R.O.C. 06
2Mai/17Off

Front National, la face immonde du capitalisme

Du Parti Pour La Décroissance

La grande déprime…

Oui, c’est vrai, comment ne pas le constater, nos modes de vie engendrent de la frustration, du mal-être, des peurs et des haines,

Comment nier que notre système économique, pivot de notre modèle de société, est exigeant, oppressant, voire tyrannique, que ce soit pour celles et ceux qui ont un emploi, un de ces « bullshit job » ou encore celles et ceux condamnés à la précarité ou au chômage ? Les premiers doivent faire face à une remise en cause permanente d’eux-mêmes, à une pression toujours constante pour améliorer leur productivité et pour mériter leur place. Ils doivent également subir toujours plus de stress, et sont toujours plus confrontés à des questions éthiques sur leur rôle dans cette société. Les seconds font face à une misère grandissante, à toujours plus d’humiliations, à un sentiment de rejet. Nos sociétés nous mettent en concurrence en utilisant la peur du chômage. La religion des indicateurs et l’économicisme rendent nos vies et activités toujours plus absurdes. De même, en nous opposant, on renforce la peur du déclassement, toujours plus prégnante, accompagnée d’un sentiment d’abandon, de ne pas être entendu, d’être lésé par un système injuste. Nos vies, trop chargées, ne laissent que peu de temps pour souffler. La pression imposée par notre monde moderne est insupportable, à telle point que nous nous croyons dans des situations moins confortables qu’il y a 40 ans… ou que chez le « voisin », « l’autre », qui serait, lui, « protégé », « assisté »…  C’était mieux avant… Et c’est mieux ailleurs…

Alors, oui, il est légitime d’exprimer ces frustrations, ces peurs. Il est sain de se révolter contre ces injustices.

Mais aussi construite, entretenue

Ces constats se retrouvent dans plusieurs études convergentes et mettent en avant un mal-être, des souffrances objectives. Mais il ne faut surtout pas négliger leur dimension subjective !

En effet, ce malaise est partiellement construit et renforcé par la société du spectacle, les médias et la publicité avec l’imaginaire qu’ils développent. Nous sommes dominés, individuellement et collectivement, culturellement et socialement, par le « toujours plus » qui génère de multiples insatisfactions. La rivalité ostentatoire, même inconsciente, est renforcée par des inégalités endémiques, en permanence exacerbée. Et ce, non sans manipulation : la publicité sait utiliser les techniques les plus subtiles, perverses et efficaces afin de nous faire désirer toujours plus en s’appuyant sur les neurosciences, la psychologie et la psychologie sociale… Ainsi, il faut consommer toujours plus pour produire toujours plus pour préserver son niveau de vie… Mais aussi conserver son emploi pour consommer encore plus…

Enfin ce mal être est d’autant plus fort qu’il fait face à un manque de projet collectif. L’individualisme exacerbé, le culte de la personne et la pression sociale intenable qu’il engendre, en particulier à travers les réseaux sociaux transforment tout échec, toute frustration en une blessure narcissique qu’aucun projet commun ne viendra compenser.

Des frustrations au service de l’oligarchie

Pourtant nous, occidentaux et classes supérieures au Sud, n’avons jamais été aussi « riches », c’est-à-dire que nous n’avons jamais bénéficié d’autant de richesses matérielles. Mais pour combien de temps et à quel « prix » : sacrifices sociaux, inégalités galopantes et honteuses, désastres écologiques et environnementaux, guerres illégales afin de sécuriser nos approvisionnements en matières premières et leurs conséquences… Surtout, nous semblons ne pas nous en rendre compte. Rien qu’en France, une très grande majorité de nos concitoyens vivent mieux qu’il y a 50 ans. Dissonance cognitive ? Nous sommes ancrés dans une société structurellement frustrante en étant condamnés à désirer toujours plus, à suivre le mode de vie des plus aisés alors que celui-ci n’est ni soutenable, ni généralisable et peut être pas si souhaitable. C’est inhérent à nos modes de vie, que personne ne souhaite ou ne semble prêt à négocier.

Ainsi les vraies questions sont éludées, les frustrations et les craintes méprisées par l’oligarchie et ses chiens de garde, véritables bénéficiaires de cet état de fait, qui expliquent qu’il faut faire toujours plus de sacrifices, qu’il faut être responsable et réaliste, qu’il y a la dette, la concurrence étrangère, etc.

 

« Ca va faire le jeu du FN »

Ainsi, depuis plusieurs décennies, un débat radical autour de notre modèle de société est balayé car jugé passéiste, démagogique, irréaliste voire dangereux. Alors plutôt que de questionner le fond, c’est-à-dire le consumérisme, le productivisme et le néo-libéralisme, la pensée unique et dominante nous impose une fuite en avant des plus inquiétantes. On stigmatise et on ignore ces malaises pour mieux les caricaturer… Ces sujets sont pourtant cruciaux, ne serait-ce parce qu’ils occupent l’esprit d’une part importante de nos concitoyens.

