R.O.C. 06
19Avr/11Off

Tchernobyl, la vie contaminée, vivre avec Tchernobyl [David Desramé, Dominique Maestrali]

La Biélorussie, ex-république soviétique, est un petit état coincé entre la Pologne, la Russie et l’Ukraine ; elle est le territoire le plus touché par l’explosion, en avril 1986, du réacteur nucléaire de Tchernobyl (Ukraine).

Vingt ans après la catastrophe, cette enquête, tournée clandestinement, montre ses conséquences pour les populations des zones contaminées.

Êtres humains, faune et flore, eaux et sols… Tout et tous sont touchés par cet empoisonnement insidieux dont de nouveaux effets sont régulièrement découverts.

http://www.editionsmontparnasse.fr/p750/Tchernobyl-la-vie-contaminee-vivre-avec-Tchernobyl-DVD?v=4SXt5g#video-ta

10Avr/11Off

Plastic Planet

Biberons, cartables, DVD, ordinateurs, chaussures, emballages alimentaires, revêtements du sol, tuyaux, rideaux de douche, meubles... les matières synthétiques sont partout. Coloré ou noir, design ou simplement pratique, bon marché ou de luxe, le plastique nous séduit et nous facilite la vie. Depuis une soixantaine d'années, il nous envahit et, à présent, il s'est introduit dans notre organisme. Il est indestructible. Qu'on le jette ou qu'on le brûle, la Terre ne s'en débarrassera plus jamais. Nous habitons tous la planète Plastic. Comment faire face et trouver des alternatives ?
Le livre "Plastic Planet" fait le point sur les différentes zones d'ombre que l'industrie tente de garder secrètes.

Et comme un bon livre finit toujours en Film, Mercredi sort Plastic Planet, alors direction le cinéma.

Synopsis : Commode et bon marché, le plastique semble être devenu incontournable dans notre vie quotidienne. Tous les secteurs de l'industrie mondiale dépendent aujourd'hui, d'une manière ou d'une autre, du plastique. Il est présent partout (emballages, matériaux de construction, électronique, vêtements...). Pourtant, le plastique est devenu un danger global, tant pour l'homme que pour la planète, symbole de sur-consommation et de pollution à grande échelle.

7Avr/11Off

Henry David Thoreau

Henry David Thoreau, né David Henry Thoreau le 12 juillet 1817 à Concord (Massachusetts) où il est mort le 6 mai 1862, est un essayiste, enseignant, philosophe, naturaliste amateur et poète américain.

Son œuvre majeure, Walden ou la vie dans les bois, publiée en 1854, délivre ses réflexions sur une vie simple menée loin de la société, dans les bois et suite à sa « révolte solitaire ». Le livre La Désobéissance civile (1849), dans lequel il avance l'idée d'une résistance individuelle à un gouvernement jugé injuste, est considéré comme à l'origine du concept contemporain de « non-violence ».

Opposé à l'esclavagisme toute sa vie, faisant des conférences et militant contre les lois sur les esclaves évadés et capturés, louant le travail des abolitionnistes et surtout de John Brown, Thoreau propose une philosophie de résistance non violente qui influence des figures politiques, spirituelles ou littéraires telles que Léon Tolstoï, Gandhi et Martin Luther King.

Les livres, articles, essais, journaux et poésies de Thoreau remplissent vingt volumes. Surnommé le « poète-naturaliste » par son ami William Ellery Channing (1780 - 1842), Thoreau se veut un observateur attentif de la nature et ce surtout dans ses dernières années durant lesquelles il étudie des phénomènes aussi variés que les saisons, la dispersion des essences d'arbres ou encore la botanique. Les différents mouvements écologistes ou les tenants de la décroissance actuels le considèrent comme l'un des pionniers de l'écologie car il ne cesse de replacer l'homme dans son milieu naturel et appelle à un respect de l'environnement.

6Avr/11Off

Hydrogène : Fausse bonne idée.

