R.O.C. 06
2Mai/17Off

L’Âge des low tech

L'Âge des low tech
Vers une civilisation techniquement soutenable

Face aux signaux alarmants de la crise globale – croissance en berne, tensions sur l’énergie et les matières premières, effondrement de la biodiversité, dégradation et destruction des sols, changement climatique et pollution généralisée – on cherche à nous rassurer. Les technologies « vertes » seraient sur le point de sauver la planète et la croissance grâce à une quatrième révolution industrielle, celle des énergies renouvelables, des réseaux intelligents, de l’économie circulaire, des nano-bio-technologies et des imprimantes 3D.

Plus consommatrices de ressources rares, plus difficiles à recycler, trop complexes, ces nouvelles technologies tant vantées nous conduisent pourtant dans l’impasse. Ce livre démonte un à un les mirages des innovations high tech, et propose de prendre le contre-pied de la course en avant technologique en se tournant vers les low tech, les « basses technologies ». Il ne s’agit pas de revenir à la bougie, mais de conserver un niveau de confort et de civilisation agréables tout en évitant les chocs des pénuries à venir. S’il met à bas nos dernières illusions, c’est pour mieux explorer les voies possibles vers un système économique et industriel soutenable dans une planète finie.
Philippe Bihouix est ingénieur. Spécialiste de la finitude des ressources minières et de son étroite interaction avec la question énergétique, il est coauteur de l’ouvrage Quel futur pour les métaux ?, 2010.

PRIX DE LA FONDATION DE L'ECOLOGIE POLITIQUE 2014

 

 

30Juin/14Off

Nicholas Georgescu-Roegen, pour une révolution bioéconomique [Antoine Missemer]

Il s’agit d’un livre qui devrait être connu de tous les lycéens de sciences économiques et sociales. Cela nécessite sans doute la connaissance d’un vocabulaire complexe, endo- et exosomatique, thermodynamique, entropie, bio-économie, durabilité forte/faible (substitution ou non entre facteurs de production), etc. Mais le résultat sera probant, une remise en cause fondamentale de l’économie standard, celle qui est enseignée dans les écoles et qui oublie que les activités économiques sont complètement dépendantes des ressources naturelles. Pour Nicholas Georgescu-Roegen, « la physique thermodynamique nous enseigne que la sphère économique n’est qu’un sous-système du système-Terre ». Pour un élève de SES, cela implique que le circuit économique qui se contente de tourner en boucle revenu, consommation et monnaie est incomplet. Il dépend de la biosphère dans laquelle d’ailleurs il rejette sa pollution. Les questions de l’énergie, de la démographie et des générations futures sont aussi traitées sans tabou.

L’intérêt de ce livre est encore plus grand que la formulation d’un nouveau paradigme pour l’économie politique. Il propose des moyens d’action pour éviter l’effondrement probable d’une croissance qui a nié ses limites naturelles. Comme nous désirons nous raser plus vite dans le seul but d’avoir plus de temps pour dessiner une machine qui rase encore plus vite, Georgescu-Roegen nous invite à la sobriété. En ce sens, il est devenu la référence des mouvements de la décroissance.

Nous conseillons de commencer la lecture de ce livre par la fin, le texte synthétique écrit directement en français par Georgescu-Roegen en 1978 pour ensuite renforcer sa compréhension de la bio-économie grâce aux commentaires d’Antoine Missemer.

29Juin/14Off

Anti Gaz de schiste au Sud de la France : Une mobilisation qui ne faiblit pas

Entre Argeliers et Mirepeisset, ils étaient plusieurs centaines à s’être retrouvés pour une marche contre les projets de travaux de recherche de gaz de schiste. Dans le collimateur : le permis de recherche d’hydrocarbures liquides ou gazeux dit des "Plaines du Languedoc" attribué par l’État, en 2009, à la société Lundin Petroleum. "Il expire en  octobre prochain, explique Ania, du collectif Orb-Jaur. Nous nous mobilisons pour qu’il ne soit pas renouvelé !"

