R.O.C. 06
2Mai/17Off

Front National, la face immonde du capitalisme

Du Parti Pour La Décroissance

La grande déprime…

Oui, c’est vrai, comment ne pas le constater, nos modes de vie engendrent de la frustration, du mal-être, des peurs et des haines,

Comment nier que notre système économique, pivot de notre modèle de société, est exigeant, oppressant, voire tyrannique, que ce soit pour celles et ceux qui ont un emploi, un de ces « bullshit job » ou encore celles et ceux condamnés à la précarité ou au chômage ? Les premiers doivent faire face à une remise en cause permanente d’eux-mêmes, à une pression toujours constante pour améliorer leur productivité et pour mériter leur place. Ils doivent également subir toujours plus de stress, et sont toujours plus confrontés à des questions éthiques sur leur rôle dans cette société. Les seconds font face à une misère grandissante, à toujours plus d’humiliations, à un sentiment de rejet. Nos sociétés nous mettent en concurrence en utilisant la peur du chômage. La religion des indicateurs et l’économicisme rendent nos vies et activités toujours plus absurdes. De même, en nous opposant, on renforce la peur du déclassement, toujours plus prégnante, accompagnée d’un sentiment d’abandon, de ne pas être entendu, d’être lésé par un système injuste. Nos vies, trop chargées, ne laissent que peu de temps pour souffler. La pression imposée par notre monde moderne est insupportable, à telle point que nous nous croyons dans des situations moins confortables qu’il y a 40 ans… ou que chez le « voisin », « l’autre », qui serait, lui, « protégé », « assisté »…  C’était mieux avant… Et c’est mieux ailleurs…

Alors, oui, il est légitime d’exprimer ces frustrations, ces peurs. Il est sain de se révolter contre ces injustices.

Mais aussi construite, entretenue

Ces constats se retrouvent dans plusieurs études convergentes et mettent en avant un mal-être, des souffrances objectives. Mais il ne faut surtout pas négliger leur dimension subjective !

En effet, ce malaise est partiellement construit et renforcé par la société du spectacle, les médias et la publicité avec l’imaginaire qu’ils développent. Nous sommes dominés, individuellement et collectivement, culturellement et socialement, par le « toujours plus » qui génère de multiples insatisfactions. La rivalité ostentatoire, même inconsciente, est renforcée par des inégalités endémiques, en permanence exacerbée. Et ce, non sans manipulation : la publicité sait utiliser les techniques les plus subtiles, perverses et efficaces afin de nous faire désirer toujours plus en s’appuyant sur les neurosciences, la psychologie et la psychologie sociale… Ainsi, il faut consommer toujours plus pour produire toujours plus pour préserver son niveau de vie… Mais aussi conserver son emploi pour consommer encore plus…

Enfin ce mal être est d’autant plus fort qu’il fait face à un manque de projet collectif. L’individualisme exacerbé, le culte de la personne et la pression sociale intenable qu’il engendre, en particulier à travers les réseaux sociaux transforment tout échec, toute frustration en une blessure narcissique qu’aucun projet commun ne viendra compenser.

Des frustrations au service de l’oligarchie

Pourtant nous, occidentaux et classes supérieures au Sud, n’avons jamais été aussi « riches », c’est-à-dire que nous n’avons jamais bénéficié d’autant de richesses matérielles. Mais pour combien de temps et à quel « prix » : sacrifices sociaux, inégalités galopantes et honteuses, désastres écologiques et environnementaux, guerres illégales afin de sécuriser nos approvisionnements en matières premières et leurs conséquences… Surtout, nous semblons ne pas nous en rendre compte. Rien qu’en France, une très grande majorité de nos concitoyens vivent mieux qu’il y a 50 ans. Dissonance cognitive ? Nous sommes ancrés dans une société structurellement frustrante en étant condamnés à désirer toujours plus, à suivre le mode de vie des plus aisés alors que celui-ci n’est ni soutenable, ni généralisable et peut être pas si souhaitable. C’est inhérent à nos modes de vie, que personne ne souhaite ou ne semble prêt à négocier.

