R.O.C. 06
15Nov/14Off

Les précurseurs de la décroissance : Lao-tseu et les taoïstes

Revenir sur les sources proches ou lointaines du projet de construction d’une société d’abondance frugale est une juste reconnaissance de dette et une source d’enrichissement. Des petits volumes pour faire connaître à un large public la richesse et la complexité de la pensée de la décroissance, en deux parties : un spécialiste présente l'auteur, puis un texte ou un ensemble d’extraits de textes de l’auteur illustrent sa vision.

Lao-tseu et les taoïstes ou la recherche d’une vie harmonieuse

par Claude Llena et Lao-tseu

En Occident, on ne connaît le plus souvent de Lao-tseu (Ve-IVe siècles avant J.-C.) et du taoïsme que les arts du mouvement et de la respiration nés de leur vision du monde : Tai chi chuan, Qi gong, méditation taoïste… Ces pratiques sont cependant indissociables d’une sagesse fondée sur la conscience de l’harmonie entre l’être humain et la nature.

Le taoïsme est une apologie de la spontanéité de l’être liée au détachement des valeurs sociales. Anarchiste, il prône la rupture avec les institutions, cause de besoins socialement fabriqués et de consommations inutiles. Si c’est bien au retrait du monde qu’il appelle, explique Claude Llena, celui-ci n’a de sens que dès lors qu’il prépare un retour au collectif. Un collectif où chacun ayant appris à maîtriser l’essentiel, tous sauraient désormais se contenter de peu.

Les précurseurs de la décroissance
Les auteurs réunis dans cette collection constituent les racines de la pensée politique de la décroissance. L'apport de Lao-tseu à cette pensée est présenté ici par Claude Llena ; la seconde partie de l'ouvrage est composée d’extraits qui offrent un accès direct à son œuvre.

http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/les-precurseurs-de-la-decroissance/lao-tseu-et-les-taoistes-ou-la-recherche-dune-vie-harmonieuse.html

14Nov/14Off

Diogène de Sinope, le chien royal

France Culture, Une vie une oeuvre du 20/02/2011 par Matthieu Garrigou-Lagrange, Françoise Estèbe et Dominique Costa.
A une époque où Platon puis Aristote règnent en maîtres sur la pensée athénienne, voici que surgit Diogène, l'exilé de Sinope, qui revendique le chien comme emblème philosophique. Il sera "le chien royal", après Antisthène, "le vrai chien", que l'on considère comme le père fondateur de l'école cynique. Diogène crèe le personnage du philosophe vagabond, barbe hirsute, manteau de bure, besace et baton dont il fera grand usage pour convertir ses contemporains à la philosophie, la sienne. Vivant dans une jarre à proximité de l'Agora, interpellant les passants au hasard des rencontres, les raillant et les fustigeant de ses féroces jeux de langage - le rire est sa méthode - il engage ses congénères à vivre selon les lois de la nature. Faisant fi des tabous, des illusions et de toutes les conventions sociales, de provocations en provocations, Diogène vit comme un chien, mangeant au creux de ses mains, pissant et crachant sur les puissants, se masturbant sur la place publique... Sa théatralité fait scandale et perturbe, par un renversement absolu des valeurs, la bonne conscience de ses contemporains et l'ordre de la cité. On l'a beaucoup caricaturé, mais Diogène le subversif intempestif est un penseur qui exprime avec radicalité une vision du monde et une pensée philosophique.

14Nov/14Off

Les précurseurs de la décroissance : Diogène et les cyniques

Revenir sur les sources proches ou lointaines du projet de construction d’une société d’abondance frugale est une juste reconnaissance de dette et une source d’enrichissement. Des petits volumes pour faire connaître à un large public la richesse et la complexité de la pensée de la décroissance, en deux parties : un spécialiste présente l'auteur, puis un texte ou un ensemble d’extraits de textes de l’auteur illustrent sa vision.

Diogène et les cyniques ou la liberté dans la vie simple
par Étienne Helmer et Diogène

Du cynisme antique, on a souvent à l’esprit le goût pour les conduites provocantes et l’existence frugale. Il y a pourtant une pensée politique cynique ; Diogène, le plus célèbre d’entre eux, imagina même, à l’instar de Platon, une République aux institutions radicales nous invitant à mesurer l’écart qui nous sépare de la nature et de nous-mêmes et à repenser les conditions de la liberté et du bonheur au sein de nos sociétés. Par sa visée profondément éthique, explique Étienne Helmer, le cynisme dévoile le mépris de la dignité humaine et le refus de l’égalité propres à nos institutions, nos modes de vie et nos économies tournés vers la croissance sans mesure. Il nous enjoint à identifier dans la configuration des cités actuelles tout ce qui nous déshumanise et nous empêche d’être vraiment « des hommes ».

http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/les-precurseurs-de-la-decroissance/diogene-et-les-cyniques-ou-la-liberte-dans-la-vie-simple.html

13Nov/14Off

SACRÉE CROISSANCE ! [Marie-Monique Robin]

Le nouveau documentaire de Marie-Monique Robin est avant tout l’histoire d’une cassure. Entre les décideurs politiques et une partie de la population réticente à se laisser imposer les doxas libérales, les visions du monde tel qu’il doit être mené semblent irréconciliables. Lorsque les premiers ne jurent que par la croissance, répétant le terme comme une formule incantatoire, les seconds espèrent en d'autres solutions et réfutent le productivisme et la consommation à tout prix. Les experts intervenant dans le film sont formels : sous la forme qu'elle a connue au XXe siècle, la croissance est terminée, elle ne reviendra pas. De nombreux paramètres ne leur laissent aucun doute, dont la fin de l’ère des énergies bon marché ou la dépendance croissante à la dette.