NARBONNAIS STOP GAZ DE SCHISTE« Çà fait plus de deux cent ans qu’ils en cherchent, s’il y avait du pétrole, ils l’auraient déjà trouvé », rappèle-t-elle. En effet loin des projecteurs, le 2 octobre 2009, l’État accordait un permis d’exploration à la société Lundin International SA, filiale du groupe Lundin Petroleum, sur une superficie de 2 348 km², le permis des « Plaines du Languedoc ». De la Montagne Noire à Pézenas, en passant par les plages méditerranéennes et les coteaux du Minervois, l’entreprise était libre de procéder à l’exploration du sous-sol pour y déceler gaz ou pétrole dans les couches schisteuses. Comme ailleurs en France ce permis a été accordé sans aucune consultation de  la population ni des élus. En témoigne une mobilisation des maires à ce rassemblement; Les maires de Bize (Alain Fabre), de Ginestas (Georges Combes) et d’Argeliers (Bernard Naudy) étaient présents. «Je n’ai vu personne venir à la mairie me demander l’autorisation. Je suis venu soutenir cette marche car je m’élève contre la fracturation et je ne donnerai pas l’autorisation. Ce serait une catastrophe pour le territoire, le tourisme et l’environnement» avance Alain Fabre.

Or les permis d’exploration ne durent que cinq ans et celui de Lundin Petroleum expire à l’automne 2014. Ruben, militant de la commune de Quarante, explique : « Début juin, les maires des communes d’Argeliers, Montouliers et Ginestas ont été approchés par la société Athemis France, chargée par la multinationale Lundin Petroleum de réaliser des relevés sismiques ». Puis un représentant de la multinationale est venu voir les élus pour les rassurer : « Nous ne sommes là que pour faire des relevés ».

Les pétroliers refusent de s’expliquer

permis_plaine_du_langudoc_v_1-7e5d6Joint par téléphone, Alain Hontanx, directeur des opérations techniques chez Athemis Francerépondait au journal Reporterre que « pour le moment, nous n’avons aucun mandat de la part de Lundin Petroleum. Adressez vous directement à eux sur toutes ces questions ». Mais l’entreprise suédoise ne souhaite pas nous parler.

Les sondeurs se taisent donc. Ce sont les militants qui expliquent de quoi il retourne. Ainsi, Pierre, de Pézenas (Hérault) détaille le procédé : « Il s’agit d’amener de gros camions, des sondeurs sismiques, aux quatre coins d’un terrain de plusieurs hectares. Ces camions envoient des ondes dans le sol en le frappant avec une masse mécanique et des ordinateurs récupèrent les échos des vibrations, un peu comme un sonar ». Ainsi l’on reconstitue les différentes couches du sol et l’on peut repérer gaz ou pétrole enfoui.

Mais tambouriner ainsi par terre n’est pas sans risque. En Pologne et en Roumanie, notamment, de telles actions ont pu ainsi provoquer des fissures importantes dans des habitations ainsi que l’effondrement de routes. « Pour l’éviter, dit Ruben, la communauté de communes Canal-Lirou, les municipalités d’Argeliers et de Quarante, entre autres, ont pris des arrêtés d’interdiction de la circulation des poids-lourds et de ces engins de mesures sismiques. »

SISMIQUE POLOGNESelon lui, « ces mesures constituent la troisième phase du plan de l’entreprise. Elle a déjà recoupé toutes les données historiques et préparé de nouvelles hypothèses. Et la phase suivante sera logiquement celle de l’exploration ». Et cette fois les dégâts sont beaucoup plus importants puisque pour mener l’exploration du sous-sol, on utilise la même technique que pour l’exploitation : la fameuse fracturation hydraulique.

Un procédé interdit… en théorie

La loi de 2011 est censée interdire ce procédé de fracturation hydraulique consistant en l’envoi de produits chimiques à haute pression à mille mètre sous terre pour faire exploser la roche et libérer le gaz ou le pétrole. Interdite donc, sauf en cas de recherche ou d’étude sur les quantités disponibles. Ania ajoute : « Suite à la loi, tous les industriels ont dû réaliser un rapport sur leurs pratiques expliquant qu’ils ne recourraient pas à la fracturation hydraulique et qu’ils se contenteraient d’exploitation conventionnelle » sans devoir fracturer la roche, juste en récupérant le pétrole qui jaillit du sous-sol.