Ainsi, de manière consciente ou non, le système a fait le jeu des extrêmes, en particulier à la droite extrême, avec le Front National. Et c’est d’autant plus confortable pour ce système que cela permet d’éluder d’autant plus les débats de fond en les cachant derrière cet épouvantail : pas de débat car « ça va faire le jeu du FN » !

Comme si ça ne suffisait pas pour faire vraiment le jeu du FN, on diabolise ses supporters, on leur donne des leçons de manière arrogante, ce qui renforce sa légitimité. Enfin, « Ca va faire le jeu du FN » laisse à penser que le FN aurait des solutions à ces problèmes éludés, réels ou construits… Le FN est ainsi gagnant sur toute la ligne.

 

Une imposture insupportable

Cette « légitimisation » est d’autant plus insupportable qu’elle est une imposture : le FN, mouvement démagogique et manipulateur, s’empare avec opportunisme de certain de ces sujets de société méprisés par la pensée unique, qui méritent pourtant d’être débattus. Ainsi, la boucle est bouclée, le système a besoin du FN qui lui-même a besoin du système. Le premier utilise le second pour éviter toute remise en cause, le second instrumentalise ce mépris pour mieux s’imposer, sans pour autant souhaiter apporter de solutions à ce qui constituent son fond de commerce.

Ne nous leurrons pas, le FN a les mêmes objectifs, les mêmes injonctions, les mêmes mises en concurrence, le même culte du toujours-plus, qui mèneront nécessairement et automatiquement aux mêmes frustrations qu’aujourd’hui ! Mais en pire… car le FN exacerbe les rivalités en divisant toujours plus. Le FN est une formation « raciste » qui « aime une France morte », une France qui n’a d’ailleurs jamais existé, une France fantasmée. Le FN n’est pas antisystème, puisqu’il est le fruit du système. Il est le vilain petit canard de l’oligarchie au pouvoir, mais il fait quand même partie de cette oligarchie. C’est la frange dure, issue d’une famille riche qui a profité du système au détriment des autres, qui souhaite continuer à prospérer mais qui souhaite surtout se préserver.

 

Le programme du FN, un cheval de Troie

Les propositions du FN peuvent paraître de bon sens, d’autant que l’oligarchie fait tout pour éviter le débat sur certaines questions… Mais si nous avions ces débats, nous aurions l’occasion de discuter d’un spectre plus large de propositions que ce qui nous est rabâché. Et ainsi, des électeurs séduits par les propositions du FN pourraient finalement se rendre compte que le fond de leur pensée correspond à des propositions similaires à celles du FN,  en apparence seulement, et tellement éloignées sur l’intention et l’application.

Nous avons en commun, en apparence, une critique radicale d’une société dominé par le profit, le néolibéralisme et ses méfaits. De même, leur « parler simple » séduit, d’autant plus qu’il s’intègre parfaitement au format médiatique qui ne laisse pas le temps du développement. Mais leur protectionnisme n’est pas notre relocalisation ouverte, basée sur les solidarités et l’ouverture vers l’autre. Leur critique de l’Euro et de l’Europe est loin de celle que nous portons : l’enjeu n’est pas de continuer à exploiter et à rester dans le culte de la Croissance dans un plus petit territoire. Le FN souhaite surtout ne pas poser la question du partage des richesses, mais au contraire rêve d’une autre croissance, celle du système, pour seulement certains d’entre nous, sans remettre en cause ni l’exploitation humaine, en France ou ailleurs, ni le pillage des ressources. Une sorte de capitalisme bleu-blanc-rouge !

Leurs propositions s’appuient sur des approximations pour donner l’impression qu’elles s’appuient sur du bon sens. Alors qu’elles sont le fruit des valeurs haineuses du FN. Le FN n’est pas antisystème et encore moins dans une démarche de « pas de côté ». Au final, l’élection de Marine Lepen mènerait nécessairement à une exacerbation des frustrations et avec de moins en moins d’issues pour en sortir. Il ne propose pas de questionner les inégalités mais de les déplacer.

Le Front National est un exutoire pour exprimer ses frustrations. Il s’appuie sur des haines, en stigmatisant les étrangers, les réfugiés ou encore les bobos, les urbains, les mondialistes… En fait il ne propose pas de résoudre les problèmes, mais juste de s’en protéger, voire de les renverser à leur profit. Il suggère de se substituer aux exploiteurs au lieu de supprimer l’exploitation. Il renforce cette montée des inégalités en terme de ressentis et de perceptions entre les territoires à travers la métropolisation au lieu de proposer du dialogue, de la compréhension, et des solutions pérennes. Il renforce les haines, l’entre-soi et les certitudes, alors que l’enjeu devrait être de recréer du lien en réinscrivant nos vies dans les territoires, en se réappropriant le sens de nos consommations et productions. Ainsi, bien loin de proposer un avenir souhaitable et un vivre ensemble convivial, il invite à créer toujours plus de frustrations, de concurrences, de haines… tout comme le système dominant que nous rejetons…

 