Ainsi les vraies questions sont éludées, les frustrations et les craintes méprisées par l’oligarchie et ses chiens de garde, véritables bénéficiaires de cet état de fait, qui expliquent qu’il faut faire toujours plus de sacrifices, qu’il faut être responsable et réaliste, qu’il y a la dette, la concurrence étrangère, etc.

 

« Ca va faire le jeu du FN »

Ainsi, depuis plusieurs décennies, un débat radical autour de notre modèle de société est balayé car jugé passéiste, démagogique, irréaliste voire dangereux. Alors plutôt que de questionner le fond, c’est-à-dire le consumérisme, le productivisme et le néo-libéralisme, la pensée unique et dominante nous impose une fuite en avant des plus inquiétantes. On stigmatise et on ignore ces malaises pour mieux les caricaturer… Ces sujets sont pourtant cruciaux, ne serait-ce parce qu’ils occupent l’esprit d’une part importante de nos concitoyens.

Ainsi, de manière consciente ou non, le système a fait le jeu des extrêmes, en particulier à la droite extrême, avec le Front National. Et c’est d’autant plus confortable pour ce système que cela permet d’éluder d’autant plus les débats de fond en les cachant derrière cet épouvantail : pas de débat car « ça va faire le jeu du FN » !

Comme si ça ne suffisait pas pour faire vraiment le jeu du FN, on diabolise ses supporters, on leur donne des leçons de manière arrogante, ce qui renforce sa légitimité. Enfin, « Ca va faire le jeu du FN » laisse à penser que le FN aurait des solutions à ces problèmes éludés, réels ou construits… Le FN est ainsi gagnant sur toute la ligne.

 

Une imposture insupportable

Cette « légitimisation » est d’autant plus insupportable qu’elle est une imposture : le FN, mouvement démagogique et manipulateur, s’empare avec opportunisme de certain de ces sujets de société méprisés par la pensée unique, qui méritent pourtant d’être débattus. Ainsi, la boucle est bouclée, le système a besoin du FN qui lui-même a besoin du système. Le premier utilise le second pour éviter toute remise en cause, le second instrumentalise ce mépris pour mieux s’imposer, sans pour autant souhaiter apporter de solutions à ce qui constituent son fond de commerce.

Ne nous leurrons pas, le FN a les mêmes objectifs, les mêmes injonctions, les mêmes mises en concurrence, le même culte du toujours-plus, qui mèneront nécessairement et automatiquement aux mêmes frustrations qu’aujourd’hui ! Mais en pire… car le FN exacerbe les rivalités en divisant toujours plus. Le FN est une formation « raciste » qui « aime une France morte », une France qui n’a d’ailleurs jamais existé, une France fantasmée. Le FN n’est pas antisystème, puisqu’il est le fruit du système. Il est le vilain petit canard de l’oligarchie au pouvoir, mais il fait quand même partie de cette oligarchie. C’est la frange dure, issue d’une famille riche qui a profité du système au détriment des autres, qui souhaite continuer à prospérer mais qui souhaite surtout se préserver.

 

Le programme du FN, un cheval de Troie

Les propositions du FN peuvent paraître de bon sens, d’autant que l’oligarchie fait tout pour éviter le débat sur certaines questions… Mais si nous avions ces débats, nous aurions l’occasion de discuter d’un spectre plus large de propositions que ce qui nous est rabâché. Et ainsi, des électeurs séduits par les propositions du FN pourraient finalement se rendre compte que le fond de leur pensée correspond à des propositions similaires à celles du FN,  en apparence seulement, et tellement éloignées sur l’intention et l’application.