Sauf que dans son rapport sur le permis des Plaines du Languedoc, l’industriel suédois précise que ses explorations pourront être réalisées « à quelques milliers de mètres de profondeur ». Pour les opposants, c’est la preuve que les intentions de l’entreprise sont tout autres.

sources : http://stopgazdeschiste.org et L’indépendant.fr  la Dépêche et lire la suite sur Reporterre: Lundin, un pétrolier qui s’entend avec les dictatures

29Juin/14Off

Gaz de schiste, histoire d’une imposture [Jacques Ambroise]

Ce livre sur la guerre qui se déroule entre industriels et protection de l’environnement nous apporte un témoignage remarquable : ce n’est pas parce qu’on est un simple citoyen qu’on est incapable de discerner le vrai du faux dans les histoires qu’on nous raconte. Au contraire, en tant que militant de base, Jacques Ambroise nous démontre les conflits d’intérêt qui font que le débat sur les gaz de schiste est complètement faussé par l’aveuglement idéologique des tenants du business as usual. Ainsi de l’Assemblée nationale qui a organisé une table ronde sur la réforme minière avec la présidente de la Fédération des minerais, le président de l’Union française des industries pétrolières (UFIP) et le directeur général du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Les deux parlementaires ayant présenté un rapport sur les gaz de schiste sont qualifiés par la sénatrice socialiste Laurence Rossignol de « Dupont et Dupont » fascinés par les technologies et allergiques au principe de précaution. C’est Jacques Ambroise qui nous informe de l’existence de la commission Tuot qui planche sur le code miner, ce ne sont pas les médias : zéro occurrence sur lemonde.fr.

Ce livre doit donc être lu par tous les citoyens qui n’acceptent plus qu’on décide en leur nom du contenu de la nécessaire transition énergétique. Comme l’exprime Jacques Ambroise, « la société civile doit faire entendre sa voix

27Juin/14Off

La fin du tout-voiture

Sans que nous nous en rendions tout à fait compte, l’automobile, « puits sans fond énergétique d’où sort une montagne de CO2 », est en passe de perdre sa place centrale dans les sociétés occidentales. C’est ce que montre Frédéric Denhez, écrivain et conférencier spécialisé sur les sujets d’environnement et de changement climatique, dans ce livre riche en informations et en analyses stimulantes. Comme preuve de cette perte de position dominante, l’auteur cite le fait que, depuis une dizaine d’années, les ventes s’effondrent, les primes à la casse et autres cadeaux fiscaux ne ménageant que des embellies passagères. Pour autant, le moteur à explosion a encore de beaux jours devant lui. Et cela pour plusieurs raisons. D’abord, les achats d’automobiles continuent à progresser dans les pays du Sud. Ensuite, aucune des alternatives techniques à notre bonne vieille voiture à carburant liquide ne tient la route, qu’il s’agisse du véhicule électrique (au bilan écologique et énergétique peu brillant même s’il est alimenté au « renouvelable ») ou à hydrogène (l’hybride peut en revanche constituer une bonne solution en ville). Enfin, chez nous, la voiture individuelle reste irremplaçable dans les zones rurales à habitat peu dense, où les « TC » (transports en commun) ne peuvent pas aller.

Si la voiture perd ainsi son « monopole » (Ivan Illich, dont le petit livre « Energie et Equité » paru en 1973 ne figure pas dans la bibliographie, parlait quant à lui de « monopole radical »), ce n’est pas, ainsi que les plaintes des automobilistes pourraient le laisser croire, à cause de la hausse du prix des carburants. Chiffres à l’appui, Frédéric Denhez nous montre qu’en euros constants (tenant compte de l’évolution des revenus et du pouvoir d’achat), le coût au litre a en réalité baissé. En revanche, l’entretien, les réparations, le stationnement grèvent de plus en plus le budget de l’automobiliste. A quoi il faut ajouter le temps perdu dans les encombrements et les conséquences pour notre santé de la pollution automobile. A cet égard, le choix français de privilégier le diesel, imposé par Jacques Calvet, ex-patron de Peugeot, aux gouvernements successifs, s’est révélé une catastrophe, que Frédéric Denhez dissèque dans un long chapitre très argumenté.