L'argument hydrogène et les gaz à effet de serre.

Depuis plus de 50 ans, mais surtout depuis que le pétrole nous conduit à toute allure vers le bord de la falaise on entend l'argument qui fait rêver à une solution propre : L'hydrogène. En effet l'hydrogène qui brûle avec l'oxygène n'émet que de l'H2O : de la vapeur d'eau.  Malgré que l'eau (sous forme de vapeurs ou de nuages) est à l'origine de 72 %, soit près de trois quarts de l'effet de serre total et que le dioxyde de carbone est le principal (en quantité) gaz à effet de serre produit par l'activité humaine, 74 % du total (tous modes d'émissions réunis), il serait plus "climatiquement" intéressant de produire de la vapeur d'eau que du CO2. La différence entre ces deux gaz à effet de serre est que malgré que l'eau ait un pouvoir de réchauffement global de 8 fois supérieur au CO2, celui ci s'autorégule beaucoup plus rapidement. Le CO2 reste dans l'atmosphère pendant une période qui peut aller de 15 à 200 ans avant d'être dissous dans l'eau ou capté par la photosynthèse. La vapeur d'eau, elle, reste dans l'atmosphère au maximum 15 jours avant d'être précipitée sur terre sous forme de pluie, de neige ou de grêle.

Production du dihydrogène.

L'hydrogène ou plutôt le dihydrogène est présent sous forme de traces (0,5 ppmv) dans l'air. Il n'existe pas de source naturelle de dihydrogène comme pour le gaz, le charbon, ou le pétrole. Le seul moyen de disposer d'une source de dihydrogène c'est de le produire. Deux méthodes industriel pour en obtenir les réactions chimiques ou l'électrolyse.  La réaction chimique la plus courante est le vaporeformage d'hydrocarbures mais ceci consomme des produits pétroliers et dégage en plus du dihydrogène du dioxyde de carbone. L'électrolyse quant à elle consomme de l'électricité, et qui dit électricité dit : Nucléaire ou produits carbonés. Il est, cependant, plus efficace de produire de l'hydrogène par le biais d'une voie chimique directe que par électrolyse, mais la filière chimique conduit toujours à produire de la pollution ou des sous-produits toxiques lors de l'extraction de l'hydrogène.

Il reste bien l'électricité issue des énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie), mais utiliser des énergies renouvelables avec un rapport de production faible, pour produire de l'hydrogène par électrolyse avec aussi un rapport faible, autant utiliser directement l'énergie renouvelable.

Marine Lepen, le nucléaire et l'hydrogène.

Lors d'un récent interview de Marine LE PEN sur France 24,  nous pouvions lire ces quelques lignes.

Roselyne FEBVRE.- La catastrophe nucléaire est, bien sûr, suspendue comme l'épée de Damoclès au-dessus de la tête de Japonais. Ce drame relance aujourd'hui en France le débat sur le nucléaire. Quel est votre avis là-dessus ? Parce que, quand on regarde votre programme, au chapitre « Energie », il est écrit : « Poursuivre l'effort sur l'énergie nucléaire ». Ça veut dire que, selon vous, il ne faut pas réduire cette dépendance que la France a envers le nucléaire ?
Marine LE PEN.- Non, je pense que le choix qui a été fait du nucléaire en France était un bon choix. La preuve, d'ailleurs, c'est que ce choix limite évidemment la dépendance de la France à l'égard de monarchies pétrolières dont on voit que leur situation n'est pas stabilisée. Demain, on pourrait voir un pétrole qui augmente dans des proportions qui seraient insupportables et inabordables pour les Français. Par conséquent, quand on voit les écologistes surfer en quelque sorte sur la peur du nucléaire au bénéfice de cette catastrophe pour demander la réduction...