Fous et insoumis

"Celui qui pense qu’une croissance exponentielle infinie est possible dans un monde fini est soit un fou soit un économiste" déclare un... économiste, non sans humour. Alors, pendant que les États s’enfoncent dans la crise, des insoumis créent les prémices d’une société fondée sur la sauvegarde écologique et le développement durable. Avec Sacrée croissance !, la réalisatrice présente une sélection d’initiatives réussies et de modèles alternatifs viables. Son film élargit ainsi le champ des possibles en montrant comment on peut réfuter en action, et pas seulement en paroles, le modèle économique dominant. Avec une idée force : face au gaspillage mondial, la réponse doit être locale et solidaire. À Toronto, une coopérative de fermiers produit des légumes bio près du centre-ville et vise la souveraineté alimentaire. À Rosario (Argentine), on lutte contre l’exclusion sociale en fertilisant d'anciennes décharges pour embaucher des maraîchers débutants. Certains villages népalais s’approchent de l’autosuffisance énergétique grâce au biogaz et à la micro-hydro-électricité. Au Brésil ou en Bavière, des banques communautaires et des monnaies locales bouleversent le rapport à l’argent d’un public qui se fait "prosommateur" (producteur et consommateur). Quant au Bhoutan, il développe une politique publique révolutionnaire instaurant le concept du "Bonheur national brut" (BNB). "L’abondance matérielle finira par s’arrêter", rappelle un des intervenants. Et c'est avant qu'il faut changer de paradigme économique, insiste Marie-Monique Robin.

 

http://www.arte.tv/guide/fr/050584-000/sacree-croissance

13Nov/14Off

Les précurseurs de la décroissance : Pierre Kropotkine

Revenir sur les sources proches ou lointaines du projet de construction d’une société d’abondance frugale est une juste reconnaissance de dette et une source d’enrichissement. Des petits volumes pour faire connaître à un large public la richesse et la complexité de la pensée de la décroissance, en deux parties : un spécialiste présente l'auteur, puis un texte ou un ensemble d’extraits de textes de l’auteur illustrent sa vision.

Pierre Kropotkine ou l’économie par l’entraide

par Renaud Garcia et Pierre Kropotkine

Tandis que le credo de la concurrence comme principe organisateur des sociétés humaines se cherchait des bases « scientifiques » dans la lecture de Darwin, le premier mérite de Pierre Kropotkine (1842-1921) fut, comme biologiste, de mettre en lumière le rôle fondamental de l’entraide dans la survie des espèces.

Sur cette base, l’œuvre politique du « prince des anarchistes » propose une véritable « écologie urbaine » à travers l’image d’un habitat décentralisé, fondé sur la coopération et sur un balancement harmonieux des activités humaines. En revenant aux analyses de Kropotkine, explique Renaud Garcia, on trouvera des arguments pour lier la réflexion sur nos besoins, sur ce qui compte dans nos rapports aux autres et à notre milieu de vie à des perspectives d’organisation économique et politique concrètes.

Les précurseurs de la décroissance
Les auteurs réunis dans cette collection constituent les racines de la pensée politique de la décroissance. L'apport de Pierre Kropotkine à cette pensée est présenté ici par Renaud Garcia ; la seconde partie de l'ouvrage est composée d’extraits qui offrent un accès direct à son œuvre.

12Nov/14Off

Murray Bookchin – The Forms of Freedom

Les formes de libertés de Murray Bookchin Conférence donnée en mars 1985 à San Francisco en ouverture d'une table ronde sur le thème "The Forms of Freedom".

12Nov/14Off

Les précurseurs de la décroissance : Murray Bookchin

Revenir sur les sources proches ou lointaines du projet de construction d’une société d’abondance frugale est une juste reconnaissance de dette et une source d’enrichissement. Des petits volumes pour faire connaître à un large public la richesse et la complexité de la pensée de la décroissance, en deux parties : un spécialiste présente l'auteur, puis un texte ou un ensemble d’extraits de textes de l’auteur illustrent sa vision.

Murray Bookchin pour une écologie sociale et radicale

par Vincent Gerber et Floréal Romero et Murray Bookchin

Pour Murray Bookchin (1921-2006), fondateur de l’écologie sociale, c’est au cœur même de nos institutions que se situent les causes de notre rapport destructeur à la nature. Les principes de domination induits par la « société de marché » ont fini par envahir tous les domaines de la vie, colonisant nos valeurs et nos modes de pensée. Le modèle économique du capitalisme est donc à condamner sans détours et sous toutes ses formes. Mais la force de cette pensée réside surtout dans la proposition du « municipalisme libertaire » : un retour à une gestion à échelle humaine des affaires publiques. En instaurant la propriété communale des moyens de production, il s’agit de créer des espaces – ouverts sur l’extérieur –, où, en harmonie avec l’environnement, chacun, en prenant part aux décisions collectives, exprime pleinement son potentiel et ses aspirations.

http://lepassagerclandestin.fr/catalogue/les-precurseurs-de-la-decroissance/murray-bookchin-pour-une-ecologie-sociale-et-radicale.html