Pour faire face à l’impasse du « tout-auto », les particuliers, les collectivités locales et les entreprises multiplient les initiatives, que notre auteur passe en revue dans la dernière partie de son livre. Il salue en particulier la percée du covoiturage ou de l’autopartage, ainsi que les dispositifs de limitation de la vitesse des voitures en ville car, contrairement au sens commun, on perd moins de temps en roulant moins vite (dans certaines limites, car la généralisation des « zones 30 » serait contre-productive).

Mais pour contrecarrer l’étalement urbain dont la voiture a été depuis 50 ans l’un des instruments, il s’agirait avant tout de revoir de fond en comble nos politiques d’aménagement du territoire. De ce point de vue, les « TC » (trams, bus et autres trains) peuvent jouer un rôle décisif. A condition de faire un sérieux effort sur l’accueil et l’information des usagers, trop souvent réduits à l’état d’ « analphabètes du transport » par des plans illisibles et une signalétique incompréhensible. D’où le concept de « mobilité courante », que le sénateur Krattinger détaille en ces termes : « Il faut que toute personne qui a envie d’aller d’un point à un autre puisse avoir l’information suffisante pour qu’elle le fasse avec n’importe quel moyen de transport, un seul ticket, un paiement unique. » Dans cette perspective, Frédéric Denhez vante le Sismo (Système intégré des services à la mobilité ) du département de l’Oise, qui propose une information permanente des voyageurs par tous médias (smartphones en particulier) et une billetterie «intermodale» (pas besoin de racheter un ticket quand on change de moyen de transport), le M-ticket unique mis en place à Nantes, que l’on peut acheter sur son portable, ou encore le post-paiement expérimenté à Tours, Belfort ou Angers.

Dans sa conclusion, Frédéric Denhez souligne ce paradoxe : la fin du règne sans partage de la voiture, longtemps symbole de liberté et d’épanouissement individuel (écoutez donc « Racing In The Street » de Bruce Springsteen, cité en exergue par l’auteur…) avant qu’elle nous enchaîne dans son cortège de bouchons et de gaz d’échappement, pourrait favoriser notre individualité et nous rendre plus autonomes…

26Juin/14Off

Les inscriptions à l’AlterTour 2014 sont ouvertes !

Nous avons le plaisir de vous annoncer que la 7ème édition de l’AlterTour se déroulera du 12 juillet au 17 août 2014.

Il passera par la Haute-Loire, le Puy-de-Dome, le Cantal, la Corrèze, la Haute-Vienne, la Creuse, la Dordogne, la Charente, la Vienne, les Deux-Sèvres et la Charente-Maritime.

Le thème de cette année est : “Travailler, Pour Qui ? PourQuoi ?

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 juin 2014 sur le site internet de l’AlterTour :

Accès au parcours
Accès au programme
Accès aux inscriptions

Aider nous à faire connaître l’AlterTour :

• Parlez-en autour de vous.
• Transférez ce message dans vos réseaux.
• Diffusez des affiches et des flyers lors de vos manifestations, dans vos réseaux...

Affiche 2014

Le numéro de juin 2014 de la revue S!lence est consacré aux voyages lents et contiendra le recueil des Alternatives rencontrées cette année.

• Venez pédaler, goûter à l’autogestion, partager une belle tranche de vie collective dans la simplicité volontaire !
• L’AlterTour est un relais solidaire ouvert à tous sans exigence de performance ou de durée (inscription à la journée).

25Juin/14Off

7e AlterVillage d’Attac du dimanche 27 juillet au dimanche 3 août 2014 à Saillans

Cette année c'est la Drôme qui accueille l’AlterVillage.

Les tentes et les gamelles se poseront, du dimanche 27 juillet au dimanche 3 août, dans un champ de la commune de Saillans.

- INFORMATIONS PRATIQUES
- PROGRAMME DE L’ALTERVILLAGE (en cours de finition)
- FORMULAIRE D’INSCRIPTION

Cette année, l’AlterVillage sera l’occasion de débattre autour du féminisme, de l’habitat partagé, des nos pratiques alimentaires, de la monnaie locale, du recyclage d’objets et même du téléphone portable...