Nous avons en commun, en apparence, une critique radicale d’une société dominé par le profit, le néolibéralisme et ses méfaits. De même, leur « parler simple » séduit, d’autant plus qu’il s’intègre parfaitement au format médiatique qui ne laisse pas le temps du développement. Mais leur protectionnisme n’est pas notre relocalisation ouverte, basée sur les solidarités et l’ouverture vers l’autre. Leur critique de l’Euro et de l’Europe est loin de celle que nous portons : l’enjeu n’est pas de continuer à exploiter et à rester dans le culte de la Croissance dans un plus petit territoire. Le FN souhaite surtout ne pas poser la question du partage des richesses, mais au contraire rêve d’une autre croissance, celle du système, pour seulement certains d’entre nous, sans remettre en cause ni l’exploitation humaine, en France ou ailleurs, ni le pillage des ressources. Une sorte de capitalisme bleu-blanc-rouge !

Leurs propositions s’appuient sur des approximations pour donner l’impression qu’elles s’appuient sur du bon sens. Alors qu’elles sont le fruit des valeurs haineuses du FN. Le FN n’est pas antisystème et encore moins dans une démarche de « pas de côté ». Au final, l’élection de Marine Lepen mènerait nécessairement à une exacerbation des frustrations et avec de moins en moins d’issues pour en sortir. Il ne propose pas de questionner les inégalités mais de les déplacer.

Le Front National est un exutoire pour exprimer ses frustrations. Il s’appuie sur des haines, en stigmatisant les étrangers, les réfugiés ou encore les bobos, les urbains, les mondialistes… En fait il ne propose pas de résoudre les problèmes, mais juste de s’en protéger, voire de les renverser à leur profit. Il suggère de se substituer aux exploiteurs au lieu de supprimer l’exploitation. Il renforce cette montée des inégalités en terme de ressentis et de perceptions entre les territoires à travers la métropolisation au lieu de proposer du dialogue, de la compréhension, et des solutions pérennes. Il renforce les haines, l’entre-soi et les certitudes, alors que l’enjeu devrait être de recréer du lien en réinscrivant nos vies dans les territoires, en se réappropriant le sens de nos consommations et productions. Ainsi, bien loin de proposer un avenir souhaitable et un vivre ensemble convivial, il invite à créer toujours plus de frustrations, de concurrences, de haines… tout comme le système dominant que nous rejetons…

 

Laisser le débat de la Décroissance s’ouvrir

Aujourd’hui, il est temps de casser les mythes de la société de croissance, ses mécanismes, ses imaginaires et ses solutions… donc de casser aussi le mythe du FN. Lutter contre la métropolisation de nos sociétés, privilégier l’ouverture sur l’autre et les autres territoires (et ne pas se figer dans une vision passéiste/fantasmée) non pour s’opposer mais bien pour se compléter car nous sommes inter-dépendants. La seule solution est vraiment d’amener une critique radicale au système dominant, c’est-à-dire aller à la racine des problèmes afin d’éviter de légitimer l’émergence de fausses solutions portés par des cautions du système. Il est temps que les pompiers pyromanes, chiens de garde de la pensée unique, sortent de leur entre-soi et laisse le débat de la Décroissance s’ouvrir : c’est-à-dire questionner notre de modèle économique toxico-dépendant à la croissance, notre système politique enfermé dans l’économicisme, nos cultures sous perfusion de la publicité qui crée frustrations et rivalités, pour mieux se réapproprier le sens de nos vies et un vivre ensemble, relocalisé dans des territoires ouverts sur le monde… Bien loin de l’idéologie du FN,  des chimères de l’oligarchie bien-pensante et des fantasmes de la société de croissance, l’enjeu est de ne pas réagir mais bel et bien d’agir. Les solutions sont là, alors débattons, rencontrons-nous et construisons un avenir sur d’autres principes, comme le partage, la solidarité et la convivialité.

Vincent Liegey, Stéphane Madelaine, Christophe Ondet et Anisabel Veillot
Co-auteurs d’ « Un Projet de Décroissance ».