On vous propose une épée Damoclès,  on pourrait carrément dire un pistolet sur la tempe de chaque Français et Madame LEPEN dit "Non,Non, c'est un bon choix". De ce choix, on en voit les conséquences désastreuses à Tchernobyl et qui se prolongeront pendant 20 000 ans. Si le problème était seulement franco-francais, mais le Japon est en train de contaminer toute la terre, et un jour nous risquons de faire de même pour l'Europe et le monde entier. L'argument est de taille dans sa bouche : la dépendance énergétique de notre économie envers les monarchies pétrolières. Ces mêmes pays qui font ou feront la révolution un jour et qui risquent de vous dire : nous ne somme plus les esclaves de l'occident?

La dépendance nucléaire française elle ne l'explique pas, mais elle est rendu possible par la mise à genou de population dans le désert Nigérien, avec des pollutions ignobles,  dans un pays où l'on a proclamé la 7ème république en 2010, et déplus ancienne colonie Française? Si l'immigration vous dérange sous prétexte que les étrangers volent le travaille des français en France, demandez vous, Mme LEPEN, si le francais AREVA ne volent pas la vie des Nigériens au Niger? Les étrangers qui viennent en France pour y vivre mieux que dans leur pays : ne sont que justice. Si nous rendons tout ce que nous avons dérobé alors nous devrions être des hôtes dévolus, humbles et compatissants. Malheureusement nous ne sommes même pas à la hauteur de cela. Il n'ont même pas le temps de poser leur sac poubelle sur notre sol que nous leur crachons au visage, avec nos lois migratoires.

Roselyne FEBVRE.- C'est électoraliste ?
Marine LE PEN.- Mais évidemment que c'est électoraliste parce qu'ils n'ont rien d'autre à proposer que cela. Et même ils ont une responsabilité parce que, depuis des années, ils s'opposent à tout investissement dans le nucléaire, or ces investissements avaient pour vocation d'abord de moderniser les centrales françaises qui, incontestablement, sont vieillies et, en les modernisant, de renforcer la sécurisation de ces centrales nucléaires. Je vous rappelle que c'est eux qui, au passage, ont fait capoter Iter. Bon. Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne chose. Ce qui ne veut pas dire que l'on ne doit pas engager des recherches et des investissements dans d'autres sources d'énergie. Moi, ça fait de nombreuses années que je défends les recherches sur l'hydrogène parce que je pense que les recherches avancent et que l'hydrogène est une énergie totalement propre. L'eau, ça repart en eau en quelque sorte, même s'il faut de l'électricité. Donc on peut réfléchir à tout cela. Mais dire aujourd'hui : « Il faut réduire le nucléaire » alors même que les Français n'arrivent même plus à mettre de l'essence dans leur voiture tellement l'essence est chère m'apparaît complètement absurde.

L'électoralisme! Au pays des aveugles les borgnes sont rois, son père en sait quelque chose. Le programme de madame Lepen : le nucléaire et Iter. Un beau programme bien inédit avec de grandes propositions d'avenirs.  En génie des sciences proposez nous l'hydrogène. Au final retour au problème initial, produit pétrolier ou électricité nucléaire.

"Alors même que les Français n'arrivent même plus à mettre de l'essence dans leur voiture". S'il vous plait ne rigolez pas trop... Le nucléaire et le pétrole pour la production d'électricité, d'accord,  mais le nucléaire dans les voitures? Il n'y a pas de rapport entre les deux énergies pour un français. L'une sert à sa voiture, l'autre à son domicile. Tous les experts sont d'accord pour dire que l'électricité produite par l'énergie nucléaire est à des prix complètement en inadéquation avec les couts réels. Certains couts sont tellement énormes (déconstruction, dépollution, stockage, garde du stock ...) que chaque jour ils sont obligés de décaler la fin de vie des centrales pour ne pas faire exploser le prix. Nous paierons la facture d'électricité nucléaire très cher dans 10 ou 20 ans, mais aussi pendant des milliers d'années.

