs prévus à terme, par les risques de rejets importants (in confinables) de tritium dans l'atmosphère et les cours d'eau ;
  • Pour son installation sur une double faille sismique,
  • Pour son prix pharaonique (dont le financement n’est actuellement nullement garanti par les partenaires)
  • Pour toutes les incertitudes ou impossibilités technico-scientifiques liées au projet, notamment sur la résistance des métaux.
  • Car un avenir avec des déchets nucléaire nous réjouis peu pour nos enfants, petits enfants, mais aussi pour notre descendance sur 300 générations. • Car nous voulons nous passer de l’électricité que ITER pourrait hypothétiquement fournir pendant tout au plus 400h.
  • Nous ne voulons pas d’une électricité, même « bon marché », au prix de sacrifice énorme, d’un risque énorme, de conséquence énorme sur nos santés, sur notre environnement, car la vie et sa protection n’a aucun prix.
  • L’International Thermonuclear Experimental Reactor, ne garantie en rien la possibilité que l’expérimentation réussisse, ne donne aucune garantie sur l’avenir. Si nous subodorons que le projet échoue vers quelle source d’énergie nous tournerons nous ? La fusion nucléaire est l’énergie du futur et elle le restera toujours car il n’existe pas de matière qui résiste au flux de neutron.
  • Nous souhaitons que le nucléaire militaire et civil soit banni de notre planète à l’avenir, et que les solutions démocratiques, pacifistes et frugales soient les voies du futur.
  • Les demandes en énergie n’augmentent que par une demande de croissance du système capitaliste productiviste, ayant besoin de cette énergie pour faire tourner sa machine de production. Nous humains avons besoin de bien moins d’énergie pour s’alimenter, se chauffer, se vêtir, se loger, vivre simplement.
  • Nous ne voulons pas d’ITER, outils de recherche très cher (>10Milliards €) pour répondre à la maîtrise des réactions de fusion, particulièrement d'une réaction auto-entretenue mais ne répond pas à la production massive de tritium ni à l’invention d'un matériau résistant aux flux de neutrons (produits par la fusion) pour les enceintes de confinement. Mettre le soleil dans une boite demande d’avoir la boite pour évité que l’on se brule, malheureusement même si nous avions cette boite lors d’un séisme que deviendrait elle ?

Toutes ces raisons nous font vous demander d'émettre un avis négatif à la création de cette installation. Nous souhaitons être présent lors de l'entrevue qui aura lieu devant votre commission d'enquête publique entre Monsieur Jean-Pierre PETIT et les membres d'ITER Organization, et nous vous remercions de nous informer de la date de sa tenue.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, nos salutations respectueuse,

Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes
contact@roc06.fr
www.roc06.fr
Fax/Répondeur : 09.72.25.52.01