4Déc/14Off

Demain La Décroissance N°18 – Paul Ariès

Source : http://www.demainladecroissance.com

Paul Ariès, 55 ans, est politologue, essayiste et rédacteur en chef du mensuel les « Z’indignés » après avoir été celui du « Sarkophage ». Il est un militant actif de l’objection de croissance, de la lutte contre la publicité et de la malbouffe. Fermement convaincu que la décroissance est synonyme de partage des richesses, il fustige les décroissants austéritaires et est adepte du « buen vivir » qu’il traduit par « décroissance gourmande ». Il co-organise en juillet 2012 le forum mondial sur la pauvreté avec la communauté Emmaüs et aime à rappeler que « sa décroissance n’est pas de droite » . En 2014, il signe l'appel du Mouvement pour la sixième République initié par Jean-Luc Mélenchon et le Parti de gauche.
Interview de 80 mn réalisé par Christian Laurut pour "Demain La Décroissance". http://www.demainladecroissance.com

26Nov/14Off

2015 – élections en vue

Après des estives de l’objection de croissance à Cerbère réussies (merci au organisateurs) et un rendez vous à Leipzig fort de plusieurs milliers de participants, un retour aux réalités s’impose à tous. Les valeurs de l’antiproductivisme et de la sobriété émergent de manière chaotique voire dramatique dans l’espace public, comme dans l’esprit de certains de nos concitoyens.

Pourtant nos idées méritent d’être présentes dans les exécutifs départementaux et régionaux qui seront redéfinis en mars et décembre prochain ou à défaut d’être entendues à l’occasion des débats pré-électoraux.

Le caractère original des élections départementales en mars 2015 (un binôme mixte + deux suppléants) proches des échéances régionales de décembre 2015 (scrutin de liste) est à souligner. Ces scrutins peuvent être liés et féconds notamment pour ce qui concerne le travail avec les citoyens et les partenaires mobilisés à cette occasion.

Vous trouverez à titre d’exemple ici un appel auxquels certains objecteurs de croissance du Jura ont apporté leur signature.

Pour les sites officiels : voir ici + textes de loi pour les élection régionales ici et départementales ici

Le Collectif Parti Pour La Décroissance

Sources : http://www.partipourladecroissance.net/?cat=3

24Nov/14Off

DEMOKRATIA : Un documentaire citoyen pour balayer le vieux monde. [Pablo Girault et Thierry Kruger]

Soutenez la sortie du film : Démokratia : http://fr.ulule.com/film-demokratia/

SYNOPSIS

Demokratia, réalisé par Pablo Girault et Thierry Kruger, est un documentaire résolument citoyen. En explorant les champs politique et médiatique, fondations de nos « démocraties  de marché », avec en toile de fond la lutte contre l’aéroport de Notre Dame des Landes où débat démocratique et information plurielle sont escamotés, les auteurs proposent, à travers un recueil de paroles d’hommes et de femmes libres, de réfléchir ensemble à la fondation d'une véritable démocratie.

 
Demokratia - BANDE ANNONCE par docutopie

INTENTION

Parce qu'un élu, qu'il soit député ou maire, doit être bien informé pour concourir à l’élaboration de bonnes lois.

Parce qu'un journaliste qui ne chercherait rien d’autre que la juste information concourrrait à former des citoyens éveillés désignant par là même des élus responsables.

Ce cercle vertueux où pouvoirs et médias seraient honnêtes et irréprochables nous amène à ce qui s'y oppose : pouvoir des lobbys, sentiment d'impuissance, hypertrophie de l'exécutif quant au politique, pression des intérêts marchands, des élus locaux, poursuite du buzz, manque de recul historique ou vacuité de l'analyse.

Pour faire ce film, les auteurs ont rencontré des personnes entières, déterminées à ce combat de tous les jours pour la liberté d'opinion, pour plus de justice sociale, pour que Nature et Humanité se réconcilient sans se détruire. Tous ont en commun d'être conscients de leurs responsabilités et des contradictions traversant leur démarche, mais en fin de compte, ils ont tracé leur chemin d'intégrité et de cohérence vers une société sachant se regarder en face, où personne n’est laissé sur le bord du chemin.