Le problème avec les idées de l'extrême droite  c'est que c'est tellement creux, qu'on est face au néant. Nous les croyons au fond du trou de la rhétorique, mais nous les surprenons en train de creuser encore plus fort, alors poussons la terre et enterons leurs idées.

La techno-science.

On en vient donc au mythe de la techno-science qui dit avoir trouvé une solution pour dépolluer l'automobile en produisant un peu plus loin du nucléaire ou du CO2 avec du pétrole. Ce mythe que nos enfants de 4ème savent faire tomber, ils nous le rebalance à la figure sans cesse. Ils feront tout, pour ne jamais remettre en cause leur auto-société et leur auto-cratie. L'hydrogène n'est qu'une fausse bonne idée du techno-scientisme.

http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=8660

Nous finirons par une citation de Dino Buzzati extrait de "A l'hydrogène" qui a dut sans le savoir écrire ceci pour madame Lepen. Elle qui essaye éperdument de jouer de tous ses apparats séducteurs pour cacher son véritable visage au Français.

"Cette abominable manie de ne pas dire tout de suite qui l'on est !  "

6Avr/11Off

Vers une société d’abondance frugale , Contresens et controverses de la décroissance [Serge Latouche]

Les uns ne jurent que par elle quand les autres s’offensent que le mot soit prononcé. Que recouvre l’idée de décroissance, qui ne semble pas être la même pour les uns et les autres ? Surtout, elle charrie son lot de contresens et de controverses. Nombreux sont les opposants à cette idée, qui utilisent des arguments de plus ou moins mauvaise foi.
À droite comme à gauche, les critiques fusent : comment éliminer la misère dans nos contrées sans croissance ? Quel sens peut bien avoir la décroissance dans les pays du Sud ? Qui va soutenir un tel projet : les ouvriers, les classes moyennes ? Et si la croissance se résumait à la production de services ? À la valeur marchande ?
Serge Latouche liste toutes les interrogations, mêlant préoccupations réelles et idées fausses en circulation, pour leur apporter des réponses précises et argumentées qui mettent un terme aux inquiétudes fantasmagoriques qui l’entourent.
Non, la décroissance n’est pas synonyme de croissance zéro ; non, elle n’est pas technophobe. Ce n’est ni un projet antimoderne destiné à nous renvoyer vivre dans des cavernes, ni un programme visant à restaurer un ordre patriarcal communautaire, ni l’instrument qui ferait de nous des chômeurs.
S’il fallait le dire autrement, Serge Latouche parlerait de société d’abondance frugale : voilà la transition économique et politique qu’il nous propose.

6Avr/11Off

Le temps du monde fini : Vers l’après-capitalisme [Geneviève Azam]

" Le temps du monde fini commence ", écrivait Paul Valéry en 1931. Pourquoi cet appel n'a-t-il pas été entendu ? Comment faire de la conscience de cette finitude un commencement ? Près d'un siècle s'est écoulé et la globalisation économique a accéléré la clôture du monde et celle de l'imagination. Les vainqueurs laissent une Terre épuisée et un monde commun miné par les inégalités, le déracinement et la violence. Ce monde-là, assigné à la rentabilité immédiate, s'effondre. Les crises mettent à nu la promesse empoisonnée de réaliser la liberté et la justice par le " libre " -échange, la croissance et la consommation. Elles dévoilent l'illusion scientiste qui repousse à l'infini les limites de la Terre et l'espoir fou de s'affranchir de la matérialité de l'existence. S'inscrire dans le temps du monde fini, c'est s'échapper de l'enclos et écouter les voix, souvent celles des vaincus, qui, au nord et au sud, expriment plus que leur défaite ; elles disent que la Terre et ses éléments sont un patrimoine commun vital et inaliénable ; elles opposent le " bien-vivre " au " toujours plus ", les mondes vécus aux abstractions expertes ; elles luttent pour conserver les biens communs qui les protègent et les enracinent, réinventent la démocratie et l'aspiration à l'universel. Sous les décombres souffle un autre imaginaire, fait de coopération au lieu de concurrence, d'attachement à la Terre au lieu d'arrachement, d'une propriété-usage au lieu de la propriété-appropriation, d'une liberté retrouvée face à la " raison " économique et à l'asservissement de sujets renvoyés à eux-mêmes.