Laisser le débat de la Décroissance s’ouvrir

Aujourd’hui, il est temps de casser les mythes de la société de croissance, ses mécanismes, ses imaginaires et ses solutions… donc de casser aussi le mythe du FN. Lutter contre la métropolisation de nos sociétés, privilégier l’ouverture sur l’autre et les autres territoires (et ne pas se figer dans une vision passéiste/fantasmée) non pour s’opposer mais bien pour se compléter car nous sommes inter-dépendants. La seule solution est vraiment d’amener une critique radicale au système dominant, c’est-à-dire aller à la racine des problèmes afin d’éviter de légitimer l’émergence de fausses solutions portés par des cautions du système. Il est temps que les pompiers pyromanes, chiens de garde de la pensée unique, sortent de leur entre-soi et laisse le débat de la Décroissance s’ouvrir : c’est-à-dire questionner notre de modèle économique toxico-dépendant à la croissance, notre système politique enfermé dans l’économicisme, nos cultures sous perfusion de la publicité qui crée frustrations et rivalités, pour mieux se réapproprier le sens de nos vies et un vivre ensemble, relocalisé dans des territoires ouverts sur le monde… Bien loin de l’idéologie du FN,  des chimères de l’oligarchie bien-pensante et des fantasmes de la société de croissance, l’enjeu est de ne pas réagir mais bel et bien d’agir. Les solutions sont là, alors débattons, rencontrons-nous et construisons un avenir sur d’autres principes, comme le partage, la solidarité et la convivialité.

Vincent Liegey, Stéphane Madelaine, Christophe Ondet et Anisabel Veillot
Co-auteurs d’ « Un Projet de Décroissance ».

17Fév/16Off

Conférence internationale sur la décroissance – Budapest – 30 août-3 septembre 2016

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Après Paris en 2008, Barcelone en 2010, Venise en 2012 et Leipzig en 2014, Budapest accueille la cinquième conférence internationale sur la Décroissance du 30 août au 3 septembre 2016 à l’université Corvinus.

Nous vous invitons à suivre les différents appels à contributions sur www.budapest.degrowth.org. Cette conférence, d’abord académique, souhaite créer un espace de dialogue et d’ouverture avec des sessions spéciales, des plénières mais aussi différents types d’activités culturelles, artistiques, manuelles mais aussi politiques et militantes autour d’une semaine de la Décroissance. Budapest offre un réseau d’alternatives sur lequel s’appuie cette conférence.

Cette rencontre se tiendra dans un environnement post-socialiste. Nous espérons des rencontres et discussions enrichissantes à travers une mise en perspective entre un contexte sociale, économique et politique complexe et différentes approches, perceptions et expériences venant de différentes régions du monde.

Nous proposons une organisation régionale et participative dans le but d’initier des discussions, du dialogues et des expérimentations autour de la Décroissance dans la région. Nous avons déjà pu observer la pertinence d’une telle démarche l’année dernière lors d’une rencontre en Hongrie, puis à Vienne et dans les Balkans à l’automne dernier.

budapest_imageCette rencontre s’inscrit dans la dynamique de la dernière conférence qui a réuni en septembre dernier à Leipzig plus de 3500 personnes de 74 nationalités. Enfin, puisque plusieurs précurseurs de la décroissance comme Karl Polanyi, Ivan Illich, Nicholas Georgescu Roegen ou André Gorz sont originaire de cette région.

Ainsi, en s’inspirant de Karl Polyani et de son fameux ouvrages, La Grande Transformation, nous nous questionnerons ensembles pour savoir si : la Décroissance peut-elle dessiner des chemins vers de nouvelles grandes transformations désirables ?

Pour plus d’infos et de discussions autour de cette conférence, retrouver l’émission sur Tilos radio avec Hu-lala à laquelle l’équipe d’organisation francophone a participé :

Rendez-vous à Budapest à la fin de l’été !

13Avr/15Off

Soirée de lancement d’Alternatiba Alpes Maritimes 2015

Bonjour à toutes et à tous,

Nous avons le plaisir de vous inviter à la soirée de lancement du projet Alternatiba 06, le vendredi 17 avril prochain à 19h à la Zonmé, 7Bis Rue des Combattants en Afrique du Nord, 06000 Nice.

Le projet Alternatiba est un événement unique centré sur les enjeux climatiques avec en ligne de mire la COP 21 qui se déroulera à Paris en décembre 2015. L'objectif est de transformer pendant un weekend un quartier en un formidable village des alternatives où se déroulent ateliers, rencontres, expositions, démonstrations pratiques... Chaque institution, association, organisation, entreprise, citoyen... du territoire y a sa place pour mettre en lumière les solutions possibles répondant à l'urgence climatique.

Tout le monde est concerné !

C'est un événement unificateur, mobilisateur, organisé pour montrer que les solutions concrètes émanent, sans conteste, des alternatives diverses à notre société actuelle.