Le spectateur-citoyen retrouvera des élus, des journalistes, qui ont choisi de refuser de se contenter du monde qui les entoure et de s'en faire les aimables épistoliers, en préférant être au service du bien commun sans être formatés par la pensée unique.

Pour donner corps à notre démarche et sens à nos propos, nous sommes allés à la rencontre de Pierre Carles et René Vautier, deux des plus grands documentaristes français, pour un cinéma qui « a choisi son camp », tandis qu'un historien rappellera les origines de la démocratie et ce que nous semblons avoir perdu en chemin depuis la pensée des Lumières.

Dans une logique imparable mais non forcément attendue, le montage de ce film procède par touches, toujours soucieux de mettre en valeur le sujet par les choix des lieux et du cadrage. De plus, il emprunte sur la forme à nos deux précédentes réalisations, Sous les pavés, la terre (2009) et La possibilité d'être humain (2013). Un soin particulier a été apporté à la musique et le texte en voix off a été confié à Raoul Vaneigem.

DEMOKRATIA est un documentaire à la fois populaire et exigeant. Il est un de ces films nécessaires, comme la boussole par jour de tempête.

13Nov/14Off

SACRÉE CROISSANCE ! [Marie-Monique Robin]

Le nouveau documentaire de Marie-Monique Robin est avant tout l’histoire d’une cassure. Entre les décideurs politiques et une partie de la population réticente à se laisser imposer les doxas libérales, les visions du monde tel qu’il doit être mené semblent irréconciliables. Lorsque les premiers ne jurent que par la croissance, répétant le terme comme une formule incantatoire, les seconds espèrent en d'autres solutions et réfutent le productivisme et la consommation à tout prix. Les experts intervenant dans le film sont formels : sous la forme qu'elle a connue au XXe siècle, la croissance est terminée, elle ne reviendra pas. De nombreux paramètres ne leur laissent aucun doute, dont la fin de l’ère des énergies bon marché ou la dépendance croissante à la dette.

Fous et insoumis

"Celui qui pense qu’une croissance exponentielle infinie est possible dans un monde fini est soit un fou soit un économiste" déclare un... économiste, non sans humour. Alors, pendant que les États s’enfoncent dans la crise, des insoumis créent les prémices d’une société fondée sur la sauvegarde écologique et le développement durable. Avec Sacrée croissance !, la réalisatrice présente une sélection d’initiatives réussies et de modèles alternatifs viables. Son film élargit ainsi le champ des possibles en montrant comment on peut réfuter en action, et pas seulement en paroles, le modèle économique dominant. Avec une idée force : face au gaspillage mondial, la réponse doit être locale et solidaire. À Toronto, une coopérative de fermiers produit des légumes bio près du centre-ville et vise la souveraineté alimentaire. À Rosario (Argentine), on lutte contre l’exclusion sociale en fertilisant d'anciennes décharges pour embaucher des maraîchers débutants. Certains villages népalais s’approchent de l’autosuffisance énergétique grâce au biogaz et à la micro-hydro-électricité. Au Brésil ou en Bavière, des banques communautaires et des monnaies locales bouleversent le rapport à l’argent d’un public qui se fait "prosommateur" (producteur et consommateur). Quant au Bhoutan, il développe une politique publique révolutionnaire instaurant le concept du "Bonheur national brut" (BNB). "L’abondance matérielle finira par s’arrêter", rappelle un des intervenants. Et c'est avant qu'il faut changer de paradigme économique, insiste Marie-Monique Robin.

 

http://www.arte.tv/guide/fr/050584-000/sacree-croissance

12Nov/14Off

Murray Bookchin – The Forms of Freedom

Les formes de libertés de Murray Bookchin Conférence donnée en mars 1985 à San Francisco en ouverture d'une table ronde sur le thème "The Forms of Freedom".

28Juin/14Off

Demain la décroissance n°10 [Vincent Liegey]

Diplômé ingénieur généraliste, Vincent Liegey, 35 ans, a rejoint le Parti Pour La Décroissance en 2008 et en est l’un principaux des porte-parole. Interview de 65 mn réalisée par Christian Laurut.