6Avr/11Off

L’objection de croissance ou le « terrorisme » environnemental anti nucléaire

Monsieur Sarkozy, président de son état, a fustigé mardi le "terrorisme" de ceux qui, au nom de la protection de l'environnement, bloquent des grands projets de développement. En déplacement dans la Somme, Nicolas a en outre exclu de nouveau l'arrêt du parc nucléaire français, qui fournit près de 80% de l'électricité du pays, à la lumière de la catastrophe de la centrale japonaise de Fukushima.

"Je me battrai pour défendre le nucléaire, parce qu'il n'y pas d'énergie alternative en l'état actuel des choses, sauf à dire aux Français qu'ils vont maintenant se chauffer et s'éclairer à la bougie", a t'il harangué.

"Il faut garder son sang-froid, le vrai débat n'est pas 'pour ou contre le nucléaire', il faut des énergies renouvelables et l'énergie nucléaire. Le vrai débat, c'est celui de la sûreté nucléaire", a-t-il ajouté.

"Le vrai débat, c'est de faire que nos centrales soient sûres et qu'on arrête avec ce terrorisme qui consiste à dire que tout développement, que toute croissance ou que toute création de richesse est en soi un mal", a-t-il poursuivi.

Le terrorisme désigne l'emploi de la terreur, en l'occurrence lorsque  130 millions de japonais retiennent leurs souffles en se disant le pire c'est pas le tremblement de terre ou le tsunami mais bien la merde radioactive qui nous tombe dessus, que l'on respire, qu'on va manger, et qui va pourrir la vie des enfants de nos enfants pendant des dizaines de générations : là c'est la terreur. Lorsqu'à 9600 k m du Japon, des français dévalisent des pharmacies en iode, au risque de leur vie, pour ne pas avoir plus tard  un cancer de la thyroïde : là aussi y a la terreur. Les terroristes ce sont Tepco, Areva, qui au nom du profit, hypothèquent chaque jour un peu plus l'avenir de nos enfants. Au bout du bout, les défenseurs du nucléaire, comme Monsieur Sarkozy, sont les aides complices de ce genre de logique. Uranium ou Cire d'abeille faut choisir, chez le plus manichéen des présidents, il n'y a aucun juste milieu. Lui a choisi son camp ce sera Satan et le nucléaire.

On nous dit de garder notre sang-froid, mais comment le garder alors que tous les voyants sont rouges et que l'alarme sonne? Monsieur Sarkozy a raison, le vrai débat n'est plus "pour ou contre le nucléaire", tout le monde est contre (81% des Français considèrent l'énergie nucléaire à risque, 54% ne veulent pas de "nouvelles" centrales, sondage BVA). Selon lui il faudrait des énergies renouvelables, et des énergies très polluantes, très dangereuses, non renouvelables, immenses gouffres financiers dans l'avenir, pour compenser les gains que l'on pourrait faire en utilisant des énergies non polluantes, non dangereuses et renouvelables. Le faux débat c'est de faire croire qu'il y a un débat : il n'y en a aucun, aucune consultation, aucun referendum, rien , niet, nada, macache, que dalle .... en 1986 on ne nous a même pas averti et même menti.

La sûreté nucléaire, fait triste mine, lorsque l'on parle de réel terroriste avec des avions tombant non pas sur des centrales mais sur la Hague.