Cette première réunion du 17 avril vise dès maintenant à réunir les acteurs associatifs du territoire, les institutions, les citoyens et entreprises concernés par cette envie commune (et forte) d’une alternative permettant de lutter contre le changement climatique, et ce afin de pouvoir créer ensemble ce village des alternatives dans les Alpes Maritimes. Pour de plus amples informations sur l’événement, nous vous invitons à visiter le site internet : https://alternatiba.eu/alternatiba06

Participez à l'événement Alternatiba Alpes-Maritimes en vous inscrivant à ce formulaire :

https://docs.google.com/forms/d/1HyHnrs56hz-9Rx5meYj8nlpEh7600vqPPbweWdPCSoQ/viewform?fbzx=-2443646115567317749

6Jan/15Off

Kamyapoil

L’occupation artistique et festive de Rennes des 3 & 4 janvier ayant due être annulée faute d’une mobilisation suffisante, nous concentrons désormais nos efforts sur la journée du 7 janvier.

Reportez vous à la page PLAN B pour connaître les nouvelles propositions.

Merci de diffuser notre appel à vos amis, dans vos réseaux.

Liberté ? Mon cul !
Les violences d’état se poursuivent, les Kamyapoil continuent.
Prochaine opération : Entrons dans la Rennes.

L’état condamne, emprisonne, mutile, tue, celles et ceux qui tentent de protéger la Terre nourricière, ses habitants, leur Liberté.

Voilà deux ans, Elise et Erwan ont choisi la poésie pour questionner cette violence. Ils ont créé les Kamyapoil. D’autres les ont soutenues, rejointes.

La répression s’abat aussi sur les pacifistes mais  ne suffit pas à les arrêter. Les Kamyapoil sont au contraire toujours plus nombreuses et déterminées.

Mercredi 7 janvier 2015, deux ans après leur passage au tribunal de Saint-Nazaire, un an après que la police ait éborgné trois manifestants, deux mois après que les gendarmes aient tué au Testet, les Kamyapoil se rassembleront à la cour d’appel de Rennes pour encore construire la paix.

20Q ? Non, des milliers !

Vous trouverez dans ces pages le récit des évènements et les outils nécessaires pour participer à la préparation du procès en appel. D’ici là, n’hésitez pas à faire circuler ces informations et à nous contacter pour proposer votre soutien.

http://kamyapoil.free.fr

20Oct/14Off

Au Rassemblement ZAD du Testet, le 25 Octobre avec le MOC

Le MOC tiendra un stand ; vous pourrez y retrouver nos publications, prendre des contacts…
Au nom de quoi sacrifie-t-on notre patrimoine écologique ?

Le barrage serait construit le long de la forêt de Sivens, en aval du lieu-dit de Barat, sur des Espaces Boisés Classés (EBC) et dans la zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). 29 hectares, soit 60% de l’emprise d’acquisition de la retenue (48 ha), sont boisés (friches, peupleraies, vergers de résineux, taillis…). Il ennoierait la zone humide du Testet, dernière zone humide d’importance du bassin versant du Tescou, qualifiée par la DREAL comme faisant « partie des zones humides majeures du département du point de vue de la biodiversité ». D’une capacité établie à 1,5 millions de m3, les mesures approximatives de la retenue seraient : 1,5 km de longueur, 230 m de large, 48 ha de surface d’emprise du projet, environ 4 m de profondeur à plein. La hauteur du mur au-dessus du terrain naturel serait de 12,8 m.

Ce projet, dans les cartons depuis environ 40 ans, est officiellement porté par le Conseil Général du Tarn, maître d’ouvrage, mais surtout par son maître d’ouvrage délégué, la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne (CACG), une Société d’ Economie Mixte chargée des aménagements hydrauliques et du « développement économique des zones rurales » (sic) dans le Sud-Ouest. C’est elle qui a mené une étude en 2001 (prétendument actualisée en 2009) et qui a conclu à la nécessité de construire ce barrage … dont elle propose tout naturellement de prendre en charge la construction. Les raisons invoquées (prétendument d’intérêt général) sont de deux ordres. D’une part, 30 % du volume de la retenue servirait au soutien au débit d’étiage du Tescou (débit minimum pour diluer les polluants). D’autre part, 70 % serait destiné à l’irrigation, au profit d’une vingtaine d’agriculteurs de la vallée du Tescou (avec prédominance du maïs, céréale particulièrement gourmandes en eau).

La pollution mise en avant concerne la laiterie Sodiaal à Montauban dont les rejets « hors-normes » évoqués en 2001 sont désormais maîtrisés depuis 2006 selon le Collectif du Testet. La CACG n’a pas tenu compte de cette nouvelle donnée dans son rapport présenté aux autorités et considéré comme l’étude de référence ayant entraîné le vote favorable des élus. Plus grave encore, la CACG n’a pas actualisé les besoins agricoles en irrigation dans son rapport de 2009. Elle affirme pourtant dans le Rapport d’enquête publique de 2012 que « la surface irriguée a diminué de 38% » sur « les communes du bassin du Tescou à l’amont de Montauban entre 2000 et 2010 ». Tendance qu’on retrouve d’ailleurs à l’échelle régionale, puisque les données officielles concernant Midi-Pyrénées montrent une baisse de la surface irriguée (- 23%) entre 2000 et 2007. Reconnaître ces deux faits reviendrait à avouer l’inutilité du projet de barrage aujourd’hui, en 2014. Or, confronté à la baisse des financements publics et à la diminution des contributions des irrigants (qui prélèvent moins d’eau), la CCAG a besoin de ce gros chantier pour asseoir son propre développement.