Pour consulter l’article d’accompagnement : http://www.demainladecroissance.com

26Juin/14Off

Les inscriptions à l’AlterTour 2014 sont ouvertes !

Nous avons le plaisir de vous annoncer que la 7ème édition de l’AlterTour se déroulera du 12 juillet au 17 août 2014.

Il passera par la Haute-Loire, le Puy-de-Dome, le Cantal, la Corrèze, la Haute-Vienne, la Creuse, la Dordogne, la Charente, la Vienne, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime.

Le thème de cette année est : “Travailler, Pour Qui ? PourQuoi ?

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 juin 2014 sur le site internet de l’AlterTour :

Accès au parcours
Accès au programme
Accès aux inscriptions

Aider nous à faire connaître l’AlterTour :

• Parlez-en autour de vous.
• Transférez ce message dans vos réseaux.
• Diffusez des affiches et des flyers lors de vos manifestations, dans vos réseaux...

Affiche 2014

Le numéro de juin 2014 de la revue S!lence est consacré aux voyages lents et contiendra le recueil des Alternatives rencontrées cette année.

• Venez pédaler, goûter à l’autogestion, partager une belle tranche de vie collective dans la simplicité volontaire !
• L’AlterTour est un relais solidaire ouvert à tous sans exigence de performance ou de durée (inscription à la journée).

25Juin/14Off

7e AlterVillage d’Attac du dimanche 27 juillet au dimanche 3 août 2014 à Saillans

Cette année c'est la Drôme qui accueille l’AlterVillage.

Les tentes et les gamelles se poseront, du dimanche 27 juillet au dimanche 3 août, dans un champ de la commune de Saillans.

- INFORMATIONS PRATIQUES
- PROGRAMME DE L’ALTERVILLAGE (en cours de finition)
- FORMULAIRE D’INSCRIPTION

Cette année, l’AlterVillage sera l’occasion de débattre autour du féminisme, de l’habitat partagé, des nos pratiques alimentaires, de la monnaie locale, du recyclage d’objets et même du téléphone portable...

Un point sera fait sur des luttes altermondialistes d’actualité comme le Grand marché transatlantique, les gaz de schiste ou la campagne Requin d’Attac France.

Vous pourrez également vous initier à l’écriture, à la création de fours solaires en carton, à la pratique du théâtre-forum ou à celle des clowns activistes.

Enfin, en soirée, vous pourrez jouer à des jeux coopératifs, assister à des projections en plein-air, des danses, des lectures et des improvisations.

Avant que l'emploi du temps ne soit définitivement arrêté, voici déjà, ci-dessous, la liste des 28 activités proposées, en plus du « marché des connaissances » du jeudi 31 juillet après-midi et du « forum ouvert » du vendredi 1er août après-midi :

L’expérience des municipales à Saillans
Caféministe (2 sessions)
Construction d’un four solaire (2 sessions)
Habitat partagé
Découverte de la permaculture
Attac et la Transition
Les monnaies locales
Théâtre-forum (3 sessions)
Alimentation et engagement militant
Atelier d’écriture (2 sessions)
Brigade activiste des clowns (3 sessions)
Les résistances locales face à l’offensive néolibérale
Les pratiques de la démocratie locale
Les Incroyables comestibles
Les combats contre le Grand marché transatlantique
Les gaz de schiste
La fiscalité verte
Le progrès et le téléphone portable sont-ils nécessaires au bonheur ?
Artivisme
Le Musée du capitalisme
Lutter contre les multinationales (à partir de l'exemple la campagne « Requins » d’Attac France)

http://www.altertour.net

24Juin/14Off

Campagne électorale officielle : élection présidentielle [1974]

CAMPAGNE ELECTORALE POUR LE CANDIDAT ECOLOGIQUE POUR LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES. "Notre Société est une société de gaspillage de pollution etc.... - nous allons faire de grands projets soumis à l'application de tous les français...."

A entendre à 5'40'' : "Si on continue la croissance actuelle".