"Un avion sur la Hague créerait un Tchernobyl, selon une étude pour l’Europe " tel a été le titre d’un article d’Hervé Kempf du Monde du 16 septembre 2001, reprenant les conclusions d’une étude de Wise-Paris dont un des thèmes porte sur les accidents majeurs pouvant affecter l’usine. Le principal risque provient des piscines de refroidissement où sont stockés actuellement 7500 tonnes de combustibles usés pour être refroidis pendant plusieurs années avant retraitement. Rien qu’en césium 137 (Cs137) il y aurait 287 fois la quantité de Cs 137 relâché lors de l’accident de Tchernobyl dans l’ensemble des piscines. Si une seule piscine est touchée par l’impact d’un avion conduisant à la perte de l’eau de refroidissement et par voie de conséquence à la rupture des gaines de combustible, il serait relâché 66,7 fois le relâchement total de Cs 137 de Tchernobyl ce qui pourrait provoquer sur le long terme "jusqu’à 1,5 million de cancers mortels". [de B. Belbéoch]
Alors on continue le retraitement ? Rappelons que même si on l’arrête (c’est à dire si on arrête l’extraction du plutonium du combustible usé) il faudra continuer à refroidir les combustibles usés, non seulement ceux qui sont déjà dans les piscines mais aussi ceux qui sont actuellement dans les cœurs des 58 réacteurs PWR en fonctionnement (sans compter Phénix et les réacteurs de recherche). Donc le danger continue. Arrogante imbécilité des décideurs et inconscience des citoyens qui ont laissé faire, tellement confiants dans la Science.

Nous rappelons cependant au président des Français,  que nous avons des réserves d'uranium pour 85ans et que celles-ci sont bien finies. Nous rappelons aussi qu'il faudrait 5000 centrales de plus pour remplacer le pétrole utilisé (aujourd'hui), ce qui nous laisserait une autonomie de 7 ans. Nous ajoutons aussi que chaque point de croissance représente 500 millions de barils de pétrole de plus, et que nous en avons brûlé 900 milliards de barils et qu'il en reste moins de 900 milliards. Le nucléaire n'a et n'aura aucun avenir.

Les objecteurs de croissance, ou plutôt "les terroristes" comme aime nous appeler le président, ne sont pas opposés à toutes les croissances, à toutes les richesses, mais  ils s'opposent énergiquement et inlassablement à la croissance économique et à la création de richesse économique par le productivisme dans un système capitaliste. Et nous rappelons cependant au grand (ou  petit) chanoine de Saint-Jean-de-Latran de méditer la parole de l'homme en lequel il croit : « N'amassez pas pour vous des trésors sur la terre, où les vers et la teigne les consument, où les voleurs percent les murs et dérobent. Amassez-vous plutôt des trésors au ciel, où ni les vers ni la teigne ne consument, où les voleurs ne percent pas les murs, ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi est ton cœur ». En version objecteurs de croissance "débondieuserisés" ça donne : la simplicité volontaire.


5Avr/11Off

La vélorution

Rappelons tout d'abord ce chiffre : Si nous partagions équitablement nos "droits" à polluer la planète avec nos (Grosses 4x4, ou petites) voitures avec le reste de l'humanité, et si nous acceptions de ne pas manger, de ne pas nous habiller, de ne pas nous chauffer, de ne pas vivre en résumé et de ne pas avoir d'autres activités que de rouler en auto : 5 000km serai la distance maximal que nous pourrions faire par an pour ne pas rendre aux générations futures une terre dépréciée. Ceci pour dire, que nous avons façonné notre vie autour de la bagnole et qu'il faut prendre conscience que la voiture telle que nous l'utilisons chaque jour n'a aucun avenir, mais est un véritable cauchemar. L'une des solutions à ce cauchemar à laquelle Ivan Illich, père du concept de contre-productivité, avait pensé fut Le Vélo. Il fut le porteur de réflexions fortes sur la contre-productivité de l'automobile dans la société, allant jusqu'à démontrer que la vitesse moyenne d'une voiture en ville était de 6 km/h, bien inférieure à la vitesse d'un vélo. Ce qui introduit l'objet de notre l'article : La vélorution ou comment repenser le monde pour faire converger nos villes vers Illichville.