Un projet inutile et imposé au mépris des règles démocratiques de base !!!

sources : http://www.les-oc.info/2014/10/testet-25-octobre-avec-moc/

1Août/14Off

(F)Estives 2014 à Cerbère (66)

Les Objecteurs de Croissance se rencontrent à Cerbère, dans les Pyrénées orientales (66) du 28 au 31 août 2014 . Cette année l’AderOC co-organise ces rencontres avecRecherche & Décroissance.

Nous espérons que comme les fois précédentes toutes les sensibilités du mouvement de la décroissance, de l’anti-productivisme et de l’après-développement seront présentes à ces rencontres pour en faire un moment unique de dialogue.

Le mythe d’une croissance comme moteur de l’économie est en train de s’effondrer. Non seulement même les économistes reconnaissent – enfin avec des chiffres – que la croissance n’a été qu’une parenthèse mais les historiens nous confirment que les « trente glorieuses » n’ont été que les « trente ravageuses ».En ce sens, il ne devrait plus rester que des « objecteurs de croissance » ; parmi lesquels il faudrait distinguer entre les malheureux (ah ! si la croissance pouvait revenir mais… ce n’est plus possible) et les réalistes (la croissance n’a jamais été une solution mais toujours un problème).

C’est dans ce contexte que nous devons prendre nos responsabilités : puisque cela fait plus de 40 ans que les seuils de soutenabilité écologique ont été dépassés, comment décroître ? Pour quelles sociétés d’a-croissance ? Par quelles transitions ? Que peut-on rêver après le productivisme et le capitalisme ?

aderoc_logo_petitC’est où ?

Les salles de réunion, de repas et les logements sont réparties dans le petit village de Cerbère. C’est ici : cliquer sur le lien.

Pour nous contacter et s’inscrire

 

C’est dans cette perspective que les (F)estives organisées par l’AderOC (Association des rencontres de l’objection de croissance), cette année en partenariat avec Recherche & Décroissance, se dérouleront autour de 3 axes :

  • Axe 1 : Pourquoi décroître ?
  • Axe 2 : Quels projets pour des sociétés d’a-croissance ?
  • Axe 3 : Quelles transitions, quelles propositions politiques pour décroître ?

Nous procéderons par ateliers théoriques et pratiques et aussi par tables rondes, avec la participation de : Adrien Couzinier, Anna Bednik, Annie Vital, Baptiste Mylondo, Bernard Floris, Bernard Legros, Boris Prat, Caroline Buissou, Catherine Segala, Christian Araud, Christian Sunt, Christophe Bonneuil, Claude Fages, Denis Garnier, Fanny Darius, François Jarrige, François Plassard, François Schneider, Guillaume Faburel, Guy Jacques, Itziar Gonzalez Viros, Jean Monestier, Jean-Louis Prat, Joël Decarsin, Michel Culus, Michel Lepesant, Mickaël Gorget, Raoul-Marc Jennar, Renée Lavallée, Serge Latouche, Sergio Ghirardi, Stéphane Madelaine, Sylvain Fischer, Thierry Brugvin, Thierry Brulavoine, Vincent Liegey, Yannick Robert…

29Juin/14Off

Anti Gaz de schiste au Sud de la France : Une mobilisation qui ne faiblit pas

Entre Argeliers et Mirepeisset, ils étaient plusieurs centaines à s’être retrouvés pour une marche contre les projets de travaux de recherche de gaz de schiste. Dans le collimateur : le permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit des "Plaines du Languedoc" attribué par l’État, en 2009, à la société Lundin Petroleum. "Il expire en  octobre prochain, explique Ania, du collectif Orb-Jaur. Nous nous mobilisons pour qu’il ne soit pas renouvelé !"

NARBONNAIS STOP GAZ DE SCHISTE« Çà fait plus de deux cent ans qu’ils en cherchent, s’il y avait du pétrole, ils l’auraient déjà trouvé », rappèle-t-elle. En effet loin des projecteurs, le 2 octobre 2009, l’État accordait un permis d’exploration à la société Lundin International SA, filiale du groupe Lundin Petroleum, sur une superficie de 2 348 km², le permis des « Plaines du Languedoc ». De la Montagne Noire à Pézenas, en passant par les plages méditerranéennes et les coteaux du Minervois, l’entreprise était libre de procéder à l’exploration du sous-sol pour y déceler gaz ou pétrole dans les couches schisteuses. Comme ailleurs en France ce permis a été accordé sans aucune consultation de  la population ni des élus. En témoigne une mobilisation des maires à ce rassemblement; Les maires de Bize (Alain Fabre), de Ginestas (Georges Combes) et d’Argeliers (Bernard Naudy) étaient présents. «Je n’ai vu personne venir à la mairie me demander l’autorisation. Je suis venu soutenir cette marche car je m’élève contre la fracturation et je ne donnerai pas l’autorisation. Ce serait une catastrophe pour le territoire, le tourisme et l’environnement» avance Alain Fabre.