Un point sera fait sur des luttes altermondialistes d’actualité comme le Grand marché transatlantique, les gaz de schiste ou la campagne Requin d’Attac France.

Vous pourrez également vous initier à l’écriture, à la création de fours solaires en carton, à la pratique du théâtre-forum ou à celle des clowns activistes.

Enfin, en soirée, vous pourrez jouer à des jeux coopératifs, assister à des projections en plein-air, des danses, des lectures et des improvisations.

Avant que l'emploi du temps ne soit définitivement arrêté, voici déjà, ci-dessous, la liste des 28 activités proposées, en plus du « marché des connaissances » du jeudi 31 juillet après-midi et du « forum ouvert » du vendredi 1er août après-midi :

L’expérience des municipales à Saillans
Caféministe (2 sessions)
Construction d’un four solaire (2 sessions)
Habitat partagé
Découverte de la permaculture
Attac et la Transition
Les monnaies locales
Théâtre-forum (3 sessions)
Alimentation et engagement militant
Atelier d’écriture (2 sessions)
Brigade activiste des clowns (3 sessions)
Les résistances locales face à l’offensive néolibérale
Les pratiques de la démocratie locale
Les Incroyables comestibles
Les combats contre le Grand marché transatlantique
Les gaz de schiste
La fiscalité verte
Le progrès et le téléphone portable sont-ils nécessaires au bonheur ?
Artivisme
Le Musée du capitalisme
Lutter contre les multinationales (à partir de l'exemple la campagne « Requins » d’Attac France)

http://www.altertour.net

24Juin/14Off

Campagne électorale officielle : élection présidentielle [1974]

CAMPAGNE ELECTORALE POUR LE CANDIDAT ECOLOGIQUE POUR LES ELECTIONS PRESIDENTIELLES. "Notre Société est une société de gaspillage de pollution etc.... - nous allons faire de grands projets soumis à l'application de tous les français...."

A entendre à 5'40'' : "Si on continue la croissance actuelle".

17Juin/14Off

LA POSSIBILITÉ D’ÊTRE HUMAIN [Pablo Girault, Thierry Kruger]

À travers l’art et les outils primitifs, nous découvrons les prémices de l’humanité. Puis le film, à l’instar de notre société moderne, opère un basculement : l’agriculture et son évolution, la révolution industrielle et la nouvelle ère techno-scientiste. Derrière la technique et les machines nous entrevoyons le travail, notamment le salariat intimement lié à la (sur)consommation.

Quelle est la place du travail ? L’argent est-il encore un moyen ? Le consumérisme est-il indissociable de notre monde ? L’écologie sincère peut-elle faire le poids face au greenwashing?

Un « docutopique » sur la société postmoderne par les auteurs de Sous les pavés, la terre !

« Lorsque l’Homme se résigne à ne plus être à la mesure de son monde, il se dépossède de toute mesure. » Jacques Ellul

Voici différentes bandes d'annonces :


La possibilité d'être humain - BANDE ANNONCE par docutopie


La possibilité d'être humain - BANDE ANNONCE 2 par docutopie


Interview de Thierry Kruger sur Aligre FM :

Entretien avec Thierry Kruger - La possibilité... par docutopie

8Nov/13Off

Gérer la contrainte carbone, un jeu d’enfant? [Jean-Marc JANCOVICI]

L’abondance énergétique croissante a radicalement modifié notre mode de vie depuis le début de la révolution industrielle. Cette évolution, essentiellement basée sur le déploiement des énergies fossiles, se heurte désormais à deux limites croissantes : celle de la disponibilité des ressources fossiles, et celle du changement climatique.
Cette évolution, pour laquelle le temps joue hélas contre nous, pose de redoutables problèmes économiques, sociaux, institutionnels, géopolitiques. Quels changements de paradigme vont avec la réponse à ce défi ?


Jean-Marc JANCOVICI à l'ENS : Gérer la... par kamaraimo
http://savoirsenmultimedia.ens.fr/expose.php?id=572