La Vélorution (jeu de mot mêlant vélo et révolution) est un mouvement dont l'un des buts est de promouvoir l'utilisation des moyens de transports personnels non polluants (bicyclette, patin à roulettes, planche à roulettes). Tous les derniers vendredis du mois dans la plupart des pays (et tous les premiers samedis du mois dans quelques villes françaises), ces véhicules viennent dans les grandes villes afin de se réapproprier la route, le temps d'une manifestation au moins. En France, des associations « vélorutionnaires » ont été créées pour défendre les droits des cyclistes (la première à Toulouse en 2004), dans différentes villes. Le plus souvent, il s'agit de collectifs qui agissent en liaison avec les associations existantes, mais ce n'est pas toujours le cas.

Le terme Vélorution est utilisé pour désigner un concept, une association ou une manifestation (également dénommée masse critique). Certains collectifs et associations à l'origine de la Vélorution ont aussi créé des ateliers mutualisés d'entretien, réparation, récupération de bicyclettes.

Les manifestations niçoises de Vélorution sont organisé et animé par Velorution06. Les vélorutions à Nice sont tout les 1er Samedi de chaque mois. La vélorution à côté de chez vous, régulièrement des affiches / tracts sont disponible à la « Falabrac Fabrik » (3 rue Bunico dans le Vieux-Nice) ou chez les commerçants simpa de Nice. Au niveau national ce site vous orientera vers les vélorution des autres villes francaise. Parmi les sites intéressant nous noterons aussi CARFREE France. Vélorution s'attaque en plus à des symboles forts : le Lisbonne-Dakar (ex-Paris Dakar), le salon de l'auto, de la moto, la sur-consommation. Vélorution participe à des luttes communes pour les écoquartiers à Paris, pour le climat, pour le réseau vert à Paris. Vélorution fait vivre en France la Manifestation internationale cyclo-nudiste en juin, et organise chaque 22 septembre (en hommage à l'ex-« journée sans voiture ») des vélorutions giratoires en tournant autour des plus grandes places des villes de France.

"La révolution, c'est comme une bicyclette...si elle n'avance pas, elle tombe. -Eddy Merckx ! -Mais non, Che Guevara." Une "vélorution itinérante" c'est déroulé l'été 2010 : Un voyage Lyon-Paris en vélo organisé par des objecteurs de croissance pour porter une pétition contre Nicolas Hulot, ayant recueilli 10 000 signatures…. Marc Chinal en a réalisé un documentaire fort interressant. En espérant vous croiser prochainement sur vos chevaux de fer, en ville, ou aux vélorutions. N'oubliez pas cependant ce que disait le francais qui parlait aux francais, Pierre Dac, "Il est idiot de monter une côte à bicyclette quand il suffit de se retourner pour la descendre", l'objection de croissance c'est aussi simple que ca : changer le sens de nos vies. Le buzz décroissant par lyon_videos_fr

1Avr/11Off

Gaz de ScHIsTes : NO GAZARAN

NOGAZARAN a réalisé cette vidéo, dans le but « d'expliciter » le dossier des gaz de schistes français, à un maximum de personnes. Elle est destinée a des personnes ayant entendu parler des Gaz de schiste ou pas.
NOGAZARAN a fait ce film en associant un condensé de la bible en la matière, "Gasland" à des vidéos passées inaperçues, mais très éclairante sur les coulisses des gaz de schistes en France.
Vous découvrirez les coulisses des gaz de schistes en France, des enjeux des Gaz de Shiste vous découvrirez les conséquences, les enjeux, les coulisses des gaz de schistes en France, et donc l'hypocrisie et les mensonges de nos gouvernants...

Le Réseau Objection de Croissance des Alpes Maritimes vous les à réunies avec une dernière vidéo de Pierre Rabhi et une compilation de lien de site compétente en la matière.