Or les permis d’exploration ne durent que cinq ans et celui de Lundin Petroleum expire à l’automne 2014. Ruben, militant de la commune de Quarante, explique : « Début juin, les maires des communes d’Argeliers, Montouliers et Ginestas ont été approchés par la société Athemis France, chargée par la multinationale Lundin Petroleum de réaliser des relevés sismiques ». Puis un représentant de la multinationale est venu voir les élus pour les rassurer : « Nous ne sommes là que pour faire des relevés ».

Les pétroliers refusent de s’expliquer

permis_plaine_du_langudoc_v_1-7e5d6Joint par téléphone, Alain Hontanx, directeur des opérations techniques chez Athemis Francerépondait au journal Reporterre que « pour le moment, nous n’avons aucun mandat de la part de Lundin Petroleum. Adressez vous directement à eux sur toutes ces questions ». Mais l’entreprise suédoise ne souhaite pas nous parler.

Les sondeurs se taisent donc. Ce sont les militants qui expliquent de quoi il retourne. Ainsi, Pierre, de Pézenas (Hérault) détaille le procédé : « Il s’agit d’amener de gros camions, des sondeurs sismiques, aux quatre coins d’un terrain de plusieurs hectares. Ces camions envoient des ondes dans le sol en le frappant avec une masse mécanique et des ordinateurs récupèrent les échos des vibrations, un peu comme un sonar ». Ainsi l’on reconstitue les différentes couches du sol et l’on peut repérer gaz ou pétrole enfoui.

Mais tambouriner ainsi par terre n’est pas sans risque. En Pologne et en Roumanie, notamment, de telles actions ont pu ainsi provoquer des fissures importantes dans des habitations ainsi que l’effondrement de routes. « Pour l’éviter, dit Ruben, la communauté de communes Canal-Lirou, les municipalités d’Argeliers et de Quarante, entre autres, ont pris des arrêtés d’interdiction de la circulation des poids-lourds et de ces engins de mesures sismiques. »

SISMIQUE POLOGNESelon lui, « ces mesures constituent la troisième phase du plan de l’entreprise. Elle a déjà recoupé toutes les données historiques et préparé de nouvelles hypothèses. Et la phase suivante sera logiquement celle de l’exploration ». Et cette fois les dégâts sont beaucoup plus importants puisque pour mener l’exploration du sous-sol, on utilise la même technique que pour l’exploitation : la fameuse fracturation hydraulique.

Un procédé interdit… en théorie

La loi de 2011 est censée interdire ce procédé de fracturation hydraulique consistant en l’envoi de produits chimiques à haute pression à mille mètre sous terre pour faire exploser la roche et libérer le gaz ou le pétrole. Interdite donc, sauf en cas de recherche ou d’étude sur les quantités disponibles. Ania ajoute : « Suite à la loi, tous les industriels ont dû réaliser un rapport sur leurs pratiques expliquant qu’ils ne recourraient pas à la fracturation hydraulique et qu’ils se contenteraient d’exploitation conventionnelle » sans devoir fracturer la roche, juste en récupérant le pétrole qui jaillit du sous-sol.

Sauf que dans son rapport sur le permis des Plaines du Languedoc, l’industriel suédois précise que ses explorations pourront être réalisées « à quelques milliers de mètres de profondeur ». Pour les opposants, c’est la preuve que les intentions de l’entreprise sont tout autres.

sources : http://stopgazdeschiste.org et L’indépendant.fr  la Dépêche et lire la suite sur Reporterre: Lundin, un pétrolier qui s’entend avec les dictatures

26Juin/14Off

Les inscriptions à l’AlterTour 2014 sont ouvertes !

Nous avons le plaisir de vous annoncer que la 7ème édition de l’AlterTour se déroulera du 12 juillet au 17 août 2014.

Il passera par la Haute-Loire, le Puy-de-Dome, le Cantal, la Corrèze, la Haute-Vienne, la Creuse, la Dordogne, la Charente, la Vienne, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime.

Le thème de cette année est : “Travailler, Pour Qui ? PourQuoi ?

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 juin 2014 sur le site internet de l’AlterTour :

Accès au parcours
Accès au programme
Accès aux inscriptions

Aider nous à faire connaître l’AlterTour :

• Parlez-en autour de vous.
• Transférez ce message dans vos réseaux.
• Diffusez des affiches et des flyers lors de vos manifestations, dans vos réseaux...

Affiche 2014

Le numéro de juin 2014 de la revue S!lence est consacré aux voyages lents et contiendra le recueil des Alternatives rencontrées cette année.

