R.O.C. 06
4Août/11Off

André Gorz, un penseur pour le XXIe siècle [Christophe Fourel]

Philosophe autodidacte d'origine autrichienne né à Vienne en 1923, proche de Jean-Paul Sartre, André Gorz est l'un des grands penseurs de la critique sociale du XXe siècle. Il a choisi de nous quitter à l'automne 2007 en compagnie de sa femme Dorine. L'acuité de sa pensée et la perspicacité de ses analyses prennent un nouveau relief aujourd'hui, tandis que l'économie mondiale est confrontée à l'une des crises les plus importantes de son histoire. Mais, pour André Gorz, l'enjeu n'est pas tant la sortie de cette crise, que la sortie du capitalisme lui-même. Sa pensée a influencé la gauche dans toute l'Europe. En France, bien sûr, sa terre d'adoption depuis 1949, où sa critique du capitalisme a longtemps accompagné le mouvement syndical, mais également en Allemagne et dans les pays scandinaves, où elle a souvent servi de socle théorique à l'action des mouvements écologistes. La clôture de son œuvre autorise désormais l'exercice de l'interprétation et sa situation, plus générale, dans l'histoire de la pensée. Cet ouvrage, hommage à un philosophe d'exception, rassemble les contributions d'auteurs qui ont tous connu André Gorz et côtoyé de près sa production intellectuelle. Il montre l'ampleur et la pertinence de l'œuvre, présentant et discutant les nombreuses thématiques qu'elle a abordées : l'écologie politique, la place du travail et du temps choisi, la critique du capitalisme, le revenu d'existence, etc. Invitant un large public à le découvrir, ou à le redécouvrir, l'ouvrage laisse enfin la parole à Gorz lui-même, à travers trois textes inédits.

4Août/11Off

Contre-Grenelle 3 : Décroissance ou barbarie

[hdplay id=4 playlistid=1]

Face à l’effondrement énergétique - Aurélien Cohen (doct. anthropologie des techniques)

3Août/11Off

La convivialité [Ivan Illich]

Ivan Illich amplifie et radicalise sa critique de la société industrielle.
Il ne vise plus une institution particulière (école, santé, transports), mais l'organisation globale. Il dénonce la servitude née du mode industriel de production, le gigantisme des outils, le culte de la croissance indéfinie et de la réussite matérielle. L'homme va-t-il réclamer son droit, reprendre la parole et le pouvoir de décider, rouvrir un espace social de rencontres et d'échanges, se souvenir qu'il a un passé, des voisins, des égaux ? Ce n'est que par la redécouverte de la convivialité que les sociétés s'humaniseront.

3Août/11Off

Contre-Grenelle 3 : Décroissance ou barbarie

[hdplay id=3 playlistid=1]

Pour une vraie décroissance - Vincent Cheynet (directeur de publication de La Décroissance)

 

2Août/11Off

La politique de l’oxymore [Bertrand Méheust]

Les démocraties modernes veulent graver dans l'esprit du public l'idée que l'écologie réclame la croissance. Pour Bernard Meheust, il y a incompatibilité entre la société globalisée dirigée par le marché et la préservation de la biosphère. Il met en évidence une politique de l'oxymore qui fait fusionner deux réalités contradictoires : « développement durable », « agriculture raisonnée », « flexisécurité », « moralisation du capitalisme »,etc. Plus l'on produit d'oxymores, plus les gens sont désorientés et inaptes à penser.

2Août/11Off

Contre-Grenelle 3 : Décroissance ou barbarie

[hdplay id=2 playlistid=1]

Paul Ariès (politologue, directeur de publication du Sarkophage)

 

1Août/11Off

Pauvreté et inégalités, ces créatures du néolibéralisme [Attac]

La main sur le cœur, les hauts responsables des grandes institutions multilatérales - qu'il s'agisse de la Banque mondiale, du FMI, de l'OMC et même de l'ONU - déclarent à l'unisson ne pas avoir de souci plus pressant que celui d'éradiquer la pauvreté dans le monde. Pour les inégalités, mutisme. Ce discours est repris par les dirigeants des entreprises transnationales qui font dans l' " éthique ", ainsi que par les responsables politiques et gouvernementaux. Quand on regarde derrière ce rideau de fumée, on constate que, loin de diminuer, les disparités de revenus et d'accès aux droits les plus élémentaires - santé, éducation, logement - ne font que se creuser partout dans le monde, et cela aussi bien au sein des différents pays qu'entre eux. Elles sont les conséquences directes de la mise en œuvre généralisée des politiques néolibérales. Leurs créatures en quelque sorte...

Ce livre entend montrer que les inégalités ont fortement progressé en France et dans le monde au cours des cinq dernières années en particulier, et que la pauvreté reste un fait massif, comme le constatent quotidiennement les associations et ONG qui œuvrent sur le terrain. Mais il ne se limite pas à ce terrible, et nécessaire, état des lieux. Il accuse les politiques néolibérales d’être les principales responsables de cette dégradation humaine, sociale et écologique, et il en fournit de très nombreuses preuves, avec des exemples trop peu connus du grand public.
A l’heure où la question des écarts de richesse devient de plus en plus prégnante dans nos sociétés, Attac propose un texte précis et documenté, à visage humain, sur la fracture sociale… et économique.

1Août/11Off

Contre-Grenelle 3 : Décroissance ou barbarie

[hdplay id=1 playlistid=1]

Mot de bienvenue par Bernard Genin, Maire de Vaulx-en-Velin