Gaz de ScHIsTes NOGAZARAN partie 1 par NOGAZARAN


Gaz de ScHIsTes NOGAZARAN partie 2 par NOGAZARAN


Gaz de ScHIsTes NOGAZARAN partie 3 par NOGAZARAN


Gaz de ScHIsTes NOGAZARAN partie 4 par NOGAZARAN


Pierre Rabhi : la question des gaz de schiste par etre-au-monde

Liens :

Carte des permis Gaz de schiste : http://gazschiste.files.wordpress.com/2011/01/france_tm_07_2010.pdf

Le fameux permis concernant le Gaz de schiste des Alpes Maritimes partie Ouest (Grasse), permis de Brignoles : http://sd-1.archive-host.com/membres/up/74901668349565085/Permis_Brignoles_GDS_demande.pdf

L'une des meilleurs associaitions sur les Alpes Maritimes  : http://www.lesperdigones.fr

http://www.lesperdigones.fr/article-gaz-de-schistes-les-alpes-maritimes-touchees-69651365.html

http://www.lesperdigones.fr/article-gaz-de-schistes-alerte-dans-le-grand-sud-64970476.html

http://www.lesperdigones.fr/ext/http://www.rue89.com/planete89/2010/12/08/pollution-fais-sauter-un-puits-de-gaz-de-schiste-pour-voir-179807

http://gazschiste.wordpress.com

http://gazdeschiste-collectif-var.over-blog.com

http://lorgues-veillecitoyenne.over-blog.com/article-27-gaz-de-schiste-le-permis-de-brignoles-et-natura-2000-70011953.html

http://www.hellocoton.fr/27-gaz-de-schiste-le-permis-de-brignoles-et-natura-2000-2408834

http://gazdeschiste-collectif-var.over-blog.com/article-parole-a-martin-schuepbach-president-de-la-societe-de-prospection-gaziere-68277052.html

http://anti-gaz-de-schiste.fr/actionsmobilisations/

http://www.stop-petrole-de-schiste77.com

http://energie-climat.greenpeace.fr/petrole-de-schiste-les-forages-demarreront-bien-le-15-avril

http://app.owni.fr/gaz/

http://www.lesperdigones.fr/ext/http://www.rue89.com/planete89/2010/12/08/pollution-fais-sauter-un-puits-de-gaz-de-schiste-pour-voir-179807

1Avr/11Off

Pour un tribunal Russell contre les crimes du nucléaire civil en 2012 ! (Pétition mondiale)

http://www.tribunalrusselnucleaire.org

En 1966, le Tribunal Russell-Sartre jugea les crimes de guerre contre l’humanité notamment commis par les Etats-Unis au Viêt-Nam. On y condamna aussi le nucléaire militaire.
En 2012, un nouveau Tribunal d’opinion doit juger les crimes du nucléaire civil. Les Tchernobyl et les Fukushima passent mais le nucléaire ne trépasse pas.
Le gouvernement japonais lui-même ne cesse de se plaindre de l’opacité que pratique la société gestionnaire donc responsable de la catastrophe humaine et écologique.
Ce nouveau Tribunal Russell est indispensable pour que la vérité succède aux mensonges.
Ce nouveau Tribunal Russell est indispensable pour que la politique succède à la peur.
La parole doit revenir d’abord aux citoyens et à leurs élus et non aux experts mercenaires.
Nous ne pouvons pas rester sans agir dans l’attente d’une nouvelle catastrophe (Etats-Unis 1979, URSS 1986, Japon 2011) alors que nous sommes le principal pays nucléocrate.
Nous entendons faire entendre notre voix d’ici 2012 et bien sûr au-delà.
Nous, citoyens, élus, intellectuels appelons donc l’ensemble de la population à signer cet appel le plus massivement possible et à le faire connaître par tous les moyens.

Paul Ariès, Directeur du Sarkophage
René Balme, Maire de Grigny 69520 (PG)