• Venez pédaler, goûter à l’autogestion, partager une belle tranche de vie collective dans la simplicité volontaire !
• L’AlterTour est un relais solidaire ouvert à tous sans exigence de performance ou de durée (inscription à la journée).

16Juin/14Off

Le 17 juin, un Carnaval pour la paix

A l’occasion d’Eurosatory, salon International de la Défense et de la Sécurité : 
Carnaval pour la paix ! Contre le business de la guerre !
Mardi 17 juin, Paris


A l’occasion d’Eurosatory« le plus grand salon International de la Défense et de la Sécurité Terrestres et Aéroterrestres » qui aura lieu du 16 au 20 juin, rassemblons-nous pour dénoncer le business de la guerre.

Le mardi 17 juin aux Invalides à Paris, aura lieu la « soirée de gala » de ce salon de la guerre : Uniquement sur invitation, à l’abri des regards et aux frais de la France, on y trinquera à la croissance du marché des armes, aux échanges de techniques de répression des peuples, aux futures guerres encore et toujours sources de profits.

Nous pouvons réagir face à ce commerce criminel : 
Réunissons-nous sur l’esplanade des Invalides, dès 18h jusqu’à la fin du gala !

Pour dire OUI à la paix, OUI au partage, OUI à l’amour, OUI à la tolérance etOUI à un autre monde loin du sang et de la loi du fric.

Pour dire encore et encore et toujours plus fort NON aux armes, NON au business de la guerre, non non et NON 
Pique-nique, Carnaval, musique, danse, jeux… venez faire ce que vous voulez, mais venez !

Ici, une courte vidéo pour vous donner une idée de l’ambiance de ce salon :

Nos services de voyance et de météo annoncent :

- Enormément de monde quel que soit le climat
- Quel que soit le climat, énormément de monde
- Plein d’enfants et de clowns qui joueront aux farces de l’ordre et à garder la paix
- Plein de gens costumés et aussi quelques gens tout nus (costume léger toléré)
- De gentils rigolos prévoyant de s’enchaîner aux grilles maculés de peinture rouge
- Des hordes de bardes et musiciens entraînant la foule en délire
- Des milliers de bougies en mémoire des trop nombreuses victimes du business de la guerre
- Des militaires et des policiers démissionnant en masse
- De nombreuses actions toute la semaine du 16 au 20 juin au salon Eurosatory, au parc des expositions de Villepinte .
Ceci n’étant qu’une météo, faites en sorte qu’elle se réalise. Pour une fois, la météo dépend de toi.

Événement proposé par des citoyens engraineurs clowns et clowns engraineurs, ouvert à tous ceux qui ont gardé leur âme d’enfant 😉

Source : Les Engraineurs

15Juin/14Off

Invitation à l’Assemblée Générale du PPLD du dimanche 22 juin à Paris

La prochaine Assemblée Générale du Parti Pour La Décroissance aura lieu le dimanche 22 juin 2014 à Paris de 10h à 17 h à la Veilleuse de Belleville – 26, rue des Envierges, 75020 Paris – Metro Pyrénées, Couronnes ou Belleville (clic)

Ouverte à toutes et tous, l’AG du PPLD est un temps fort de notre mouvement. N’hésitez pas à prendre quelques heures pour venir partager, échanger et réfléchir ensemble aux meilleures alternatives pour colporter les idées de la décroissance.Nous serons heureux de vous accueillir.

L’année 2013-2014 aura été celle du lâcher-prise.
Les membres du PPLD se sont mobilisés sur de nombreuses actions annexes ; parfois nationales, mais plus souvent à l’échelle locale ; parfois au nom du PPLD, mais plus souvent en tant qu’objecteur de croissance simple. Nous nous sommes investis dans les Élections municipales, des ateliers vélo, « Un Projet de Décroissance », les Elections Européennes, des ressourceries, des journaux locaux, notre propre simplicité volontaire, notre propre cohérence.

Toutefois, le PPLD continue d’entretenir ses contacts et initiatives avec d’autres structures proches de l’antiproductivisme et de l’anticapitalisme. Nos communiqués sont régulièrement repris, nous sommes des interlocuteurs coutumiers, et affirmons ainsi notre place.
Cette assemblée générale aura pour objectif d’acter la nature propre du mouvement de la Décroissance, en accordant l’organisation du PPLD avec son fonctionnement en pratique. Le but étant de continuer à promouvoir la décroissance sur les 4 niveaux politiques (projet, alternatives concrètes, simplicité volontaire, visibilité), en restant cohérent avec notre vision du vivre ensemble (respect des rythmes de chacun, lâcher-prise, non-violence).
Une motion allant dans ce sens sera prochainement proposée pas mail aux adhérents, et publié sur notre site web. Cette motion sera discutée et modulée au consensus
.
Toutes les personnes qui souhaitent venir seront les bienvenues
Dans la mesure du possible, merci de nous prévenir à l’avance de votre venue, afin de faciliter l’organisation (repas, documents, forum, …).
La Veilleuse de Belleville est un petit café-resto coopératif qui peut recevoir jusqu’à 30 personnes. Un plat végétarien et un dessert nous serons proposés le midi pour 7 ou 8 €
Voici l’ordre du jour général de l’assemblée générale : l’ordre du jour définitif sera validé sur place
Accueil à 10h00
- Bilan de l’année 2013-14.
- Rapport moral.
- Rapport financier et budget.
- Discussion sur les orientations proposées pour 2014-15 (voir ci-dessous)
- Désignation au consensus du Conseil National .
Pause déjeuner entre 13h et 14h
- Un plat végétarien et un dessert nous serons proposés le midi pour 7 ou 8 €

Discussion sur l’orientation pour 2014-15 : proposition du Conseil National
2013-2014 sera l’année du « lâcher prise »
Depuis plusieurs années, sans jamais réussir à nous décider, nous nous questionnions sur la pertinence à changer le nom de notre structure (voir le compte-rendu de l’AG 2013). Il y a peut-être une raison à nos hésitations : peut-être qu’il faut garder le nom, tout en changeant la structure.
Nous proposons que le fonctionnement du PPLD soit en cohérence avec notre fonctionnement réel. Le PPLD fonctionne comme un collectif, donnons lui la structure d’un collectif. Si le PPLD veut durer, il est temps de nous alléger de toutes les lourdeurs qui nous empêchent d’avancer à nos rythmes respectifs.
Concrètement, il s’agirait de baser le fonctionnement du PPLD, non pas sur des textes rigides, mais sur la confiance, le consensus, le respect et la coopération. Comme pour tout collectif, ses objectifs et ses règles de fonctionnement fluctuent en fonction des arrivées et sorties de membres. Les objectifs se complèteront naturellement avec ceux d’autres collectifs auxquels certains d’entre nous appartiennent (« un projet de Décroissance », « décroissance élections », etc …). Quant au fonctionnement, il faudra bien sûr prévoir des garde-fous, à travers une modération collective intelligente.
- Les objecteurs de croissance intéressés rejoindront le collectif PPLD par cooptation, en fonction d’un esprit de convergence avec celui du PPLD. Le collectif est décisionnaire quant à la vie du PPLD. La liste conseil-national (qu’on pourra renommer) sera l’outil de communication à distance. Régulièrement, la liste sera remise à jour, selon la motivation et l’assiduité des uns et des autres. Le rythme des réunions pourra être maintenu à 4 par an.
- Les sympathisant-es seront des personnes intéressées par des échanges informels, sans spécialement prendre part au fonctionnement et décisions du PPLD. La liste adhérents (qu’on pourra renommer) sera l’outil de communication à distance. Elle pourra se transformer en liste de discussion, afin de permettre aux adhérents d’échanger. Les échanges seront alors modérés par des membres u conseil-national. Tout le monde pourra rejoindre la liste des sympathisants : il n’y aura plus d’adhésion à payer ; une possibilité d’abonnement sera proposé sur le site ; et le conseil-national pourra radier (trouver un terme plus adapté  quiconque ne respectera pas la charte sans préavis.
- Nous garderons la liste lettre qui nous permettra toujours de communiquer en masse. Avec les mêmes méthodes d’abonnement : par volontariat via le site.
Pour assurer la transition, nous proposons :
- De rester une association « loi 1901 », et d’adapter progressivement notre règlement intérieur puis nos statuts à notre fonctionnement.
- De garder une trésorerie le temps de dépenser parcimonieusement l’argent du PPLD. Faisons des dons aux (f)Estives, à Leipzig 2014, à Reporterre, etc … ; remboursons les déplacements des membres du conseil national (AG, CN, NDDL, etc..) ; achetons quelques livres, à faire vivre, à Utopia, au Passager Clandestin, … ; faisons un stock de bagdes et t-shirt ; etc
Il est temps d’adapter la coquille de l’escargot à sa manière d’avancer. Tout en assumant totalement le nom de Parti Pour La Décroissance
Notes :
- Mais quelle idée de créer un Parti pour la Décroissance ? : http://www.partipourladecroissance.net/?page_id=7567
- Relevé de décisions AG : http://www.partipourladecroissance.net/?p=8309


Discussion sur l’orientation pour 2014-15 : propositions individuelles
- Toutes les autres motions sont publiées sur ce lien :http://lite4.framapad.org/p/r.1cf1ca757f4e2cda56377ab67141d5fd
- Les personnes qui souhaitent proposer une orientation alternative peuvent nous l’envoyer par mail. Elle sera considérée par le conseil national, puis éventuellement diffusée sur le framapad et étudiée en AG si son auteur est présent
- Les orientations finales seront décidées au consensus, c’est à dire collectivement après avoir sereinement débattu des projets.
Thèmes
- Des propositions de discussion sont les bienvenues et seront étudiées au sein du CN lors de la préparation de l’AG, puis lors de la définition de l’ordre du jour.
Fin AG à 17h30 et début de la soirée convivialité
Merci de votre attention,